▪ Allez, cher lecteur, commençons par les bonnes nouvelles.
Si si, il y en a.
Pour commencer, le déficit commercial français est en baisse, sous les 30 milliards d’euros — 29,96 milliards exactement au premier semestre 2013. C’est une baisse de 16% par rapport au premier semestre 2012, selon Le Monde, qui enchaîne en affirmant que « sur l’année 2013, la France peut désormais viser un déficit inférieur à 60 milliards, soit sept milliards de moins qu’en 2012.
Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, la Banque de France nous apprenait se matin que l’Hexagone reprend le chemin de la croissance — et quelle croissance ! Notre PIB devrait croître de 0,1% au troisième trimestre.
Ne faisons pas la fine bouche — c’est mieux que la récession du début d’année. Et qu’on ne vienne pas m’accuser de pessimisme : j’aurais pu me baser sur les chiffres de l’INSEE, qui annonce une croissance zéro sur la même période !
Continuons avec les bonnes nouvelles (eh oui, encore !) : l’Italie va mieux. Mais oui. On a vu réapparaître la célèbre « baisse moins forte que prévu », avec un PIB qui a reculé de « seulement » 0,2% entre avril et juin par rapport au trimestre précédent.
Puisque je vous disais que tout va mieux !
▪ Les marchés dans le rouge quand même
C’est sans doute dû aux dernières déclarations de Richard Fisher, ce rabat-joie de la Fed de Dallas, qui menace d’enlever le « bol de punch » aux fêtards de l’industrie financière.
Chose surprenante, d’autres officiels se sont joints à lui : Dennis Lockhart (de la Fed d’Atlanta) confirme le mois de septembre comme date possible de diminution du QE3 — mais il s’empresse d’ajouter que ce sera uniquement « si la reprise économique n’est pas au rendez-vous au second semestre ».
Et Charles Evans (Fed de Chicago), annonce que la Réserve fédéral « commencerait probablement à dénouer son programme de soutien à l’économie plus tard dans l’année, voire dès le mois prochain selon les indicateurs macro-économiques », selon Les Echos.
Se pourrait-il que cette fois-ci, ce soit pour de bon ?
En tout cas, le CAC 40 a fini une nouvelle fois dans le rouge, avec -0,43% et 4 032,57 points en clôture hier. L’or a perdu du terrain lui aussi, avec 11 $ en moins au second fixing — il repasse sous les 1 300 $, à 1 280,5 $ l’once.
Côté indices américains, le Dow Jones a terminé la journée d’hier sur un recul de 0,60% à 15 518,74 points. Le S&P 500 a perdu 0,57% à 1 697,37 points — et enfin, le Nasdaq a terminé la séance à 3 665,77 points, soit -0,74%.