▪ Dites merci à la mondialisation ! Non qu’elle soit exempte de reproches, comme tout ce qui est humain, mais tout simplement parce qu’elle constitue un bouleversement totalement positif pour nos sociétés.
En effet, au cours des derniers 7 000 ans d’histoire, les guerres et les conflits n’ont pas cessé, car c’était à celui qui irait s’approprier le territoire du voisin, qui irait le conquérir…
Observez l’Europe pendant des siècles. Pas trente années sans guerres, famines ou épidémies… Aujourd’hui, avec la mondialisation, les réflexes ont changé ; tout le monde se rend compte que nous sommes sur « le même bateau » et que nous avons tout intérêt à la prospérité du voisin !
Cet état de fait constitue un bouleversement total dans l’histoire humaine, car des voisins riches et prospères nous achètent les produits que nous fabriquons et nous en vendent d’autres ; ils investissent leurs capitaux chez nous et nous plaçons notre argent chez eux pour gagner davantage.
Plus question d’aller les massacrer ou de les conquérir. Bien au contraire, nous tremblons pour nous-mêmes et notre économie si il leur arrive quoi que ce soit !…
__________________________
+102%, +210%, +253%…
Ce sont les plus beaux gains engrangés à ce jour par les lecteurs de Mathieu Lebrun… pour une performance globale de 52% — net des pertes et des frais.
Comment profiter de ses prochains conseils ? Il suffit de cliquer ici : étant donné les turbulences qui se préparent, la stratégie de Mathieu pourrait être un complément idéal pour votre portefeuille…
__________________________
Comme le disait Paul Valéry : « Les grands événements ne sont tels que pour les petits esprits. Pour les esprits plus attentifs, ce sont les événements insensibles et continuels qui comptent ». Et la mondialisation, dans son aspect « positif », en constitue un de poids qui est rarement souligné.
▪ Dites également merci aux marchés financiers !
Non qu’ils soient, eux aussi, exempt de tout reproche ! Simplement, si vous observez aujourd’hui de près ce qui se passe, vous remarquerez que nos gouvernements et nos banques centrales agissent parce qu’ils subissent leur pression.
S’ils n’existaient pas, nos politiciens prendraient tout leur temps et nous souffririons davantage.
Car ce sont ces mêmes marchés, tant décriés mais qui sont finalement nous et nos activités économiques lorsqu’on y pense un peu, qui sont en train de nous sortir de la crise mondiale dans laquelle nous étions plongés !
En effet, nos banques centrales se sont toutes rendu compte que la planche à billets était la seule solution pour sortir de cette crise en lieu et place de la rigueur et de l’austérité. Mais bien entendu, pour toutes ces banques centrales, la planche à billets devrait tourner au minimum car il faut contraindre tous ces gouvernements très dépensiers à faire quelques efforts !…
Mais lorsqu’un pays comme l’Espagne ou l’Italie menace de « décrocher », avec le risque de précipiter toute la planète dans un séisme via des marchés financiers qui réagissent dans la minute, les banques centrales n’ont pas le choix et « impriment » très vite les centaines de milliards de dollars et d’euros nécessaires pour juguler le problème qui survient…
C’est pourquoi nous pensons aussi que cette crise va petit à petit se trouver derrière nous.
En effet, depuis que la Banque centrale européenne a pris la décision de racheter les dettes souveraines « en direct », comme le font les Américains depuis longtemps maintenant, le scénario est des plus clairs :
Le moins de « planche à billets » possible…
Mais si un problème survient…
Impression…
Dès lors, petit à petit et « en dents de scie », c’est à une fin de crise mondiale à laquelle il faut s’attendre maintenant…
▪ Retour aux années 70 ?
D’ailleurs, notre conviction est la suivante :
Jusqu’à présent, nous étions très proches de la crise des années 30. Avec la planche à billets des banques centrales, nous allons passer très vite aux années 70, avec de la croissance et de l’inflation !
Et pour ceux qui se rappellent ces années-là, elles n’avaient rien d’épouvantable à vivre !
Nous irons même plus loin en affirmant que la masse monétaire dans le monde, que les économistes appellent « M3 », va devenir énorme…
En effet, les Américains et les Européens ont décidé, puisqu’ils ne peuvent pas rembourser leurs dettes, de les déprécier en faisant tourner « la planche à billets »… Ce faisant, ils déprécient la valeur du dollar et de l’euro ce qui leur permet de gagner des parts de marché à l’exportation.
En conséquence, attendez-vous à ce que la Banque centrale chinoise, pour ne citer qu’un exemple, agisse de même, car elle ne tolérera jamais une hausse du yuan pour perdre des parts de marché à l’export, et fera tourner sa planche à billets elle aussi, pour contrer la hausse de sa monnaie et régler en même temps ses problèmes intérieurs et notamment sa « bulle immobilière »…
Dès lors, c’est un nouveau cycle économique qui se présente devant nous, avec de la croissance et de l’inflation générées par les activités de banques centrales qui se feront concurrence entre elles. D’ailleurs, ce sera parfois à celle qui imprimera le plus !
La conséquence de cette activité va revaloriser les prix de l’immobilier partout dans le monde tout en dépréciant la valeur des crédits, les actions seront amenées à « flamber » car une partie de ces milliards « imprimés » vont se retrouver investis indirectement sur les marchés, et l’or et les métaux précieux possèdent un très bel avenir devant eux !
A contrario, ceux qui ne possèdent que des livrets A à la Caisse d’Epargne ou des contrats d’assurance-vie en euros à 3% vont payer chèrement cette sortie de crise, car 100 000 euros à 3% avec une inflation à 8% constitue la certitude de perdre 5 000 euros au minimum chaque année…