La Chronique Agora

Elections US : rions un peu

Peu importe qui parle, ces jours-ci — les candidats ou les électeurs –, il est impossible d’écouter attentivement et de continuer à croire en la démocratie.

Nous ne nous occupons généralement pas de politique. Mais les Etats-Unis sont dans une année électorale… et la campagne actuelle est particulièrement distrayante.

C’est de la politique nue. Les candidats se sont débarrassés de leur tenue respectable ; nous les voyons tels qu’ils sont vraiment.

Sous nos yeux : le pire d’une espèce peu recommandable. Des préjugés bouffis… des idées politiques faibles et cagneuses… de la lâcheté ramollie… de la couardise… de la vulgarité.

Ils sont pires que ce que nous avions espéré… et pas mieux que ce que nous craignions.

L’un a vendu son âme au Deep State. Un autre semble ne pas avoir d’âme à vendre. Un autre encore dira n’importe quoi… puis niera en bloc.

Les lecteurs qui viennent de nous rejoindre doivent connaître notre position : les élections sont un rituel insipide. Elles n’ont pas grand’chose à voir avec la manière dont un pays est gouverné.

Nous observons la campagne électorale américaine comme on épie, au travers des branches d’un arbuste dans la jungle, une tribu de l’âge de pierre jetant des pucelles dans un volcan : nous doutons que ça empêche la prochaine éruption.

Quand l’humanité se lance dans des sottises aux enjeux élevés, il y a toujours de quoi s’ébaubir. Ou rire

Mais quand l’humanité se lance dans des sottises aux enjeux élevés, il y a toujours de quoi s’ébaubir. Ou rire.

 Perdant-perdant

La semaine dernière, nous avons lu une nouvelle étude sur les milliardaires.

D’où viennent-ils ? Comment ont-ils eu leur argent ?

L’étude révèle que les vieilles fortunes fondées sur la manufacture et le commerce sont en train de s’évaporer ; il y a moins de fortunes héritées qu’il y a 10 ans.

Qui devient ultra-riche à leur place ?

Les gens dans « la finance » ou ayant « des liens politiques ». Les initiés du Deep State, en d’autres termes. Oui, les électeurs peuvent s’exprimer sur le mariage gay ou l’uniforme à l’école — le Deep State n’en a cure.

Lorsqu’il s’agit de pouvoir et d’argent, en revanche… les électeurs feraient aussi bien de rester chez eux. Si un gros budget est en jeu, les lobbyistes, les zombies, les brasseurs d’argent, les filous en tous genres et les mythomanes tirent les ficelles.

Peu importe qui gagne — dans tous les cas, c’est l’électeur qui perd.

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