Trouve-t-on groupe d’homo sapiens plus intelligent sur la planète ? Ou de toute l’histoire ?
Nous parlons des économistes de la Fed, bien entendu.
Non seulement ils ont évité la Grande dépression par pure absurdité… donnant à l’économie une dose supplémentaire de ce dont elle avait clairement trop — de la dette. Mais ils ont également organisé le progrès de l’économie de manière à éviter de retomber dans la normalité.
Les génies sont aux commandes de la Fed
D’où tenons-nous cette estimation affûtée ? Des économistes de la Fed eux-mêmes, bien entendu. Bloomberg :
« La décision de la Réserve fédérale américaine de retarder les hausses de taux d’intérêt a contribué à amortir le choc économique causé par une hausse rapide des coûts de l’emprunt pour les entreprises US entre la fin de l’année dernière et le début 2016, selon les économistes de la Fed de New York.
‘En maintenant les taux fédéraux à leur niveau bas, le FOMC est parvenu à largement compenser l’effet du resserrement des conditions financières sur l’économie’, écrivaient les auteurs, en référence au Federal Open Market Committee — qui fixe les taux –, dans un poste de blog sur le site de la banque mercredi ».
Ce sont des génies. Cela ne fait pas le moindre doute. C’est pour cette raison qu’ils sont aux commandes… et nous non. Ils sont l’élite. Ils contrôlent le Deep State. Ils ne paient peut-être pas le violoniste… mais ils choisissent la chanson quand même. Tant mieux pour eux ! Qui sait quels prix nous découvririons si nous étions laissés à nous-même ?
L’une des caractéristiques les plus attachantes des classes dirigeantes, c’est leur confiance inébranlable en leur propre opinion |
Quatre décennies perdues
L’une des caractéristiques les plus attachantes des classes dirigeantes, c’est leur confiance inébranlable en leur propre opinion. En dépit de preuves inépuisables de leur grossière incompétence, les élites au pouvoir tiennent leurs positions… et ne lâchent pas leurs confortables sinécures.
Voilà maintenant sept ans que nous traversons la « reprise » supposément organisée par les universitaires de la Fed. Pour un coût estimé entre 4 000 milliards et 10 000 milliards de dollars, les Etats-Unis sont arrivés à un taux de croissance de la moitié environ de ce qu’il était il y a 40 ans — avant l’arrivée d’internet et de la devise basée sur la dette, censés libérer l’économie de ses entraves terrestres.
Et grâce à ces gardiens du bien commun, 99% des familles aux Etats-Unis ont désormais moins de richesse qu’avant le début de la crise de 2008.
Attendez… il y a pire.
Il s’est écoulé 45 ans depuis que les universitaires se sont emparés du contrôle de l’argent américain. Sur ces quatre décennies et demi, combien de progrès financier pensez-vous que la famille moyenne a fait ? Approximativement zéro.
Oui, l’Institut Levy a fait une étude. Elle nous dit ce que nous soupçonnions déjà. Neuf personnes sur 10 aux Etats-Unis ont à peu près les mêmes revenus aujourd’hui qu’au début des années 70. Cela fait quatre décennies perdues, grâce aux autorités — sans le moindre progrès du bien-être du peuple américain (si l’on exclut les merveilles de la technologie) depuis que le nouveau système monétaire a fait son entrée en scène.
A suivre…