Les marchés actions atteignent des sommets inouïs… et pendant ce temps, les élites continuent de s’acheter du temps en faisant tourner la planche à billets.
« Lorsque les campagnes électorales sont financées par des entreprises, des syndicats et des sottises caritatives, l’avenir est exclu. »
– George Gilder
Cette semaine, inspiré par George Gilder… nous relions des points importants.
Parlons un peu d’actualité, avant cela.
Le marché boursier US tel que représenté par l’indice Wilshire 5000 – qui suit la valeur de marché de toutes les actions américaines activement cotées aux Etats-Unis – est désormais à des niveaux « inouïs ».
En pourcentage du PIB, les actions ont atteint près de 200% – un record historique.
Cela ne concerne pas que les grands noms. Le Russell 2000 – qui suit les 2 000 actions les plus petites du Russell 3000 – a gagné plus de 50% depuis novembre.
Cela malgré le fait que quatre de ces entreprises sur dix perdent de l’argent.
Et puis il y a le pauvre Gabe Plotkin, de Melvin Capital Management. Il a gagné près de 850 M$ en 2020… mais ensuite, il s’est retrouvé piégé dans le brouhaha entourant GameStop et a perdu 460 M$. Ça s’en va et ça revient, n’est-ce pas ?
Un fait choquant
Eh bien, c’est digne du Grand livre des records : une BULLE réelle, sans-le-moindre-doute, certifiée.
Comme nous le savons puisque nous ne sommes pas né d’hier, toutes les bulles éclatent. Elles ne gonflent pas à l’infini. Elles enflent… puis quelque chose arrive pour les percer. Et paf ! C’est fini.
Stephanie Pomboy, de MacroMavens, a été interviewée sur Fox News la semaine dernière. Selon elle, le ratio PIB/capitalisation boursière habituel est de 80% environ.
En d’autres termes, les actions ne devraient valoir que 80% du PIB – et non 195% comme actuellement.
Pour revenir à un niveau normal, le marché boursier devra être divisé par deux.
D’après Stephanie Pomboy, ce pourrait être pour bientôt… alors que les tendances inflationnistes dont nous parlons dans nos Chroniques ces derniers jours s’accélèrent.
« Il faudrait des augmentations relativement modestes de l’indice des prix à la consommation (IPC) mensuel pour atteindre ou dépasser les 4% sur un an glissant en mai. Un tel gros titre choquera beaucoup de monde sur les marchés. »
Ce pourrait être là l’épingle que la bulle attend. Cela pourrait causer une panique à la vente… suivie bien entendu par une panique d’impression monétaire.
Nous verrons…
Le vrai rôle du gouvernement
En attendant, nous revenons à notre thème actuel en soulignant qu’un krach boursier n’est en fait pas une mauvaise chose. Ce qui est déséquilibré doit être rééquilibré d’une manière ou d’une autre. Peu importe que les prix des actions soient bas ou élevés… seul compte le fait qu’ils soient vrais.
Et comme pourrait le dire Scarlett O’Hara, c’est à cela que sert demain. Qu’on le veuille ou non, le lendemain arrive… à peu près à la même heure tous les jours.
Mais il faut laisser l’avenir – avec toutes ses innovations, évolutions et surprises – se produire.
C’est là que le gouvernement entre en jeu – dans son vrai rôle.
Qu’il soit contrôlé par les républicains ou les démocrates, il agit au nom des super-élites – ceux qui ont le plus à perdre – pour empêcher l’avenir de se produire.
Comme un dictateur vieillissant qui met ses rivaux en prison, le seul avenir que les élites toléreront est celui qui les laisse riches et puissantes.
Toute autre option doit être retardée… faussée… et déviée.
C’est précisément pour cela que les planches à billets sont chauffées à blanc en ce moment.
A suivre…