▪ L’indicateur Ifo mesurant le "climat" économique dans la Zone euro est un indicateur avancé hautement estimé par les analystes financiers. Cet indicateur signale un remarquable redressement. Au deuxième trimestre 2015, l’indice a atteint son niveau d’avant le déclenchement de la crise financière mondiale, largement supérieur à sa moyenne sur le long terme. L’évaluation de la situation et les données économiques à six mois s’éclairent sensiblement.
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Dans la Zone euro, la croissance économique devrait atteindre, cette année, 1,5% en termes réels. L’Ifo constate que l’activité économique dans la Zone euro (ligne bleue sur le graphique ci-dessus) connaît une reprise déjà perceptible. En 2015, on prévoit un taux d’inflation moyen de 0,6%, tandis qu’à moyen terme, d’ici à 2020, la prévision est de 2%.
C’est l’Allemagne qui contribue principalement à cette amélioration |
C’est l’Allemagne qui contribue principalement à cette amélioration qui, graduellement, s’étend aussi aux trois autres grands pays de la zone — France, Italie et Espagne. L’évaluation de la situation est moins favorable pour la Grèce, l’Irlande, l’Autriche et le Portugal. Dans tous les autres états membres l’évaluation reste positive de façon générale.
▪ Attention au cours de l’euro…
Le PIB de la Zone euro s’est amélioré au premier trimestre de 0,4% par rapport au dernier trimestre 2014. En Allemagne, le PIB a augmenté de 0,7% au quatrième trimestre 2014 et de 0,3% au premier trimestre 2015. L’Espagne (0,9% au premier trimestre), la France (0,6%), les Pays-Bas et le Portugal (0,4%) sont au-dessus de la moyenne. La Lituanie, la Grèce et la Finlande ont signalé une croissance négative.
Néanmoins, le secteur des exportations de la Zone euro pourrait souffrir dans les mois qui viennent car la baisse du dollar américain n’a pas continué. Si l’euro revient à son cours de la fin de l’année, l’avantage concurrentiel sur les marchés mondiaux sera perdu.
Par ailleurs, quelques points d’interrogation subsistent quant au futur développement économique américain qui pourrait se révéler plus faible que prévu jusqu’à présent, et sur l’économie mondiale qui présente de nombreux déséquilibres.
La question se pose de savoir si la politique monétaire ultra-expansive de la BCE est toujours appropriée |
Cependant, au regard de l’index du climat des affaires pour la Zone euro, la question se pose de savoir si la politique monétaire ultra-expansive de la BCE est toujours appropriée. Une politique de taux d’intérêts zéro, de rendement obligataire extrêmement faibles et d’achats d’obligations par la BCE pour 60 milliards d’euros chaque mois (ou même plus) ressemblent beaucoup à une sur-stimulation.
On voit bien que cette politique monétaire n’est pas basée sur la moyenne de la Zone euro mais seulement sur la situation des pays de la périphérie sud — ce qui a pour conséquence d’avoir totalement arrêté tout effort de réforme de la politique budgétaire.
▪ Conclusion
Depuis sept ans, l’indice du climat économique et les perspectives de développement économique de la zone euro n’ont pas été aussi favorables. L’essor économique devient déjà autonome dans certaines régions. Il serait, dès lors, approprié de planifier une normalisation progressive de la politique monétaire visant la neutralité, ni restrictive, ni expansive.