La Chronique Agora

Bénéfices sur les déboires de la COP28

Les actions les plus performantes sont loin d’être les préférées de nos gouvernements…

Parmi certaines des actions les plus performantes de ces trois dernières années, vous trouverez trois sociétés dans l’un des secteurs en passe de disparition – néanmoins selon les déclarations des dirigeants.

Tandis que des sociétés orientées vers les énergies renouvelables comme Siemens Energy font appel aux gouvernements pour faire face à des pertes de milliards d’euros, des sociétés qui exploitent du charbon battent le marché à plate couture.

On peut citer Peabody Energy, qui a enregistré un gain de 735% sur les trois dernières années…

Ou Consol Energy, qui en a enregistré un de 1 681%…

Dernier exemple : Hallador Energy, qui a enregistré une hausse de 1 367% sur cette période.

Vous le voyez : la réalité ne suit pas les affirmations des dirigeants depuis des années. Les énergies traditionnelles – pétrole, gaz, charbon – ont le vent en poupe. La demande grimpe d’année en année.

La presse donne de l’essence à l’optimisme sur les renouvelables, mais en pratique, la hausse du nombre de panneaux solaires et d’éoliennes ne réduit pas la demande pour les autres sources d’énergies.

Notre équipe surveille les opportunités pour des profits grâce aux déformations de l’offre et la demande, en raison des interventions.

Vous connaissez, bien sûr, l’étendue de l’acharnement contre les énergies comme le pétrole et le gaz… et les ambitions des gouvernements sur les émissions de carbone.

En pratique, les actions de l’énergie continuent de profiter, grâce à la suppression de la découverte et de l’exploitation de gisements.

Des actions de producteurs de pétrole paient des dividendes élevés. Certains producteurs nationaux – qui sont les moins appréciés par les investisseurs – paient des dividendes de 10 ou 20% du prix actuel de leurs actions.

Les producteurs nationaux subissent les effets de la direction par les politiciens, avec le risque de mauvaise gestion et de connivence. Parfois, de bonnes surprises ont lieu. Dans le cas du producteur national de l’Argentine, YPF, la société vient de faire une hausse de 70%, avec la victoire de Javier Milei aux présidentielles.

Pas de frein aux fantasmes de renouvelables

Les programmes de subventions et de garanties ont encore trop peu d’impact, selon les experts des think tanks et des gouvernements.

En particulier, les sociétés d’éoliennes en mer souffrent de revers en Bourse, avec des milliards d’euros de pertes sur les opérations du secteur, rien que cette année.

Le tout représente un gouffre pour les capitaux et l’investissement.

Les pertes dans les renouvelables ne mènent pas à un retour à la réalité, puisque les dirigeants répondent avec encore plus de promesses de soutiens, sur le dos du contribuable…

Le secteur dépend tellement du crédit qu’une étude récente par Bloomberg indique que la hausse des taux d’intérêts, de 2021 à 2023, fait doubler le coût de la production via des éoliennes en mer !

L’explosion de la dépense sur les renouvelables va de pair avec une hausse des dépenses à l’avenir pour des subventions à la population, suite à des hausses de prix de l’énergie.

La crise de la réouverture dans les énergies (une hausse à la verticale des prix en raison d’un manque d’offre sur le marché) montre le fonctionnement du mécanisme.

D’abord, les choix des dirigeants mènent à des pénuries et des déséquilibres entre l’offre et la demande… et à une explosion des prix… puis, en réaction à la situation… le gouvernement crée des programmes.

Il distribue de l’argent !

Profits dans le transport d’énergies

Comprenez que, selon les chiffres que nous avons à disposition, l’industrie du transport d’énergies et de marchandise par mer possède, à présent, plus d’argent en trésorerie qu’à toute autre période de l’Histoire.

Ces trois années après les confinements représentent un coup de maître pour les entreprises de transport, avec des bénéfices monstres, plus importants que ceux des grandes sociétés technologiques comme Apple et Google.

En effet, la manne des super-profits dans le transport par mer a eu lieu, avant tout, dans le segment du transport de cargaisons en conteneurs.

En résultat, les affréteurs – les constructeurs de navires – travaillent à présent, quasiment à l’exclusif, sur la construction de porte-conteneurs…

Le coût de la construction de navires grimpe – d’une part avec la hausse des coûts des matériaux, et avec la demande pour les porte-conteneurs. Un transporteur de pétrole du type VLCC coûte à présent 120 M$, contre seulement 90 M$ avant les confinements.

Un autre facteur accroît la pression sur les chantiers de construction : les normes sur les émissions des navires.

L’Organisation maritime internationale, qui est sous la direction de l’ONU, crée des normes au fil des années sur émissions.

La pression culmine – selon nos estimations – dans une forte hausse sur le prix du transport des énergies à l’avenir.

A l’instar des sociétés de charbon, plus d’opportunités de profit sur les déformations de l’économie – dont les programmes du COP28 – émergent à l’horizon. Vous pouvez suivre les écrits de notre équipe pour plus de détails et analyses.

[NDLR : Retrouvez plus d’analyses sans concession – et des recommandations concrètes qui vous aideront à protéger votre épargne et votre niveau de vie : cliquez ici pour en savoir plus.]

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile