La Chronique Agora

L’ère de la croissance forte est-elle révolue ?

croissance

Les révolutions industrielles passées se reposaient sur l’utilisation toujours plus intensive des énergies fossiles, dont l’utilisation est en baisse. Quelles conséquences pour la croissance à venir ?

Nous en sommes au septième jour du témoignage de Dieu, dans le procès qui L’oppose à l’Homme.

Nul repos aujourd’hui, pour la suite de Son témoignage.

Hier, Il nous a rappelé que la Terre n’est pas neuve, et que la dernière extinction de masse, il y a 66 millions d’années, a entraîné la disparition de 75% des espèces vivantes. Mais aussi que ces plantes et d’animaux n’ont pas juste disparu : ils ont nourri d’autres plantes ou animaux, ou ont fini par se transformer, après des millions d’années dans le sol, en charbon ou en pétrole.

La découverte d’une manière d’utiliser ces ressources naturelles par l’industrie a permis une « poussée de croissance » inédite… un progrès qui n’a jamais été reproduit depuis.

Désormais, tout fonctionne de près ou de loin grâce à ces énergies fossiles, les utilise d’une manière ou d’une autre.

La question qui reste à se poser est donc : est-ce qu’un tel progrès pourra être reproduit ?

Que vous faut-il de plus ?

Permettez-moi de vous poser une question :

Une fois que vous possédez une voiture, un micro-onde, et un souffleur de feuilles mortes…

Que vous faut-il d’autre ?

Quelle est la différence entre un tracteur Allis-Charmers de 1970 et un John Deere ou Massey Fergusson de 2021 ?

Est-ce que la climatisation de la cabine le rend plus efficace ?

Ou juste plus confortable ?

Voici la révélation : la poussée de croissance provoquée par la Révolution Industrielle est peut-être un événement unique.

L’Angleterre, l’Amérique, l’Allemagne, le Japon, la Chine, partout où elle a été utilisée, les gens ont bénéficié d’une forte impulsion.

Une fois que vous aurez utilisé tous les combustibles fossiles, que ferez-vous ?

Vous ne pouvez utiliser qu’un certain nombre d’usines et de tracteurs, de camions et de tractopelles. 

Et après ?

[Nous interrompons Dieu, brièvement, pour insérer notre propre témoignage car nous avons observé ce processus depuis les premières loges.

Lorsque nous avons acheté un ranch, en Argentine, il n’y avait pas de moteur à combustion, là-bas. Pas un. Et pas d’électricité, non plus. Les labours, les cultures et les récoltes, tout se faisait avec des chevaux et des mules. C’était très pittoresque mais peu productif.

Nous avons introduit des machines modernes : tracteurs, moissonneuses, panneaux solaires. Immédiatement, la production a augmenté. Davantage de foin, davantage de bétail, davantage d’oignons, et davantage de raisin.

Mais cette progression s’est déroulée sur 24 mois. Et puis c’était fini : la production n’a plus augmenté au cours des dix ans qui se sont écoulés, depuis.

Mais revenons à Dieu…]

Autrement dit, en puisant dans Mon énergie stockée, vous avez pu accomplir des progrès plus vite que jamais auparavant.

La Chine a été la dernière grande économie à vivre cette « poussée de croissance », en passant du stade préindustriel au stade postindustriel en moins de deux générations.

Mais voilà, les taux de croissance n’ont pas accéléré éternellement mais temporairement, seulement.

A présent, la machine ralentit au sein de presque toutes les économies entièrement modernes.

Devinez quoi ? L’utilisation des combustibles fossiles également.

Selon le Forum économique mondial, qui fait mon travail :

« La consommation de combustibles fossiles américaine est à son plus bas sur 30 ans. »

Qu’est-ce que tout cela veut dire ?

Que votre grande poussée de croissance, animée par les combustibles fossiles, est révolue.

Des promesses coûteuses

Attendez…

Cette limite stricte n’a peut-être pas autant d’importance, sauf que… votre démocratie dépend de la croissance.

Prenons votre système de Sécurité sociale, par exemple.

Il n’a de sens que si chaque génération en retire plus qu’elle n’y contribue.

Sinon, autant qu’elle économise elle-même de l’argent.

Jusqu’à présent, les prestations de la Sécurité sociale pouvaient augmenter, grâce à l’augmentation de la population (plus de « contributeurs » au système) et à la croissance économique (à mesure que la société s’enrichissait, elle pouvait se permettre de verser des pensions plus élevées).

Cette attente consistant à avoir quelque chose pour rien s’est ancrée dans tout le système.

Les politiciens ont promis de plus en plus de « trucs gratuits » aux électeurs de tous âges, en comptant sur la croissance pour y parvenir.

Partir à la retraite plus tôt.

La gratuité des soins médicaux.

L’éducation gratuite.

Des chèques de stimulus.

Des indemnités de chômage additionnelles.

Des aides au logement, alimentaires et au transport.

Pas plus tard que la semaine dernière, Chicago a adopté un « revenu de base », à 500 $ par mois, pour 5 000 foyers ayant des revenus faibles.

La fête est finie

A présent, les « parents » – ha ha ha – n’ont plus assez d’enfants.

Comme la poussée de croissance alimentée par les combustibles fossiles est révolue… à laquelle il faut ajouter des guerres, des renflouements et des arnaques… toutes les principales économies ont désormais des dettes et obligations qu’elles ne peuvent honorer, ou du moins pas de manière honnête.

Toutes devraient faire défaut, soit directement en ne remboursant pas et en réduisant les « transferts », soit indirectement, via l’inflation monétaire.

Toutes ont choisi l’inflation, comme solution la moins honnête.

Au lieu d’obtenir ce qu’on leur a promis, autrement dit, les humains lambda vont se faire plumer encore plus.

Ils devront tout payer plus cher.

Ils n’en seront pas ravis.

Vous vous souvenez de « l’insurrection » au Capitole, le 6 janvier dernier ?

Eh bien, vous nous n’avez encore rien vu.

Conclusion ?

Vous avez dédaigné Mes limites.

Vous vous êtes moqués de Mes lois.

A présent, vous allez en subir les conséquences.

La guerre. La révolution. La faillite. L’hyperinflation.

Tout cela va arriver.

Et, non, l’IA, la 5G et le « métavers » ne vous sauveront pas.

Lundi, Dieu remontera à la barre une fois de plus pour expliquer pourquoi.

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