Le crédit bon marché a fait croire que tout était possible : plus de consommation, plus de gaspillages, plus de guerres. Mais malgré des statistiques économiques flatteuses, l’américain moyen, lui, a vu son niveau de vie baisser.
Il semblerait que, pour l’américain moyen, l’économie actuelle ne fonctionne plus.
Ses revenus baissent. Son endettement augmente. Il travaille plus pour rester au même niveau.
En 1976, il fallait qu’il travaille 990 heures pour acheter un pick-up Ford F-150. 40 ans plus tard, il doit y consacrer 1 220 heures de labeur.
Plus pour son argent ?
Mais les économistes affirment qu’il en a plus pour son argent, avec le pick-up actuel.
Ils corrigent les prix en utilisant les approches dites hédoniques afin « d’ajuster la qualité des biens ». Cela leur permet de nous dire qu’un pick-up actuel coûtant 26 000 dollars vaut, en réalité, 36 000 dollars. Voire plus.
On achète un ordinateur portable à 1 000 dollars… et hop… on récupère 2 000 dollars de puissance informatique.
Les économistes n’ont que les chiffres à la bouche. Et leurs chiffres ne sont que mensonges.
En se servant de leurs faux chiffres de l’inflation, ils faussent les chiffres de la croissance du PIB, via, entre autres, l’indice du coût de la vie et les obligations du Trésor indexées sur l’inflation (TIPS).
D’après USA Today, en 2017, les versements mensuels de la Sécurité sociale augmenteront de cinq misérables dollars, alors que les cotisations à Medicare vont flamber d’au moins 149 dollars par mois.
Un chiffre estomaquant
Nous avons demandé à notre expert, Nick Rikke, de recalculer un peu tout cela.
Que se passerait-il, lui avons-nous demandé, si l’on calculait le taux d’inflation comme cela se pratiquait sous le mandat de Reagan ?
Et que se passerait-il si le PIB actuel était corrigé d’un taux d’inflation plus honnête ?
« Oh là ! » s’est exclamé Nick.
Cela donnerait une perte de 60% du PIB ‘réel’ (corrigé de l’inflation) depuis 1989.
Il y a bien de quoi s’exclamer… toute la croissance des 27 dernières années disparaît, remplacée par une dépression colossale.
Les économistes ont détruit l’économie. Le travailleur le sait bien.
Les arnaques du Deep State et de ses riches compères ont dérobé des milliers de milliards de dollars aux autres. Il existe également tout un vaste assortiment de cadeaux sordides, dissimulés dans une montagne de réglementations fédérales comptant 80 000 pages (la réglementation portant sur l’Obamacare, à elle seule, est huit fois plus volumineuse que la Bible !).
Ce millefeuille cache des milliers de choses. Et quelque part, au sein de la Grande Parasitocratie, se trouvent des lobbyistes et des initiés qui savent très bien où les trouver.
Mais le citoyen ordinaire s’est appauvri.
L’Etat, avec ses complices économistes, a corrompu notre argent… et tellement déformé les chiffres qu’il faudrait une forge, une enclume et un marteau pour les remettre d’aplomb.
Au milieu de ces chiffres mutilés, ils ont dissimulé une absurdité si monumentale qu’elle nous coupe le souffle : ils ne font pas la différence entre Enfer et Paradis.
So you think you can tell
Heaven from Hell
Blue skies from pain[Alors tu crois faire la différence
Entre Paradis et Enfer
Ciels bleus et souffrance]– »Wish You Were Here » [Si seulement tu étais là] Pink Floyd
« Plus » n’est pas la solution
Ils ne se sont pas contentés de dénaturer l’économie. Toute personne ayant regardé les débats présidentiels ne peut manquer de s’apercevoir à quel point notre système politique a également été perverti.
En gros, le crédit bon marché a laissé entendre que l’on pouvait tout se permettre.
Si vous pouvez tout vous permettre, vous n’avez pas besoin que ces vieux conservateurs grincheux vous disent « attendez »… « pas si vite »… et qui vous posent des questions gênantes, telles que : « Comment allons-nous payer cela ? »… « Qu’est-ce qui nous dit que cette mesure sera bénéfique ? »… et « Bon sang, pour qui vous prenez-vous, à vous mêler de la vie des autres, comme ça ? »
L’Etat et ses économistes sont incapables de dire si quelque chose est réellement bénéfique ou mauvais… mieux ou pire. Tout ce qu’ils ont, ce sont les chiffres de un à dix. Ils peuvent les dénaturer, déformer, retourner, mouliner… et les faire aller là où bon leur semble.
[NDRL : Comment, dans ces conditions, sélectionner les bons secteurs et les bonnes entreprises qui verront leurs chiffres d’affaires et leurs résultats progresser ? Des réponses ici avec 15% de rendement moyen sur votre PEA à la clé.]
« Plus » ou « moins ». Avec leur méthode simpliste, les économistes de l’Etat ont imaginé que « plus », c’était sûrement mieux : les gros chiffres, ont-ils pensé, sont bien mieux, en général, que les petits.
Alors ils font tout ce qu’ils peuvent pour encourager l’emprunt, les dépenses, la fabrication, l’utilisation, la force, les guerres et la destruction, la duperie, le gaspillage, les subventions, la prohibition : n’importe quoi, du moment que cela permet de créer des activités qu’ils peuvent mesurer, mal mesurer et nous induire en erreur.
Vous voulez recycler de vieux bâtons de séchoir à tabac ? Vous voulez vous occuper vous-mêmes de vos enfants ? Vous voulez rester à la maison, cultiver votre jardin, vous occuper de vos poules, mener la vie que vous voulez sans qu’un crétin de l’Etat vous dise ce que vous devez faire ?
Vous voulez vous asseoir tranquillement et réfléchir à ce qui est vraiment important pour vous et pour votre famille… et, peut-être, parvenir à la conclusion que ce « plus » n’est pas la meilleure façon d’atteindre le Paradis ?
Comment ? Vous ne voulez pas aller au centre commercial acheter quelque chose ? Mais qui êtes-vous donc ? Une sorte de cinglé ?