La Chronique Agora

La Fed d’Alan Greenspan n’a rien à voir avec la création monétaire (?!?)

▪ J’avais fait un rêve. Un rêve merveilleux, magique, où de jolies starlettes hollywoodiennes faisaient de tout pour me séduire, pour qu’en échange je leur donne le rôle principal dans mon prochain blockbuster, La Réserve fédérale dévore tout cru des danseuses de pole dance aux seins nus et extermine le reste d’entre nous par la même occasion.

C’est pourquoi le film avait initialement pour titre La Réserve fédérale vous dévore vous et vos enfants, lentement

Il s’agit d’une histoire triste de folie monétaire dans laquelle la Réserve fédérale crée une quantité astronomique d’argent et de crédit. C’est peut-être même tragique. C’est pourquoi le film avait initialement pour titre La Réserve fédérale vous dévore vous et vos enfants, lentement.

Ce titre pourrait être plus ou moins tragique, tout dépend de la façon dont vous considérez vos enfants. Ils grandissent comme des parasites mutants insatiables, exigeant toujours plus de vous, comme de "l’amour" et du "temps de qualité". Ils vous demandent d’aller les chercher chez le dentiste ou de les emmener à un stupide entraînement de foot alors que ce qu’ils veulent VRAIMENT est que vous déboursiez des sommes de plus en plus importantes d’argent et de dettes fastidieuses à subvenir à leurs besoins, année après année après année, devenant de plus en plus revêches, jusqu’à ce que vous ne puissiez plus vous souvenir d’une époque dans votre vie où vous n’étiez pas malheureux et où vous ne vous demandiez pas tout haut : "O mort, où est ton aiguillon ?" Une plaie, ces enfants, par bien des aspects.

Et puis plus tard, lorsqu’ils sont adultes, ils veulent revenir "à la maison", amenant avec eux leurs conjoints et leurs propres enfants, pour laisser leur voiture garée dans votre allée, branchée sur VOS rallonges électriques et utilisant VOTRE électricité pour chauffer leur couverture électrique la nuit et faire fonctionner leur stupide plaque chauffante toute la journée, tapant à la porte pour utiliser la salle de bain, ou demandant de la nourriture ou que sais-je encore. Il y a toujours quelque chose.

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Le 16 octobre dernier, notre spécialiste vous recommandait une valeur en pleine fusion-acquisition… Le 21 octobre, le dossier a franchi une nouvelle étape… Les marchés se sont réveillés… Et le cours a grimpé de +40%.

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Mais de toute façon je me suis rendu compte que le titre n’était pas des plus heureux et pouvait être mal compris. Il ne rendait pas le message essentiel, qui est : comment le prix des choses, en particulier la nourriture et l’énergie, augmente à cause de la création excessive d’argent et de crédit et comment cela détruit les gens et l’économie.

▪ Un message essentiel
En fait, ce n’est pas vrai. Le message essentiel du film est qu’il contient de nombreuses scènes où des jeunes femmes très dénudées se pavanent, uniquement vêtues de leur scandaleuse lingerie. A cela aucune raison particulière, excepté celle de cibler essentiellement la population masculine adolescente pour, peut-être, gagner quelques dollars sur ce film.

Néanmoins, l’AUTRE message essentiel est que le prix des choses augmente effectivement lorsque la masse monétaire augmente. Par exemple, la masse monétaire n’a cessé d’augmenter depuis 2003, pour choisir une année au hasard, et aujourd’hui le prix d’une entrée adulte dans un parc Disney augmente encore, à environ 100 $, soit le double du prix de 2003.

Réfléchissez bien si vous envisagez de prendre votre retraite

Réfléchissez bien si vous envisagez de prendre votre retraite ! En douze années d’expansion de la masse monétaire et de hausse constante des prix, les prix ont doublé ! Et si vous vivez encore douze ans, les prix doubleront encore ! Ouille ! Comment CELA impacte-t-il la somme d’argent que vous économisez chaque année ?

J’ai vaguement lu quelque chose quelque part, sur le site du Daily Reckoning [version américaine de La Chronique Agora, ndlr.]. Il s’agissait d’une interview d’Alan Greenspan, le monstre satanique qui a initié cette "folle création de cash et de crédit" en 1987. Si je me souviens bien, on lui a posé la question sur la mode actuelle de déplorer de grandes disparités dans la richesse, une petite minorité de personnes possédant une écrasante majorité de la richesse totale, alors que la vaste majorité des gens possède peu, voire pas de richesse.

▪ Quoi ?!?!?
Entre nous soit dit, vous n’auriez aucune richesse si vous capituliez face à vos enfants qui se plaignent continuellement de votre avarice, vous qualifiant de père le plus détestable du monde juste parce que vous ne leur achetez pas un nouveau jouet, ou vêtement ou des "traitements" médicaux prescrits par quelque charlatan qui croit que leurs problèmes sont mentaux et sont tous causés par le fait que je sois moi dysfonctionnel et clairement fou, devenu incohérent depuis que je sais que cette damnée Réserve fédérale a créé et crée encore tant d’argent supplémentaire et de crédit et les choses terribles, horribles qui vont avoir lieu à cause de cela. Comment cela pourrait-il ne PAS me rendre fou ?

Mais ici n’est pas le lieu pour parler de quel père et époux minable je suis. Revenons à la grande disparité de la richesse. Greenspan a répondu (attention !) que la Réserve fédérale n’avait "rien" à voir avec cela. Quoi ?!?!? Je n’en reviens pas !

Cela me prouve que je serais bien incapable d’interviewer quelqu’un qui affirmerait de telles stupidités parce que j’aurais poussé un rugissement, sauté sur la table, l’aurait attrapé par le col pour rapprocher son laid petit visage du mien et lui aurait hurlé de la plus forte Voix Outragée de Mogambo (VOM), tout en lui postillonnant à la face, ce qui rend d’autant plus la scène dégoûtante et surréelle — j’aurais hurlé : "mais alors d’où viennent donc les océans d’argent et de crédit, pour d’abord créer puis faire monter les prix, de toute cette soi-disant ‘richesse’, si ce n’est de cette damnée Réserve fédérale, qui est le seul endroit d’où cela peut venir, espèce de petit menteur ?"

Naturellement, il bégaierait et se tortillerait et tenterait ce célèbre double langage à la Greenspan et alors je rirais — hahahaha ! — bien fort — avec un mépris maximum ! — face à sa vile trahison.

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