La Chronique Agora

Comment la Fed a réussi le plus gros casse de l’Histoire

Fed

Le système monétaire permet aux élites de dépenser l’argent des autres sans compter. La manipulation des taux organise le vol au profit du Deep State.

Nous avons assisté à un mariage au Nicaragua le week-end dernier. On nous avait demandé de prononcer un petit discours — nous avons parlé des différences entre les hommes et les femmes et du rôle sacré du mariage… l’accord gagnant-gagnant par excellence, et le plus ancien.

Pour les sujets plus profanes, nous avons noté que lorsque des jeunes hommes se réunissent aujourd’hui, la conversation ne se tourne pas vers le sexe, la politique ou la religion.

En cet hiver 2017, un jeune homme pense avant tout au bitcoin (les femmes, signe de leur intelligence et leur sagesse supérieure, n’abordent que rarement le sujet).

Les futures sur le bitcoin cotaient plus de 20 000 $ lundi matin.
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Quels que soient ses mérites par ailleurs et quel que soit l’avenir qui l’attend, le bitcoin semble être une forme de devise que les autorités ne peuvent pas contrôler. Comme l’or, elles ne peuvent en augmenter la quantité ou le prix. Elles ne peuvent pas l’imprimer, le prêter… ou s’en servir pour afficher le portrait de héros morts. Elles peuvent le rendre illégal, cependant, comme la prostitution, le jeu et les drogues. Peuvent-elles le rendre impopulaire, cependant, voilà qui reste à voir ?

Le vol organisé du gouvernement

Hier, nous avons fait un petit résumé. Nous avons expliqué le dollar… le système monétaire… la bulle des actions et des obligations… la Loi sur la fiscalité… et l’explosion qui se dessine sur les marchés financiers… tout cela étant, en d’autres termes, un Casse à Grande Echelle.

Tous les gouvernements, à un moment ou à un autre — voire tout le temps, pour certains —, se tournent inévitablement vers le vol, lorsqu’ils tentent d’acheter le soutien du public et de payer ceux qui les contrôlent ; ils dépensent alors plus qu’ils ne peuvent récolter grâce au vol honnête, les impôts. C’est à ce moment-là qu’ils bidouillent la monnaie.

Créer de la monnaie bidon mène inévitablement à des problèmes. Tôt ou tard, le pot-aux-roses est découvert. Mais le faux-monnayage rapporte tant aux élites… qu’elles sont incapables de changer de politique — même lorsque celle-ci mène clairement à la faillite.

M. Barack Obama a fait campagne sur le « changement » ; plus précisément, il a promis de mettre fin aux guerres américaines au Moyen-Orient. Sauf que les guerres ne se sont pas terminées ; au contraire, le président s’est bien vite mis dans les rails, exactement comme son prédécesseur.

Et puis M. Donald Trump a été élu, lui aussi en promettant plus de « remue-ménage » et de réformes. Il se proposait de mettre en place une nouvelle politique étrangère et d’achever ces guerres coûteuses et inutiles. A peine une semaine s’était écoulée depuis son élection que lui aussi tripatouillait en plein dans l’arnaque de la « défense »… qui n’est en réalité rien d’autre qu’une manière de transférer de l’argent et du pouvoir entre les mains d’initiés armés.

Non seulement M. Trump a suivi le mouvement… mais il est allé plus loin, déployant des troupes américaines sur 149 opérations rien que cette année — un nouveau record en matière d’ingérence à l’étranger. Au lieu de restreindre le flot d’argent vers ces gens, Trump l’a augmenté — de 70 Mds$.

Des déclarations d’impôts en format cartes postales ?

Pour ce qui est des impôts, le candidat Trump avait promis une réforme qui permettrait de réduire la déclaration d’impôts à un format carte postale. Qu’en est-il aujourd’hui ? C’est exactement comme la nouvelle politique étrangère. Après les élections, la proposition a disparu dans le marigot de Washington.

Il y a ensuite eu la tentative de supprimer Obamacare. Là encore, le projet a disparu, les initiés des deux partis oeuvrant pour protéger le système.

A présent, incapable de ralentir les dépenses, que ce soit au niveau national ou international… l’empire est en route pour son rendez-vous avec l’Histoire : le destin qui attend tous les empires… et chacune de nos enveloppes charnelles.

Tout le monde sait sans doute qu’on ne peut pas dépenser éternellement plus qu’on ne gagne. Dépenser l’argent des autres, en revanche, est une habitude difficile à perdre. Et aucun des initiés du Deep State ne veut l’abandonner.

Le système ne peut donc pas se réparer lui-même. Les électeurs sont impuissants. Les véritables décideurs font tous partie du complot. Résultat : ils ont recours à des fraudes qui ont fait leurs preuves — rogner les pièces, remplacer les métaux précieux par des métaux de base, faire marcher la planche à billets… et désormais, prêter de la fausse monnaie aux grandes banques.

Nous n’avons pas encore abordé un chapitre assez piquant : la complicité des économistes et de la Fed.

De faux économistes répugnants

Un véritable économiste est un observateur. Il tente de comprendre comment les choses fonctionnent en les regardant.

Un faux économiste est un activiste. Il veut du pouvoir, du statut et de l’argent — comme tout le monde — et il est prêt à mentir, tricher et voler pour les obtenir.

En prétendant qu’il peut mieux faire marcher une économie, il ment.

En manipulant les taux d’intérêt… et les marchés… c’est-à-dire en remplaçant la découverte honnête des prix par leur manipulation, il triche.

Et en inondant le monde d’argent bidon (qui termine en grande partie dans les poches de ses amis et compères mais aussi dans les siennes propres), il vole.

Il obtient une place confortable à l’université. Il écrit un best-seller sur « les inégalités ». Il explique pourquoi les riches sont d’affreux jojos… pourquoi il nous faut une devise plus souple et des taux plus bas… pourquoi les autorités devraient creuser le déficit… et pourquoi il faut augmenter le taux directeur de la Fed.

S’il a de la chance et s’il se montre persuasif, il est titularisé… ou bien invité à siéger à la Fed…

… ou encore, on met son portrait en couverture du TIME, avec la légende « héros ». Ensuite, s’il n’a absolument aucune dignité ou vergogne, il écrit un livre d’auto-congratulation intitulé Mémoires de CriseThe Courage to Act, « Le courage d’agir », en anglais, ce qui illustre pleinement sa lâcheté exaspérante ainsi que la grandiloquence permanente et répugnante de toute sa profession.

Pardon… nous nous laissons emporter…

Ah oui, nous décrivions le rôle de la Fed…

Pourquoi la Fed suit-elle le mouvement ? Pourquoi ces économistes aident et encouragent le vol ?

Nous l’avons déjà expliqué. Toutes ces abominables notions — « relance »… « dépendance aux données »… « gestion de la demande » — ne sont que des sornettes. Elles permettent à un économiste intelligent de donner l’impression qu’il sait ce qu’il fait. Mais ce ne sont que des sottises.

La véritable histoire est plus simple, plus vieille et plus sordide : c’est un casse de plus. La plus grande dévaluation de l’Histoire.

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