▪ "Pacte de responsabilité", "visibilité", "plus grand compromis social depuis des décennies"…
Vous vous attendez à un commentaire de notre part sur les déclarations de François Hollande hier ?
Passez votre chemin, cher lecteur, je n’en ferai aucun — parce que ce n’était que ça : des déclarations. Des intentions, des mots… sans valeur concrète. Ce qu’il faut pour relancer l’économie française, ce n’est pas l’aide de M. Hollande, plus de plans, plus de lois, plus de ministres, plus d’experts.
Ce qu’il lui faut… c’est qu’on la laisse tranquille. Qu’on permette à la vraie demande de se dégager… et à la vraie offre de répondre. Que des tendances saines puissent repartir en toute liberté, au lieu de se voir brider, tailler, canaliser par des initiés qui ont pour priorité leurs propres intérêts — le maintien du statu quo et d’un système pourrissant.
Y a-t-il des chances que cela se produise sous l’administration de M. Hollande ? Non. Et ne faites pas l’erreur de croire que cela se produira davantage avec d’autres partis.
Voilà pourquoi je ne dirai rien (enfin… presque rien) sur la conférence de presse d’hier.
Ce qui me laisse dans un joli pétrin… vu qu’il n’y a pas grand’chose à dire non plus sur la séance d’hier !
▪ CAC 40, morne plaine
L’indice hexagonal a connu une séance très plate — une de plus –, terminant la journée d’hier sur une hausse de 0,26% et 4 274,20 points. Les autres grandes places européennes n’ont pas été plus à la fête avec +0,14% pour le FTSE à Londres et +0,32% pour le DAX à Francfort.
Aux Etats-Unis, la journée a été plus animée avec des trimestriels "meilleurs que prévu" (quelle surprise !) et des ventes au détail en hausse : +0,7% hors automobile, essence, matériaux de construction et services alimentaires, alors qu’on n’attendait qu’une hausse de 0,3%.
Cela a permis au Dow Jones d’engranger 0,71%, à 16 373,86 points, tandis que le S&P 500 grimpait de 1,08% pour atteindre les 1 838,88. Le Nasdaq de son côté a fusé de 1,69%, clôturant à 4 183,01 points.
Ce qu’il faut retenir de la journée ? Sans doute que les arbres montent désormais jusqu’au ciel…