La Chronique Agora

Le scandale du « crédit participatif »

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En matière d’épargne, des gens incompétents souhaitent nous dicter notre conduite mais oublient de faire la police là où ce serait nécessaire.

Vous savez peut-être que le gouvernement actuel se démène pour « orienter » l’épargne des Français.

Les fourmis gauloises ne mettraient pas assez d’argent au service de l’économie productive, préférant l’immobilier, l’épargne sans risque au travers des livrets et de l’assurance-vie (la dette d’Etat) et délaissant les entreprises.

Le Figaro sur ce sujet :

« Le gouvernement veut mobiliser les bas de laine des Français pour en faire les armes de la reconquête économique. Une bataille menée en deux temps. A l’automne, la Loi de Finances a supprimé l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) et créé le prélèvement fiscal unique (PFU) – autrement dit la flat tax– à 30% des revenus de placements financiers. Au printemps, la loi Pacte portée par Bruno Le Maire devra, selon le premier ministre Edouard Philippe, ‘promouvoir l’épargne longue, davantage investie en actions, (pour) consolider le capital de nos entreprises’. »

Cette vision est étrange.

D’une part, elle montre l’aveuglement de nos interventionnistes. Si les Français se reportaient massivement sur les actions, l’Etat aurait du mal à financer ses déficits. Avant de pousser les Français vers les actions, le gouvernement devrait avoir la lucidité de faire le ménage dans son budget. L’assurance-vie en euros (la dette d’Etat donc) représente 1 620 milliards d’euros, à comparer à une dette publique d’environ 2 000 milliards d’euros.

D’autre part, ces mêmes interventionnistes poussent les épargnants vers une classe d’actifs (les actions) dont tout le monde sait qu’elle est actuellement surévaluée. Le B-A BA de l’investissement consiste pourtant à acheter bas.

Incompétence déclarée

Si vous consultez la déclaration de patrimoine d’Edouard Philippe, vous pourrez constater que le Premier ministre ne possède aucune action, aucune, même pas dans un fonds d’assurance-vie. Idem pour Bruno Le Maire. Rien – zéro – nada – même pas une participation dans le garage du beau-frère, ou le restaurant d’une cousine…

Comme d’habitude c’est « faites ce que je dis mais pas ce que je fais » et nos parasitocrates n’ont aucun enjeu dans les orientations forcées qu’ils donnent : gouvernement, autorités de contrôle et industrie financière ne risquent en effet rien en cas de krach des marchés actions.

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… Mais sans elle, aucune cryptomonnaie ne pourrait exister.

Ses applications sont infinies – tout comme les possibilités de profits :

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Pour tout savoir, cliquez ici – mais n’attendez pas pour agir : cette technologie est à un tournant de son évolution… et devrait connaître une envolée spectaculaire en 2018.

A La Chronique, nous nous méfions de l’épargne « intermédiée », c’est-à-dire confiée à des banques ou assureurs « trop gros pour faire faillite », donc irresponsables, et protégés par des textes de loi comme la loi Sapin. Ces textes ne sont pas faits dans l’intérêt de l’épargnant ou du simple déposant mais dans celui de l’industrie financière. Nous sommes au coeur du capitalisme de copinage.

En revanche, nous nous sommes intéressés au financement participatif – qui permet d’investir en direct dans les entreprises – que ce soit en capital ou en crédit et nous avons développé un service sur ce thème.

La règle de ces investissements est simple : des intermédiaires (sites internet) agréés par l’AMF soumettent des dossiers d’entrepreneurs cherchant à lever des fonds et les épargnants y souscrivent directement. Notre but est d’apporter un service de sélection de dossiers pour atténuer au mieux les risques de ce type d’investissements.

Pour en connaître plus sur ce club d’investissement sans intermédiaires, c’est ici.

En prêts, notre portefeuille actuel comporte 23 lignes, a une maturité moyenne de 46 mois et rapporte 6,50% par an.

Toutefois, nous nous sommes rendu compte que des institutionnels assoiffés de rendement venaient chasser sur ces terres. Comme nous interrogions un intermédiaire sur le fait qu’un dossier était financé dans un laps de temps très bref, nous avons reçu cette explication :

« … Nos projets connaissent effectivement des durées de collectes extrêmement courtes. Il se peut que lorsque vous ouvriez l’e-mail le projet soit alors déjà collecté. Nous réfléchissons actuellement à différentes solutions pour vous permettre d’accéder plus aisément aux dossiers.

Un fonds institutionnel prête effectivement sur nos dossiers depuis début janvier, mais ne prend uniquement que 50% sur les dossiers de financement supérieurs à 100 000 €. »

Le financement participatif est donc en train d’être siphonné par des institutionnels en quête désespérée de rendements dont ils sont privés par les manoeuvres de la Banque centrale européenne.

C’est bien regrettable que le gouvernement ne se penche pas sur ce dévoiement et sur les manoeuvres de la BCE plutôt que d’inventer de nouvelles usines à gaz avec ses amis banquiers et assureurs dont les rentes sont mises à mal par les fintechs.

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