La finance et Goldman Sachs ont investi le cabinet Trump qui détient le record des QI les plus élevés.
Cette semaine, la Team Trump est entrée en triomphe dans Washington.
Le président-élu est allé se recueillir devant la Tombe du Soldat Inconnu, a admiré son nouvel hôtel à Washington, et a lancé malicieusement que son cabinet détenait le record des QI les plus élevés.
Mais le moment le plus agréable… à savoir savourer les délices de la victoire… a eu lieu vendredi 20 janvier, lorsqu’au grand soulagement de ses adorateurs, et sous leurs applaudissements, « Le Donald » est devenu le 45ème président des Etats-Unis.
Lorsque nous étions en cours élémentaire, un instituteur nous a dit que « n’importe qui pouvait devenir président ». Nous avions alors regardé autour de nous avec quelques doutes.
A présent, nous en avons la preuve.
La Longue Marche d’un tacticien non conventionnel
La longue marche de Trump a débuté il y a vingt ans, lorsqu’il a commencé à nourrir l’idée d’être candidat à la présidence.
Au cours des années, et sans que personne ne le sache – pas même lui, peut-être — il a cultivé ses relations, établi les grandes lignes de sa campagne et rassemblé ses troupes.
D’abord, lorsqu’il a annoncé sa candidature, les commentateurs l’ont ridiculisé. Il « n’avait aucune expérience », ont-ils dit. Il « n’était pas fait » pour cette fonction élevée. Il était ceci. Il était cela. Mais il ne s’est pas découragé.
Aussi improbable que cela paraisse, ce politicien en herbe du Queens a traversé l’Hudson et apporté dans cette course à la présidentielle de nouvelles technologies innovantes, de même que de nouvelles tactiques stupéfiantes, notamment des tweets désarmants et des attaques surprises.
Au lieu de s’en tenir aux tactiques conventionnelles et aux positions rigides, Trump a attaqué ses ennemis et déjoué leurs manœuvres encore et encore.
Si Trump semblait scandaliser toutes les principales composantes de l’électorat à la fois, il s’est avéré difficile de l’arrêter. Il a envoyé au tapis « Le Petit Marco » Rubio, cogné John Kasich, puis descendu en flammes, les uns après les autres, Carly Fiorina, Rand Paul, Mike Huckabee, Ted Cruz, Jim Gilmore, George Pataki, Rick Perry, Bobby Jindal, Lindsey Graham, Chris Christie et Ben Carson.
Enfin, ce nouveau Pompée de la téléréalité, ce Bonaparte de l’industrie hôtelière, a affronté les deux plus grandes familles impériales américaines.
Le Deep State se rallie
Les Bush et les Clinton sont de fervents défenseurs du Deep State, maîtrisant bien les arcanes des médias et de la politique, et bénéficiant du soutien de riches et puissants patriciens de Wall Street, de Virginie du Nord, de Georgetown, du Comté de Montgomery, du Maryland, et de la Silicon Valley.
Mais en dépit de toute leur expérience et de tout leur argent, Trump les a balayés.
Et ensuite, la route menant à Rome s’est ouverte en grand, les derniers défenseurs préparant un âpre mouvement de résistance par l’arrière… ou bien rejoignant les légions de l’envahisseur. Par exemple, à peine quelques minutes après la victoire électorale de Trump, l’establishment de Wall Street, de l’armée et des compères est monté à bord du navire.
Les revenus de Goldman Sachs pour le quatrième trimestre 2016 ont grimpé de 78% par rapport à l’an dernier à la même période. De nombreux capitaines de Goldman ont découvert que leurs compétences étaient recherchées, au sein des troupes de Trump, et occupent désormais les premières lignes de l’armée investissant la capitale.
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Alors, que le triomphe commence !
Nota bene :
Au fait… En marge du triomphe de César, 400 lions furent massacrés, ainsi que des dizaines de gladiateurs ; une bataille navale se déroula dans une arène remplie d’eau. Il y eut même une bataille rangée de prisonniers de guerre dans laquelle 2 000 hommes dans chaque camp, ainsi que 200 chevaux et 20 éléphants, s’engagèrent dans un combat à mort.
Dans tout ce brouhaha, une émeute éclata. D’après les chroniques de l’époque, elle fut maîtrisée lorsque César fit sacrifier deux émeutiers sur le Champ de Mars.
Difficile de faire mieux.