La Chronique Agora

Qu’est-ce qu’on fait, alors ?

richesse

Bon, ce n’est pas tout ça, cher lecteur, mais qu’est-ce qu’on fait ?

Eh oui : la récession semble s’installer, comme nous l’expliquait Philippe Béchade hier :

« Le PIB de l’Eurozone a chuté de 0,6% et de 0,5% dans l’Union européenne (27 pays) au quatrième trimestre 2012, d’après Eurostat ».

« L’économie française s’est contractée de 0,3% (comme en Angleterre) après une croissance de 0,1% au troisième trimestre : cela donne une croissance zéro pour l’ensemble de l’année 2012 ».

« La véritable mauvaise surprise vient de l’Allemagne dont le PIB a reculé de 0,6% sur les trois derniers mois de l’année. L’Italie s’enfonce elle aussi toujours plus profond dans la récession avec -0,9%, alors que les consommateurs ont littéralement cadenassé leur porte-monnaie durant les fêtes — et les entreprises n’investissent plus ».

A côté de ça, les banques centrales luttent contre la dette… par encore plus de dette, en faisant passer l’impression monétaire et les dépenses à tout va pour la panacée universelle. Comme le résumait Bill, « nous avons tendance à penser que l’argent par hélicoptère va arriver. Les drones aussi. Les politiques monétaires sérieuses et les gens honnêtes, quant à eux, se feront descendre ».

Alors je répète, que faire ?

Que peut faire un investisseur individuel soucieux de préserver son épargne — et de la développer — dans les conditions actuelles ?

Il y a bien sûr toute l’approche patrimoniale : investissements immobiliers, optimisation fiscale, etc.

Mais il y a aussi… l’audace, selon moi. Celle d’aller voir un peu plus loin, de rechercher les vrais gisements de valeur, de dénicher des entreprises auxquelles on croit réellement, dont on accompagne le développement sur le long terme.

Des tendances extrêmement porteuses sont en train de se mettre en place — vous pouvez en découvrir une par ici d’ailleurs. Elles ne concernent pas forcément la France, ni même l’Europe — mais elles n’en sont pas moins solides… et potentiellement pleines d’opportunités de gains.

Finalement, il y a peut-être quelques raisons de se réjouir : la crise et les difficultés pourraient faire en sorte qu’on revienne enfin à une approche saine et raisonnée de l’investissement — au lieu de suivre aveuglément les tendances dictées par des intervenants qui ont manifestement perdu tout contact avec la réalité.

Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

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