La Chronique Agora

L’élection américaine est une accumulation de perversion

Donald Trump deep state

Sans une monnaie permettant de limiter la croissance du crédit et donc les dépenses du gouvernement, les élections présidentielles sont une mascarade. Plus besoin de faire des choix. Le gaspillage n’a plus de limite.

Bloomberg nous informe que cette élection rend les gens fous…

Voici l’extrait en question :

« Selon une nouvelle étude réalisée par l’American Psychological Association [NDR : APA], plus de la moitié d’entre vous – dans les deux camps – déclare que cette élection de 2016 est une énorme source de stress.

‘Historiquement, le travail, l’argent et la situation économique figuraient en tête du classement’, indique Lynn Bufka, psychoclinicienne et membre de l’équipe ‘Stress in America’ de l’APA, qui étudie ce qui nous fait le plus ‘flipper’ depuis 10 ans’. A présent, c’est [l’élection] qui est en tête ».

Nous lisons le courrier des lecteurs, et nous savons qu’ils sont perturbés, eux aussi.

La moitié d’entre eux sont furieux car ils pensent que nous sommes tendre avec Hillary ou que nous sommes dur avec Donald. L’autre moitié s’attend à ce que nous révélions d’un jour à l’autre que nous soutenons Gary Johnson.

Hillary « l’Infirmière en Chef » [NDR : référence au personnage du film Vol au-dessus d’un nid de coucou] nous donne la chair de poule. Et « Donald le gros bêta » nous fait rire.

Lequel des deux fera-t-il le plus de dégâts ?

A vous de décider. Mais quel meilleur argument opposer à la démocratie populaire ?

Que Dieu nous préserve si l’un d’eux remporte la course aux présidentielles…

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Les nihilistes ont-ils besoin de s’assurer ?

La campagne électorale accapare tellement l’attention que des Martiens pourraient atterrir sur la pelouse de la Maison Blanche sans que personne ne s’en aperçoive.

Par contre, les instituts de sondage leur demanderaient pour qui ils ont l’intention de voter.

En attendant, jour après jour, les nuages s’accumulent et le paysage économique s’assombrit. Et personne ne s’en soucie.

Les bénéfices des entreprises sont en baisse pour le cinquième trimestre consécutif. Les marges bénéficiaires se contractent. La Chine dégringole. Deutsche Bank flanche. Mais les actions américaines continuent de rebondir autour de leur sommet.

Larry Summers, ce Je-sais-tout prétentieux, a proposé un plan permettant de garantir que le soleil brille continuellement. Selon Bloomberg :

« L’ex-secrétaire au Trésor américain, Lawrence Summers, a proposé l’idée de rachats d’actions permanents qui s’inscriraient dans une démarche permettant au monde développé de relancer les économies aux prises avec une inflation et une croissance trop faibles.

Parmi les propositions méritant ‘d’y réfléchir sérieusement’, figure un programme d’achat portant sur un « large éventail d’actifs, et réalisé de manière durable et continue’, a déclaré Summers lors d’une conférence donnée à la Banque du Japon, à Tokyo, vendredi. ‘Je ne suis pas disposé à effectuer une recommandation de politique monétaire à ce stade’, a-t-il indiqué plus tard aux journalistes. »

Le Financial Times est frappé d’insolation, lui aussi. Un article récent de Dan McCrum nous informe que l’or ne serait rien d’autre qu’une « fashion victim », et qu’un « sac de pièces d’or enterré dans le jardin est une sorte de police d’assurance pour nihiliste ».

Pourquoi un nihiliste voudrait-il d’une police d’assurance… et contre quoi s’assurerait-il ?

On ne sait pas. McCrum ne l’explique pas, préférant passer à côté de la plaque sur toute une colonne du quotidien couleur saumon.

La monnaie est l’une des grandes innovations de l’humanité. Et pendant des milliers d’années, l’or s’est révélé très utile à ce titre.

Il a permis que des échanges aient lieu entre personnes qui ne se connaissaient pas… ne parlaient pas la même langue… ne vénéraient pas les mêmes dieux ou ne dînaient pas à la même table.

Il n’a pas seulement permis les mouvements de richesse réelle au-delà des frontières, mais également à travers le temps.

Vous pouviez faire pousser du blé une année… le vendre pour une pièce d’or… et profiter des fruits de votre travail 20 ans plus tard.

La monnaie – surtout la monnaie-or, mais pas uniquement – a permis aux économies modernes d’exister. Et à présent, la véritable monnaie – l’or – pourrait bien être le seul moyen de vous protéger des Summers, Yellen, Clinton, Trump et consorts.

Une accumulation de perversion

Mais nous n’avons abordé ce sujet que pour rebondir l’air de rien sur la politique…

Vous savez d’ores et déjà ce qui a perverti l’économie : l’argent falsifié.

C’est comme si quelqu’un avait trafiqué les instruments de mesure du monde, altéré ses pendules, inversé les panneaux de signalisation et les saisons.

Les informations que nous sommes sensés retirer des prix – comptabilisés en monnaie – étaient complètement fausses. Les erreurs se sont accumulées. Les mauvais calculs ont proliféré. Des accidents sont arrivés.

Et à présent… qu’est-ce que cette élection de 2016, si ce n’est une gigantesque accumulation de perversion, d’erreurs, de mauvais calculs et d’accidents ?

Quelle en est la cause ?

Personne ne le sait très bien. Mais nous pouvons désigner un principal suspect : ce même argent falsifié qui a perverti et corrompu l’économie.

Fondamentalement, le conservatisme consiste à reconnaître qu’il existe des limites au temps, aux ressources, aux compétences et au bon jugement.

Nous ne disposons pas d’un temps infini. Autrefois, nous comptions sur de véritables conservateurs, pour nous aider à éviter de gaspiller un temps et un argent précieux en guerres bidon, projets fondés sur le copinage, ou programmes pleins de vent.

Mais si vous retirez ces limites, le conservatisme n’a plus aucun sens.

Pourquoi opérer un choix difficile entre la Guerre contre la Pauvreté sur le territoire national et la Guerre au Moyen-Orient, si vous n’y êtes pas obligé ?

Pourquoi équilibrer le budget si vous pouvez emprunter autant que vous le voulez… et que les taux d’intérêt continuent de baisser ?

Pourquoi stopper le stimulus monétaire si la fête peut se prolonger éternellement ?

« Les déficits importent peu » a affirmé Dick Cheney, néo « conservateur ».

Sans or pour limiter la croissance du crédit, l’endettement s’est emballé. En l’absence de vieux conservateurs pur-jus, respectant la tradition, temporisant et permettant de réfréner le gouvernement, ce dernier est devenu fou. De même que les compères, pouvant désormais agir sans limite et s’en sortir impunément. Et comme il ne restait plus aucun véritable conservateur susceptible de contrecarrer les idées fantasques du Deep State d’Hillary Clinton, l’élection de 2016 s’est transformée en grotesque mascarade.

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