▪ « Sans réglementation ni incitation financière nous ne gagnerons pas la bataille du climat ».
Bigre… Il y a une bataille du climat, avec des canons anti-grêle dans les vignes, des canons à neige dans les stations de sports d’hiver et des canons à eau pour calmer les foules de migrants qui fuient les bombardements des canons précédents ?
Plus d’un millier de dirigeants sont à Paris actuellement pour un sommet climat au Palais de l’Unesco. Et Antoine Frérot, le président-directeur général de Veolia, s’exprime à ce sujet dans Les Echos du 20 mai.
et la guerre, c’est généralement les hommes qui y partent |
« Après avoir inventé l’économie carbonée qui altère le climat de la planète, l’homme saura-t-il la ‘désinventer’ ? Et arrivera-t-il à stabiliser la hausse des températures à 2°C ? C’est l’enjeu de la COP 21, la conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris fin 2015 », nous explique Antoine Frérot. Visiblement, sa prose n’a pas été relue par son service de communication qui aurait dû préciser « l’homme, la femme et toutes sortes de bipèdes intermédiaires sauront-ils… » plutôt que « l’homme » ce qui est sexiste et contraire à la parité. Mais tant mieux, après tout, il s’agit d’une guerre — et la guerre, c’est généralement les hommes qui y partent.
L’important est qu’Antoine Frérot a des intérêts dans cette bataille. Veolia vend des « solutions climat ». Plus Veolia en vend et plus il fait de profits, enfin on l’espère pour cette société. Vend-il des canons à eau, à neige, des brumisateurs, des ventilateurs et des climatiseurs ? Non, plutôt des services concernant les traitements de l’eau ou des déchets. Des marchés publics financés par nos impôts. Il « ressource le monde », nous dit sa vidéo promotionnelle.
« Sans incitation financière ni réglementation ambitieuse, il est illusoire d’espérer gagner la bataille du climat. Mesdames et Messieurs les diplomates qui préparez la COP 21, faites-nous un bon accord et nous vous ferons une bonne économie à bas carbone ».
Ce qu’Antoine Frérot veut, ce sont des aides pour sa belle entreprise — des aides financées par le contribuable qui bien entendu craint le réchauffement climatique en raison d’une émission de CO2 produite par les hommes, les femmes et tous les bipèdes intermédiaires. Il ressource le monde avec nos impôts. « Qui pollue paie et qui dépollue est aidé ». Voilà qui est juste, non ?
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Non. Car cette belle théorie du réchauffement climatique pour cause d’activité humaine n’a jamais été prouvée, que des travaux scientifiques respectables du Met Office britannique datant d’octobre 2012 l’infirment même.
▪ Plus du tout de traités, de sommets ou fonctionnaires ?
Comme le rappelle opportunément le Petit traité d’anti-écologie à l’usage des lecteurs méchants qui vient de paraître aux Belles-Lettres :
« Eh oui, rappelez-vous : d’après les données, la tendance générale montrait un réchauffement de près de 0,75°C depuis 1880, et certains scientifiques soutenaient que cette augmentation des températures allait s’accélérer, allant jusqu’à 5°C de plus d’ici à fin 2099. Horreur, catastrophe et îles englouties ! Mais avec les dernières données récoltées en plus de 3 000 points sur toute la planète, il va être plus difficile de propulser les politiques ‘anti-carbone’ et subventions massives à des secteurs de production énergétique ‘alternative’, structurellement déficitaires ».
il n’est nul besoin de fonctionnaires, de subventions, d’impôts, de diplomates, de sommets, etc |
Maintenant pour ceux qui ont un tout petit doute et qui aimeraient aider les ours polaires à la dérive, les méduses engluées dans des sacs en plastique et avoir leur part dans un combat écologique, il n’est nul besoin de fonctionnaires, de subventions, d’impôts, de diplomates, de sommets, etc.
Supposons par exemple qu’une entreprise « responsable », très impliquée dans le « tous ensemble sauvons la planète » consigne son emballage en verre ou en plastique (vous savez ce matériau issu de pétrole, lui-même issu de la macération multimillénaire d’arbres engloutis par une catastrophe écologique d’origine non humaine vu que les bipèdes ne massacraient pas la planète pour cause d’inexistence). Bref, supposons…
Achète qui veut.
Jette qui veut.
Rend pour percevoir sa consigne qui veut.
Recycle qui veut. Par exemple on peut imaginer que quelques sans-dents soient incités à ramasser les objets consignés et délaissés par les riches afin de les monnayer à leur profit.
Vous me direz qu’avec de telles solutions, de nombreux fonctionnaires, climatologues, lobbyistes, collecteurs d’aides publiques… seraient obligés de partir à la pêche — ce qui pourrait être dangereux pour la planète et la survie des poissons, sans compter la surconsommation de vers de terre qui pourrait mettre en péril la qualité des sols. Je vous l’accorde. Mais cela reste à prouver.