▪ Les débats entre partisans de l' »austérité », qui visent un endettement réduit à 0% du PIB, et partisans des programmes de relance de l’économie (deficit spending) sont toujours aussi intenses. Les adeptes du deficit spending (les pays latins dans la Zone euro, les Etats-Unis et le Japon) ont récemment repris le dessus en découvrant une nouvelle arme : la dévaluation de leur propre devise.
Ces derniers temps, la question suivante a été très sérieusement posée aux économistes : quel mal y a-t-il à s’endetter dans la mesure où la relance économique ainsi créée permet de faire baisser le chômage ? De la même façon, où est le problème si, avec le même résultat, la banque centrale finance la dette publique par l’achat d’obligations souveraines ?
Un dessin étant souvent plus parlant qu’un long discours, il suffit de se reporter au graphique ci-dessus pour se rendre compte des effets désastreux de telles solutions. Ce graphe représente la dette totale américaine, mais la courbe est la même pour la Zone euro, le Japon, le Royaume-Uni et de nombreux autres pays industrialisés.
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Depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, la dette totale financée par les marchés du crédit n’a fait qu’augmenter. Il y a 80 ans, cela a débouché sur la « Grande dépression ».
Aujourd’hui, les montants financés par les marchés du crédit sont bien plus élevés et, parce que les partisans du deficit spending sont majoritaires, vont continuer d’augmenter pour déboucher sur la prochaine crise.
▪ Ce que cela signifie concrètement pour les pays
Cette théorie a conduit plusieurs pays à la faillite, étranglés par un service de la dette démesuré. C’est ce fardeau qui écrase actuellement les pays de la périphérie sud de la Zone euro. Dans ces pays, le poids de la dette est tel que plus rien n’est possible pour combattre le catastrophique chômage de la jeunesse. Le manque de perspectives conduit automatiquement à des troubles sociaux graves.
Au Japon, par exemple, le retour à un taux d’intérêt « normal » de 2% signifierait que le seul paiement des intérêts de la dette nécessiterait 75% de la totalité des recettes fiscales.
Aux Etats-Unis, augmenter les taux d’intérêt à 2% reviendrait à accroître le service de la dette de 1 000 milliards de dollars. Le nombre d’Américains vivant dans la pauvreté et qui dépendent de l’aide alimentaire du gouvernement passerait rapidement des 47 millions actuels à 50-60 millions.
Conclusion : il est devenu très compliqué de résoudre le problème de la dette. L’endettement continu sur le dos des générations futures est irresponsable. Cette voie mène directement à la prochaine Grande dépression. La douceur de « vivre à crédit » est une drogue dangereuse. Les pays qui s’attaquent à ce problème sont les plus susceptibles de sortir renforcés en premier de la crise économique.