La Chronique Agora

EOG : à Bakken, les rumeurs valent de l’or… noir !

Matt Insley

▪ Achetez la rumeur, vendez l’info. Voilà comment gagner de l’argent aujourd’hui sur les marchés qui connaissent une évolution rapide.

La "machine à rumeurs" fonctionne à plein régime dans le domaine pétrolier ces jours-ci. Croyez-moi lorsque j’affirme que bon nombre des opportunités de profits que vous découvrirez dans ces lignes sont parfois plus que de simples rumeurs.

Je voudrais partager avec vous une rumeur en provenance du Midwest américain et concernant le pétrole. Si elle se révèle être vraie — ce qui est à mon avis fort probable — nous avons là une opportunité certaine de profits…

Les faits, rien que les faits
Avant d’en arriver là, regardons un peu la situation. Le gisement de Bakken dans le Dakota du Nord, un site essentiel du boom pétrolier du Midwest, voit sa production augmenter à un rythme très élevé. A la dernière vérification, on s’attend à ce que la production de Bakken atteigne plus d’un million de barils par jour — ce qui représente 12% de la production américaine de brut.

Ce n’est pas un simple feu de paille…

Une telle hausse demande du temps, de l’argent, du travail et de l’ingéniosité — vous trouverez tout cela dans la mode éphémère au centre-ville de Williston, dans le Dakota du Nord, qui est le coeur de la région de Bakken.

Vous trouverez beaucoup de pétrole dans les prairies mais également beaucoup de rumeurs.

Lors de mon dernier voyage à Williston j’ai entendu toutes sortes d’histoires fantastiques, vous ferez aussi bien que moi le tri sur ce qui est vrai ou non — le Walmart du coin est l’un des 10 magasins qui a le plus d’activité des Etats-Unis ; le McDonald de la ville est le deuxième plus grand après celui de Times Square ; si on se rend de l’autre côté de la ville, les routes ont des ornières de 10 cm.

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Turbulences boursières, volatilité, retournements inattendus, krachs…
PERTES INCONTROLABLES : PLUS JAMAIS CA !

Vous pouvez maîtriser les marchés — et votre portefeuille… et cela en seulement 20 minutes par semaine. Tout est expliqué dans cette vidéo.

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Mais je peux vous dire ce que j’ai vu de mes propres yeux : le restaurant mexicain Taco Joint local paie 15 $ de l’heure ; les rues sont encombrées de camions ; le trafic est si dense qu’ils ont installé des feux de signalisation temporaires ; le parking de l’Applebee’s local ressemble plutôt à un concessionnaire de poids lourds, etc.

On voit qu’il y a beaucoup d’histoires qui se racontent. Certaines sont vraies. D’autres moins. Toutefois, si vous tombez sur une rumeur "vraie" assez tôt, elle peut être très lucrative. Ce qui nous ramène à la rumeur dont je voulais vous parler…

▪ Un e-mail qui peut rapporter gros
Fin décembre, j’ai reçu un e-mail d’un lecteur du Dakota du Nord. Pour résumer, il me disait que l’entreprise qu’il suit a atteint un rendement de 100% en moins d’un an sur ses puits, elle a amélioré ses techniques de complétion, a commencé à enregistrer moins d’épuisements par puits, a augmenté son nombre de puits sur toute la superficie de son site et elle détiendrait sept des 10 meilleurs puits de Bakken.

"[Cette entreprise] semble avoir super bien calculé son coup", conclut l’e-mail.

Ne sont-ce là que des rumeurs ? Des on-dit ? Voyons cela de plus près…

Après m’être penché sur cette histoire, la plupart si ce n’est tous les faits mentionnés ci-dessus ont été confirmés par les données de l’entreprise. Voilà qui pourrait être la rumeur lucrative que nous recherchions.

Cette entreprise s’appelle EOG Resources (EOG.)

Actuellement deuxième producteur de Bakken (après Continental), EOG propose un potentiel de croissance stupéfiant dans le Midwest. Elle travaille dans le bassin de Bakken, dans le bassin Permien et à Eagle Ford.

Si l’on en croit la machine à rumeurs du Midwest, EOG présente un CV impressionnant — et il semblerait que 2014 sera une autre année de croissance exceptionnelle de la production. De nouveaux procédés de fracturation (utilisant plus d’étapes et plus de sable), des coûts contrôlés (grâce à du sable de fracturation provenant de son propre approvisionnement), des taux de déclin plus bas, une hausse des rendements.

Par exemple, le taux de "production initiale" sur 30 jours d’EOG s’établissait en moyenne, en 2012, à 894 barils par jour. En 2013 ce chiffre a grimpé à 1 337, soit une hausse de 49% de la production initiale par puits. Remarque : EOG possède également sept des 10 puits les plus productifs (production initiale) de Bakken.

Si l’on considère tous ces atouts, vous ne serez guère étonnés que je pense qu’EOG est capable de rembourser 100% de ses puits en un an.

Cette entreprise avance vite dans le Midwest. Avant que la rumeur ne s’étende, vous voudrez peut-être acheter quelques actions vous-même.

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