La Chronique Agora

Des zombies, encore des zombies, toujours des zombies

▪ Quelles sont les nouvelles ? Nous n’en savons rien. Nous avons passé les derniers jours en Floride. Personne ne sait rien, en Floride. Ils sont tous à la retraite, là-bas. Ils n’ont plus besoin de penser.

Et l’une des choses à laquelle ils ne réfléchissent guère, ce sont les guerres zombie. Vous savez ce qui est en train d’arriver. Le secteur productif de l’économie est dévoré vivant par le secteur zombie et improductif — dont bon nombre de ces retraités en Floride.

Le moment est probablement bien choisi pour faire une distinction. Il y a des retraités honnêtes… et des zombies. Ces derniers profitent des fruits du travail des autres — qu’il s’agisse d’allocations, de renflouages ou de contrats gouvernementaux.

« Attendez une minute », dites-vous. « On ne peut pas condamner quelqu’un qui vit d’allocations ! Après tout, nous contribuons tous au système. Ce n’est pas gratuit. Il faut le gagner ».

Absolument. Et nous ne condamnons pas les personnes qui vivent d’allocations. Nous disons simplement que certains d’entre eux sont des zombies. Ils prennent. Ils ne donnent pas. Peut-être ont-ils déjà assez donné, peut-être pas. Nous n’en savons rien. En Floride, il est difficile de différencier les zombies du reste de la population. Ils se traînent… ils bavent… ils semblent en mort cérébrale. Comment savoir ? Un zombie ? Un républicain ?

▪ Il faut lutter avec ses propres armes
« Nous vivons dans un drôle de monde », a déclaré notre fiscaliste la semaine dernière. « Voilà six personnes autour d’une table… qui passent des heures à faire des choses qui n’apportent rien à personne ».

Il se trompait sur ce point. Mais nous voyons ce qu’il voulait dire. Nous étions en train de nous battre contre les zombies. Quelle perte de temps — du moins pour l’économie productive et le bien-être général des gens qui en font partie. Mais c’est une manière extrêmement valable de passer son temps si on est attaqué par des zombies ! Il faut répliquer.

Nous répliquions en utilisant l’alinéa 16b, 5ème partie, paragraphes g-1… contre la règle numéro 1 456 telle qu’appliquée aux bénéfices anticipés d’une société à responsabilité limitée investissant dans des biens mobiliers non-alloués, non-amortis, soumis à la section 3612 telle qu’amendée dans la Loi de Finances de 1997 et re-modifiée à l’occasion des arrêtés subséquents dont nous avons perdu la trace ou dont nous étions parfaitement ignorant dès le départ.

Ou quelque chose comme ça.

Les zombies veulent nous prendre encore plus d’argent. Nous utilisons donc les armes des zombies eux-mêmes — le code des impôts — pour nous protéger. Au lieu de créer de la richesse… nous essayons simplement de la mettre à l’abri des zombies. Ni les zombies ni la lutte contre les zombies n’augmentent la richesse ou la prospérité globale du monde et de ses habitants. Mais ma foi, il faut se protéger aussi.

Dans un système mûr et dégénéré — qu’il s’agisse du socialisme, du capitalisme ou de quoi que ce soit d’autre –, la moitié de la population tente de vivre aux crochets de l’autre. Aux Etats-Unis, ils ont réussi. Plus de la moitié de la population reçoit de l’argent du gouvernement.

L’autre moitié est forcée de passer une bonne partie de son temps à tenter d’éviter les zombies. Ils emploient des fiscalistes pour les aider à réduire leurs impôts. Ils embauchent des avocats pour tenter de transmettre leur patrimoine à leurs héritiers plutôt qu’aux héritiers des zombies. Ils déménagent d’un état aux impôts élevés dans un état où ils le sont moins.

Et n’oublions pas le secteur financier. Renfloué par les autorités… subventionné par le crédit facile… lourdement réglementé — jusqu’à un tiers de chaque dollar, à Wall Street, est consommé par les zombies… au lieu d’être mis à l’oeuvre dans un secteur productif.

Et puis, dans une catégorie à part, on trouve le secteur de la « défense ». Le reste des zombies fait en sorte que l’économie aille en enfer. Le secteur de la défense, lui, pourrait nous envoyer tous en enfer.

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