La Chronique Agora

Les élites conçoivent en secret un New Deal mondial

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Dans les années 1930, les élites affirmèrent que le New Deal ferait sortir les Etats-Unis de la Grande Crise (ce qu’il n’a pas fait). Aujourd’hui, on reparle d’un New Deal. Derrière un jargon technocratique obscur se profile un impôt mondial.

A présent les élites affirment qu’un New Deal mondial est nécessaire pour sortir l’économie mondiale de la Grande Récession…

La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement vient de publier son rapport annuel. Sous le titre sirupeux de « Transformation structurelle pour une croissance inclusive et durable » il s’agit en fait d’un manifeste sans retenue pour un New Deal mondial.

« Un New Deal mondial devra sortir des standards des affaires commerciales. » Naturellement, ceci nécessitera « une coopération et des actions internationales efficaces. »

Mais encore ? Qu’entraînerait exactement un New Deal mondial ?

Des dépenses publiques à tout va. Des impôts jusqu’à la fin des temps. Des formalités administratives et des régulations à n’en plus finir. Une redistribution de la richesse mondiale. L’aide sociale. Dans cet extrait, les auteurs montrent leur amour des phrases interminables :

« Le train de mesures dans les économies développées devra combiner une orientation budgétaire proactive, à la fois sur les dépenses et l’imposition, avec des politiques de soutien monétaire et du crédit, des régulations financières plus fortes et des mesures de redistribution via une politique de revenus, une législation sur le salaire minimum, des mesures d’imposition progressive et des programmes sociaux favorisant les aides sociales.« 

Cela ressemble beaucoup au New Deal d’origine.

Le rapport exige également un retour à « l’Etat en développement » avec ses « politiques de transformation de la production » — jargon obscur pour désigner quelque chose de moins sympathique : le capitalisme de connivence.

Les « politiques de transformation de la production » est un exemple typique de charabia utilisé par les bureaucrates pour compliquer les mots simples. Or s’il est une chose qu’ils ne peuvent se permettre, c’est la transparence. Voici ce qui est dit sur « l’Etat en développement » – si tant est que vous parveniez à comprendre quelque chose à ce galimatias :

« Les politiques industrielles actives nécessitent une géométrie institutionnelle d’accompagnement, d’Etat en développement, de dialogue entre le gouvernement et les entreprises et de ‘mécanismes de contrôles réciproques’ qui assurent que le soutien de l’Etat se traduit en actions souhaitées par le secteur privé.« 

Notez bien les termes « contrôle, » « Etat, » et « actions souhaitées. »

Jim Rickards qualifie les rapports obscurs de ce type de « sifflets à ultrason » que les élites utilisent pour communiquer entre elles. L’information est ouverte au public. Mais seuls les initiés peuvent déchiffrer les messages codés cachés derrière ce charabia officiel.

Question : ces élites sont-elles en train de mettre en place leur plan ?

En avril dernier à Paris, les élites mondialisées ont conclu un accord sur le climat. Cet accord est sur le point de devenir obligatoire après que 31 pays l’ont officiellement adopté à New York mercredi dernier. Il pourrait être définitivement ratifié d’ici la fin de l’année.

Jim prédit que les institutions internationales utiliseront le changement climatique comme un paravent pour quelque chose de plus… sinistre :

« Le changement climatique est une plate-forme bien commode pour l’argent mondialisé et l’imposition mondialisée. C’est un moyen pour les élites de vendre leurs plans au public. C’est de l’inflation camouflée sous des vocables tels que ‘sauver la planète’, ‘justice climatique’ ou que sais-je encore… Si vous avez un problème mondial, alors vous pouvez justifier des solutions mondiales. Le but ultime ? Un plan fiscal mondial pour payer les infrastructures du changement climatique mondial avec de l’argent mondial.« 

Le but ultime ? Jim a dernièrement tiré la sonnette d’alarme sur les Droits de Tirage Spéciaux (DTS). Il s’agit de « l’argent mondial » du FMI et d’après Jim, les élites prévoient de l’utiliser pour remplacer le dollar dans le commerce mondial. Il affirme également que les élites mondialisées pourraient avoir recours à de « l’helicopter money » pour susciter leur chère inflation.


Lisez le livre de Jim Rickards, Le nouveau plaidoyer pour l’or, pour tout comprendre des DTS mais, surtout, sortir gagnant du grand bouleversement monétaire qui s’annonce. Non, l’or n’est pas mort et ce que Keynes qualifiait avec mépris de « relique barbare » sortira du placard. Cliquez ici pour en savoir plus.


Quel lien entre le changement climatique, les SDR… l’helicopter money… et un « New Deal mondial » ?

N’allez pas croire qu’il n’y a aucun lien entre le changement climatique et le système monétaire international. La directrice du FMI, Christine Lagarde, ne donne quasiment jamais de discours sur la finance sans mentionner le changement climatique. Même chose pour les autres élites monétaires. Elles savent que le changement climatique est le moyen d’un contrôle financier mondial.

L’accord sur le climat d’avril dernier pourrait n’avoir réellement été qu’un plan déguisé d’helicopter money. Dépenser pour des programmes et des infrastructures de réduction des émissions pourrait représenter près de 6 000 milliards de dollars par an, qui seraient financés par le FMI via l’émission de DTS.

Le rapport des Nations unies fait allusion au rôle accru du FMI – si toutefois notre connaissance du jargon bureaucratique est à la hauteur. Car le mandarin est plus facile à traduire que ce genre de phrase :

« Des signes montrent que des organismes internationaux tels le FMI repensent leur programme d’ajustement macroéconomique. La prochaine étape qu’ils doivent entreprendre… est d’étudier le large éventail d’actions nécessaires pour diversifier la structure et le niveau de sophistication de l’activité économique.« 

Clair comme de l’eau de boudin. Et ce n’est probablement pas par hasard…

Un New Deal mondial. Nous n’en sommes peut-être plus très loin avant que cela ne devienne réalité : une importante récession pourrait servir de prétexte.

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