C’est parti ! L’automne est la saison où les feuilles (d’impôts) tombent et la chasse (à la dépense publique par la Cour des comptes) est ouverte. Chaque année, cette chasse distraie mais le gros gibier de la Parasitocratie continue à prospérer.
Cette année la Cour des comptes se paye France Télévisions. Absentéisme, frais de taxi, … rien de nouveau. Dans l’audiovisuel, on aime le taxi. Vous vous souvenez des frais de taxis d’Agnès Saal, directrice de l’INA et directrice du Centre Pompidou ? Après six mois d’exclusion de la fonction publique, notre kleptocrate a réintégré le ministère de la Culture, où elle coule des jours heureux. Peut-être se sert-elle maintenant de l‘application Uber. Avec 40 000 euros de frais de taxis, Agnès Saaal n’était pas tout à fait dans la grille plus modeste de France Télévisions où, entre 2012 et 2014, 10 salariés ont consommé chacun annuellement entre 7 500 euroset 22 000 euros de taxi.
FENETRE DE TIR SUR L’OR !! L’or autour des 1 310 $ : est-ce votre dernière chance d’entrer à bon prix ? Si nous avons raison et que l’or atteint bien les 10 000 $… … Alors 10 000 $ investis dans ce que vous êtes sur le point de voir pourraient se transformer en 1 680 384 $. |
Comme d’habitude, une fois l’automne passé, les feuilles tombées et ramassées, les dossiers de la Cour des comptes sombreront dans l’oubli et se recouvriront de poussière.
En réalité, ces agissements de la kleptocratie sont anecdotiques.
Le vrai problème est ailleurs, c’est celui de la Parasitocratie. Un parasitocrate ne vole pas, il ne sera pas condamné ou « exclu de son corps d’origine » dans le cas où il est fonctionnaire. Vous en conviendrez, « exclu de son corps d’origine » est, pour un fonctionnaire d’une honnête et pure démocratie, un châtiment abominable, comparable à écartelé, roué, écorché sur la place publique pour un régicide sous l’Ancien régime.
Un parasitocrate échappe à cette abomination car il se contente de profiter tout à fait légalement d’un système qui le nourrit, qu’il protège et qu’il contribue à développer et sophistiquer.
Certains parasitocrates sont aussi kleptocrates, je vous l’accorde. Ainsi, Michel Sapin, ministre des finances a indument empoché une majoration de ses indemnités d’élu au titre de maire d’Argenton-sur-Creuse, « Venise du Berry ». Un trop perçu de 100 000 euros pour le ministre-maire et ses adjoints. « Une étourderie » selon notre ministre de l’Economie et des finances. On le croit bien volontiers : la gestion scrupuleuse du tiroir-caisse de la « Venise du Berry » ne doit pas être le premier souci de celui qui est en charge du budget et des finances de la France. Qu’il est difficile de cumuler…
Mais que sont ces indemnités volées aux contribuables berrichons par rapport aux lois Sapin qui organisent la spoliation des épargnants en cas de remontée des taux d’intérêt sur la dette française ?
Pas grand chose…
[NDLR : Que risque votre contrat d’assurance-vie en euro si les taux d’intérêt sur la dette française remontent ? La loi Sapin a prévu de protéger les assureurs et les remboursements ou avances pourraient être suspendus. Que faire, comment vous organiser pour protéger votre contrat ? Les réponses sont ici.]
Et que sont ces quelques milliers d’euro face à des lois liberticides prétendant rendre illégal l’usage des espèces, nous fermant ainsi les seules portes de sortie d’une banque véreuse ?
Moins que rien…
Le vrai gros gibier dangereux est la parasitocratie.
La « revue des dépenses » confiée aux corps d’inspection de l’administration (IGF, Igas) a fourni des milliers de pages de rapport pour proposer 400 millions d’euros d’économie.
Un récent sondage cité par Les Echos indique que près de deux Français sur trois souhaitent une baisse de la dépense publique.
Mais lorsqu’on évoque des mesures précises, la plus populaire qui est la suppression des 35h00, ne recueille que 35% d’avis favorables.
Tout ce qui concerne l’ingérence, l’omniprésence de l’Etat dans nos affaires privées laisse indifférent.
Imaginez une copropriété et un syndic.
Bizarrement, il semble que les Français copropriétaires pensent que plus ils donnent d’argent et de pouvoir au syndic, plus le budget de la copropriété sera élevé, plus leur appartement prendra de valeur.
Ils pensent que le syndic est mieux placé qu’eux pour décider des clés de répartition des charges, décider des travaux des parties communes et même privatives.
Dans ces conditions, le gérant empressé multiplie ses services, les travaux sans appels d’offre et le gaspillage…
Aux assemblées générales, le gérant sait que les copropriétaires avantagés par les clés de répartition qu’il aura habilement calculées lui donneront la majorité, un blanc seing sur sa gestion et l’impunité.