La Chronique Agora

La future hausse du Gold repose sur le principe « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras »

or - gold - investir dans l'or

L’économie mondiale tourne grâce à l’échange de « promesses de payer un jour », depuis que la monnaie est devenue du crédit sans contrepartie. Face à l’accumulation de promesses intenables, le Gold monte, en dépit des mouvements relatifs des devises.

La semaine dernière, la Fed a à nouveau reculé la date de la normalisation de sa politique monétaire.

De plus en plus d’observateurs s’inquiètent de cette fuite en avant alors même que l’économie américaine donne des signes d’essoufflement. Que pourra faire la Fed si les Etats-Unis renoue avec la récession, s’inquiètent-ils ?

Nous ne nous inquiétons pas de cela. La Fed ne pourra faire que ce qu’elle a toujours fait : plus de ce qui ne marche pas, une marche stupide vers la japonisation.

FENETRE DE TIR SUR L’OR !!

L’or autour des 1 310 $ : est-ce votre dernière chance d’entrer à bon prix ?

Si nous avons raison et que l’or atteint bien les 10 000 $…

… Alors 10 000 $ investis dans ce que vous êtes sur le point de voir pourraient se transformer en 1 680 384 $.

Lisez mon analyse pour savoir comment en profiter.

Pour que les promesses de payer puissent être honorées, il faut que les gens s’enrichissent. L’enrichissement par l’économie de service est une illusion, comme l’expliquait récemment Bill Bonner. C’est même une imposture.

Si je vous coupe les cheveux pour 50 euros et que vous tondez ma pelouse pour 50 euros, nous avons peut-être 100 euros de PIB mais ni vous ni moi n’en sortons plus riche. Ce qui est bien embêtant si, par ailleurs, nos dettes ont augmenté et que nos créanciers s’inquiètent.

La véritable source de richesse supplémentaire vient de l’industrie manufacturière, des cheminées qui fument. Avec une condition supplémentaire : elles produisent des choses que les gens achètent volontairement avec de l’argent qu’ils ont déjà gagné. Ceci exclut, par exemple, l’armement (payé avec nos impôts) ou les grands projets étatiques inutiles et non rentables. Mais évidemment, les politiques et ceux qui vivent des commandes de l’Etat ne l’entendent pas de cette oreille. Les Parasitocrates utilisent toutes sortes d’artifices pour nous faire croire qu’ils sont créateurs de richesse et que leurs services nous enrichissent.

Mais les faits sont têtus : plus de dettes (de promesses de payer), moins de croissance, moins de gains de productivité…
[NDLR : En France, la situation est sur ce plan catastrophique. La dette augmente, les impôts augmentent et le secteur privé qui pèse seulement 42% de notre économie est étouffé. La faillite est au coin du bois. Comment protéger votre patrimoine ? Tout est ici.]

De plus en plus de gens s’inquiètent quant à la valeur des « promesses de payer » qui s’accumulent dans le monde. Dans ses notes du jour, Byron King vous parle d’un fait surprenant : les Etats-Unis importent de l’or ! Pourquoi le pays qui émet le plus de « promesses de payer » et dont les promesses sont considérées comme les plus sûres au monde en vient-il à importer de l’or ?

Parce qu’un vieux, très vieux, réflexe reprend le dessus : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». L’or et l’argent sont des marchandises. Ces métaux sont devenues monnaies car par le passé ils étaient reconnus et négociables presque partout dans le monde. Lorsque vous payez en or et en argent, ce n’est pas une promesse de payer un jour. Vous échangez quelque chose contre autre chose.

Récemment, la Deutsche Bank n’a pas pu livrer de l’or physique à un client comme l’y engageait sa promesse, un certificat sur l’or émis par elle. Le service de communication de Deutsche Bank n’a donné aucune explication à cette défaillance. « Tu l’auras » est devenu « Tu l’auras pas ».

Oubliez donc les soubresauts des devises. Le dollar peut temporairement monter ou baisser face aux autres monnaies. La vraie question n’est pas là. Le vrai sujet est qu’il y a trop de promesses, trop de « tu l’auras », bien peu d’or, de « tiens » en face… et de plus en plus de gens désireux de « tenir » de l’or.

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