La Chronique Agora

Guerre de Corée 2 – Qui va gagner de l’or ou du bitcoin ?

bitcoin

La Guerre de Corée n’aura pas lieu mais elle a enflammé le bitcoin et l’or. Reste à savoir qui du mythe ou de la réalité aura le dessus.

Nous nous étions quittés le 28 juillet, la veille de notre « jour de libération fiscale ».

Nous voilà de retour en douceur.

En douceur car vous ne retrouverez Bill Bonner que lundi 21 août. En effet, si Bill écrit depuis sa retraite estivale dans le Poitou, il écrit en anglais et sa traductrice est en congé dans le Périgord (désormais déserté par les Anglais pour cause de Brexit et de baisse de la livre).

Durant ces deux semaines et demie – durant lesquelles nous vous avons certainement cruellement manqué – que s’est-il passé d’important dans le monde de la finance ?

Le Brexit s’annonce comme un divorce extrêmement coûteux.

Savez-vous que cette sanglante discorde est susceptible de vous rapporter une grosse plus-value ? Pour cela, suivez les conseils de Jim Rickards et cliquez-ici.

Le bitcoin et l’or ont réagi aux tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis. Mais il semble bien que la deuxième guerre de Corée n’aura pas lieu, tout au moins pas dans l’immédiat. La Corée est techniquement incapable d’atteindre une cible, confiait Jim Rickards à ses abonnés…

Quelle est la différence entre le bitcoin et l’or ? Vous savez que nous suivons avec passion ces deux « monnaies » indépendantes d’un pouvoir politique quelconque. Il est intéressant de noter que les deux aient réagi à la hausse face à une menace de conflit.

Toutefois, le bitcoin est immatériel, comme le note Bill Bonner occupé à daller de tomettes anciennes une chapelle et à relever l’âtre d’une cheminée dans une dépendance.

« Ces projets du week-end sont une source de grande satisfaction. La raison en est simple : il en reste quelque chose de visible. Quelque chose au bout, de vrai, de solide.

Du lundi au vendredi, le temps est consacré aux mythes, aux mystères, aux idées fausses. La politique monétaire de la Fed, la démocratie, les tendances de marché, les taxes, le PIB, l’utilité marginale décroissante, la main invisible, l’actualité, les opinions, Trump, les prévisions et les fausses divinités. Mensonges et confusions, vanités et illusions … y compris les choses que chacun tient pour ‘vraies’. »

De mon côté, il me faut donc quitter le suivi quotidien des cours de la langoustine et du homard (breton, pas canadien) à la criée, bêtes vivantes, réelles et sauvages, pour revenir à ceux des « actifs financiers », de l’immobilier.

En dehors de la Corée et du fait que l’or et le bitcoin soient devenus subitement plus chers, que s’est-il passé ?

A dire vrai pas grand-chose, d’autant plus que les journalistes sont eux aussi en vacances. Toujours plus de dettes, notamment en Chine, s’inquiète le FMI.

Des défauts sur les cartes de crédit des Américains, aussi.

Mais ces crédits représentent si peu de chose que personne n’a encore peur. Que sont 720 Mds$ parmi 12 840 Mds$ de dettes dans un monde de crédit presque gratuit ?

Plus près de nous en Europe : le gel des dépôts bancaires en cas de besoin est en discussion…

Reuters nous a appris que les institutions européennes mitonnaient un projet de loi permettant de suspendre les retraits des déposants en cas de difficulté d’une banque.

En gros, si votre banque va mal, c’est qu’elle a un problème de « liquidité » et la quitter la ferait basculer dans un problème de « solvabilité », donc vous n’auriez plus le droit d’en partir. N’oublions pas que l’objectif de l’immense majorité des législations n’est pas de nous protéger mais de protéger des institutions…

Ce que les instances européennes préparent est l’équivalent de la loi Sapin 2 qui permet de geler les contrats d’assurance-vie appliqué cette fois aux comptes courants.

Plus près de nous en France : Paris aura la joie d’accueillir les Jeux Olympiques en 2024

Los Angeles, qui finance cet événement sur fonds privés et avait la préférence du Comité Olympique, préfère l’échéance 2028. Du coup Paris accueillera cet événement en 2024.
Les Parisiens étaient contre mais ce qui aurait donné lieu à une votation en Suisse devient arbitrairement imposé dans notre belle démocratie.

La plupart des pays qui ont accueilli les JO ont connu par la suite de graves difficultés (Grèce, Brésil).

Mais à court terme ceci devrait soutenir la bulle immobilière parisienne…

[NDLR : vous possédez des biens immobiliers, connaissez-vous ce moyen d’optimiser votre gestion et votre transmission et d’économiser en impôts et taxes ? Découvrez ici tout ce qu’une SCI pourrait vous apporter (mais aussi ce qu’il ne faut surtout pas faire).]

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile