La Chronique Agora

Crise de la dette souveraine et crise économique : vivement la suite !

▪ Oui, cher lecteur, les marchés semblent avoir tourné la page. La semaine dernière a été désastreuse…

« Des chiffres de l’emploi [américain] moroses font couler les marchés, rapportait le Wall Street Journal.

Notre drapeau d’Alerte au Krach est hissé depuis deux semaines. Nous espérons que ça vous a été utile.

Jour après jours, les actions chutent. Et jour après jour, les mauvaises nouvelles pleuvent. La Grèce est au bord de l’effondrement. Les chiffres de la croissance US ont été révisés à la baisse. La confiance des consommateurs chute. Le chômage grimpe.

Le monde entier « devient japonais ».

Le pétrole est en baisse ; le Dow aussi. Le bon du Trésor US a dû se croire déjà à Tokyo ; son rendement est passé au niveau incroyable de 1,45%. On aurait dit une coquille de la part de Bloomberg.

Et l’or… a grimpé de 57 $.

Ouf !

▪ Mais que se passe-t-il ?
La Grande Correction se fait plus grande. Et les chances que les autorités paniquent — aux Etats-Unis ou en Europe — augmentent.

Rappelez-vous que la Fed travaille pour les banques. Et les banquiers savent qui est le maître, en fin de compte. Ils feront preuve de souplesse. Mais si le Dow passe sous les 10 000… et si le chômage US empire avant les élections de novembre… les autorités interviendront avec une nouvelle dose d’assouplissement quantitatif. C’est pour cette raison que l’or grimpe tant. Les investisseurs prennent peur. Ils savent qu’ils ne peuvent pas faire confiance à l’euro. Quant au dollar, ils n’en sont pas si sûrs…

Nous avons hâte de voir la suite !

▪ Pendant ce temps, une nouvelle bulle menace…
Quel sera le prochain secteur à entrer en ébullition… éclater… et s’effondrer ?

« Les prêts étudiants », déclare un nouvel ami, Barry Dyke.

Depuis le Grand nord… enfin, depuis le New Hampshire… Barry suit l’argent. Et il en voit une bonne partie échouer dans l’éducation.

Pourquoi ?

« Tout ça fonctionnait exactement comme les subprime« , a-t-il expliqué.

Les autorités ont financé le secteur des prêts étudiants. Elles l’ont garanti. Elles l’ont réglementé. Et elles n’ont pas remarqué — ce qui est bien pratique — qu’il prenait des proportions monstrueuses. Et lorsque tout ça éclatera… elles reviendront pointer du doigt en promettant de « réglementer » plus lourdement.

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