Les gens détenant richesse et pouvoir, le deep state, tentent d’utiliser le gouvernement afin d’en obtenir davantage. Ils veulent protéger ce qu’ils ont déjà et ils comptent sur Hillary Clinton.
En tant que lecteur de cette chronique, vous faites partie d’un groupe restreint et isolé.
Mais nous savons quelque chose qu’ignorent les autres.
Nous – et seulement nous, apparemment – comprenons la cause réelle de notre malaise économique.
Quel malaise, vous demandez-vous ?
Eh bien… comment l’économie la plus riche, la plus avancée technologiquement, et la plus sophistiquée s’agissant des sciences, a-t-elle pu s’arrêter net ?
Le rythme de la croissance économique baisse régulièrement depuis ces 30 dernières années. Selon certaines estimations, et après avoir pris en compte les effets de l’inflation, nous sommes revenus à des niveaux jamais enregistrés depuis la période précédant la Révolution industrielle.
Et de quelle façon cette économie si moderne, du 21ème siècle, a-t-elle appauvri le citoyen moyen ?
Lorsque vous mesurez l’inflation réelle, au lieu de vous en tenir aux chiffres bidons du gouvernement, le revenu moyen des foyers américains a baissé de 20% par rapport au début du siècle.
Et pourquoi notre économie moderne se concentre-t-elle entre les quelques mains des plus fortunés, de sorte que seuls les 1% les plus riches enregistrent une progression réelle ?
Peut-être vous posez-vous également une question dont la réponse est évidente. Pourquoi les plus riches et les plus puissants du pays soutiennent-ils de façon aussi écrasante Mme Clinton dans la course à la présidentielle ?
A toutes ces questions, une même réponse : suivez la piste de l’argent.
Deep State : Un butin Record
Mme Clinton lève des fonds record : 80 millions de dollars en un seul mois.
Les grandes entreprises, banques, contractants du secteur de la défense et les riches, tous mettent la main à la pâte pour faire en sorte qu’Hillary soit notre prochaine présidente.
Pourquoi ?
Parce qu’elle promet de préserver le statu quo.
Ça, bien entendu, c’est ce que le gouvernement fait toujours. Une économie libre est pour l’argent un endroit précaire. Elle est méprisée de tous, pratiquement, et des riches en particulier.
Dans un marché vraiment libre, le processus de « destruction créatrice » ne peut être contrôlé. De nouvelles fortunes se bâtissent. D’anciennes fortunes disparaissent.
Naturellement, les gens détenant richesse et pouvoir tentent d’utiliser le gouvernement afin d’en obtenir davantage… et de stopper ce processus de destruction créatrice. Ils veulent protéger ce qu’ils ont déjà. Voilà pourquoi le véritable rôle du gouvernement est de voir l’avenir et d’empêcher que cela ne se produise.
Hillary s’érige en Knud le Grand, en promettant de stopper le cours de l’histoire de l’économie.
Quel est le rapport avec l’argent ?
Posons-nous une autre question, plutôt : quelle est la source du butin de campagne de Mme Clinton ? D’où lui vient cette profusion d’argent ?
« Il vient des gens riches », me direz-vous.
Mais où ces riches ont-ils gagné tellement d’argent ?
Ah ! C’est là que cela devient intéressant.
Rappelons un peu le contexte : jusqu’à présent, au cours de ce siècle, seuls les riches se sont enrichis. Naturellement, ils tiennent à ce que perdure un système qui leur a procurés – à eux seuls – autant d’argent.
Anciennes fortunes, Nouvelles fortunes
Pour comprendre tout cela, la clé se trouve dans le système monétaire même.
Les dollars que vous dépensez aujourd’hui sont ceux que le Président Nixon a instaurés le 15 août 1971.
C’est à cette date qu’il est revenu sur cet engagement de l’Amérique selon lequel le pays convertirait en or les dollars de ses créanciers étrangers au cours fixe de 35 dollars l’once…
Aux yeux de tout le monde, le nouveau dollar de Nixon ressemblait à l’ancienne version. Il donnait l’impression de fonctionner comme le dollar l’avait toujours fait. Et c’est l’économiste le plus éminent de l’époque, Milton Friedman, qui a conseillé à Nixon de le mettre en place.
Ce fut subtil… évanescent : la différence entre l’ancien et le nouveau dollar est passée inaperçue pendant 40 ans.
Ancien dollar ? Nouveau dollar ? Qui s’en souciait ?
Même à l’heure actuelle, quasiment personne n’a la moindre idée de ce qui est arrivé. Mais, nous, cher lecteur, nous commençons à relier les données entre elles, à faire le rapprochement.
Voici la différence fondamentale : l’ancien dollar adossé à l’or représentait de la richesse déjà créée. Vous empochiez davantage de dollars en créant davantage de richesse.
L’argent, c’était de la richesse réelle.
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Mais les autorités avaient du mal à contrôler cet argent ancienne version. Elles disaient qu’il n’était pas coopératif. Qu’il était non malléable et tenace. Elles voulaient une autre sorte d’argent… et un dollar qu’elles pourraient manipuler (pour améliorer l’économie, bien sûr).
Et c’est ainsi que le nouveau dollar a été créé. Or ce nouveau dollar n’est pas basé sur la richesse mais sur le crédit.
Il n’est pas adossé à l’or. Et il n’est pas connecté à la richesse réelle de l’économie.
Au lieu de cela, il est créé par le système bancaire, sous forme de crédit. Le nombre de dollars en circulation augmente à mesure que les gens empruntent et s’endettent davantage, et non à mesure qu’ils s’enrichissent.
Plus ils empruntent, plus ils peuvent acheter. Cela a donné à l’économie un semblant de croissance et de prospérité. Cela a permis à des millions d’Américains d’augmenter leur niveau de vie, alors même que leurs salaires stagnaient.
Mais tout nouvel achat endettait un peu plus les gens.
Entre 1964 et 2007, le crédit a été multiplié par 50.
Et en 2008, la bulle du crédit a éclaté.
A suivre…