La Chronique Agora

Et si ces vieux papiers avaient vraiment de la valeur ?

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Loupe

Parmi tous ces vieux papiers que vous trouvez dans votre grenier, oubliés depuis des lustres, figurent peut-être des titres anciens tels que les emprunts russes, ottomans et chinois. Ne les jetez pas avant d’avoir lu ceci !

Ils ont ruiné vos grands-parents… mais ces derniers les ont quand même conservés et transmis à vos parents ! A présent, vous les avez entre les mains.

Au fil des décennies, les détenteurs des emprunts russes, ottomans et chinois ont oscillé entre panique, désespoir, puis regain d’espoir.

Ces différents titres ont tous un point commun : ils représentent une dette publique dont le service a cessé d’être honoré après que le régime politique qui les avait émis ait été mis à bas.
Pour les emprunts tsaristes, c’est évidemment la chute du tsar et l’avènement de Lénine lors de la révolution de 1917 qui est à l’origine du défaut de paiement des intérêts et du capital.

Concernant les emprunts chinois, c’est un fait quasi-identique survenu après la Seconde Guerre mondiale : l’accession de Mao Zedong au pouvoir et le basculement du pays dans le communisme.

Dans ces deux cas, les nouveaux dirigeants ont refusé catégoriquement de reconnaître la dette contractée antérieurement.

Pour les emprunts ottomans, c’est un peu plus compliqué ! L’Empire ottoman éclate après la Première Guerre mondiale et l’on voit émerger une myriade de pays indépendants dont le principal est la Turquie. A ce stade, la bonne volonté demeurait : ils promettaient tous de rembourser. C’est effectivement ce qu’ils ont fait durant quelques années, puis progressivement plus rien, en dépit du fait que la dette est toujours juridiquement existante et reconnue par ses émetteurs…

Les Russes ont payé un peu… les Chinois ont payé davantage… mais pas encore aux Français !

En 1999, les porteurs d’obligations de la Russie tsariste ont reçu une maigre compensation que les associations de défense veulent voir comme un premier geste d’indemnisation, une provision en quelque sorte.

Quant aux emprunts chinois, les porteurs anglais ont déjà reçu une indemnité substantielle, il y a quelques années ; on peut donc espérer qu’il s’agisse d’un premier pas vers le règlement de la question avec la France…

En fait, pour tous ces vieux emprunts russes, ottomans et chinois, sachez que des procédures menées par des associations discrètes mais actives, ainsi que des initiatives diplomatiques, sont toujours en cours !

Quand les « assos » ne lâchent pas le morceau, que pouvez-vous espérer ?

Mais que pouvez-vous décemment attendre de ces vieux papiers encore présents dans de nombreux patrimoines de familles françaises ?

J’ai rédigé un nouveau livre intitulé Emprunts russes, ottomans et chinois – Analyse juridique & fiscale pour répondre à cette lancinante question. D’abord en faisant le point sur chaque dossier obligataire. Puis en analysant les perspectives politiques, diplomatiques, économiques et juridiques pour chaque ligne de titres russes, ottomans et chinois.

Avec ce livre, vous pourrez déterminer la valeur vénale de vos vieux titres et maintenir l’origine de propriété qui est un élément capital si une indemnisation – même partielle – devait aboutir, comme on a pu le constater avec les obligations de la Russie.

[NDLR : Etablir une déclaration ISF, organiser une donation ou une mutation, négocier une expropriation, sortir d’une indivision : autant de cas où vous devez savoir bien évaluer vos titres de société, votre patrimoine immobilier et foncier. Comment faire ? Les différentes méthodes que vous pouvez employer et comment les utiliser à votre meilleur profit, tout est dans notre rapport La juste évaluation. Vous serez guidé pas à pas et vous aurez toutes les clés en main pour négocier avec le fisc, vos associés, les membres de votre famille. Pour vous le procurer, c’est ici.]

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