La Chronique Agora

Apple secoué, l’immobilier US décevant

▪ Journée mitigée sur les marchés hier… Côté européen, le CAC 40 s’est légèrement repris après la raclée de lundi — mais ce n’est sans doute qu’un rebond technique. Les investisseurs attendent les valeurs françaises au tournant de l’élection présidentielle.

Il faut compter aussi avec le fait que le conseil de politique monétaire de la Fed est actuellement en réunion ; ses conclusions seront publiées demain, notamment en ce qui concerne les taux d’intérêt. Il n’y aura sans doute pas de grande surprise… mais les marchés sont tout de même en attente.

Quoi qu’il en soit, le CAC 40 a enregistré hier un rebond de 2,20%, à 3 169,32 points. Parallèlement, Londres a grimpé de 0,78% tandis que Francfort reprenait 1,03%.

▪ Apple victime de prises de bénéfices, l’immobilier mitigé
Côté américain, la journée d’hier a été consacrée aux résultats trimestriels — souvent solides, ce qui a motivé une hausse des indices. Le Dow Jones, par exemple, a pris 0,58%, repassant le seuil des 13 000 pour l’honneur, à 13 001,56 points. Le S&P 500, de son côté, a avancé de 0,37%, à 1 371,97.

Seule discordance dans le concert haussier, le Nasdaq perdait 0,30% à 2 961,60 points. La raison de cette contre-performance ? Les inquiétudes sur le titre Apple, victime de prises de bénéfices quelques heures avant la publication officielle de ses résultats.

Le titre a repris du poil de la bête depuis ce matin, grâce aux annonces positives de la société… mais hier, il a pesé sur tout l’indice technologique américain.

Il ne faudrait pas en oublier les autres statistiques publiées hier aux Etats-Unis, notamment celles concernant l’immobilier — un secteur crucial pour la santé économique du pays. Selon l’Agence américaine du financement immobilier, le prix des maisons individuelles a grimpé de 0,3% en février — c’est la première performance positive en 10 mois.

Hélas, on apprenait parallèlement que les ventes de logements individuels neufs ont dégringolé de 7,1% le mois dernier… pour revenir à leur plus bas niveau en quatre mois.

▪ Et côté devises…
Il fallait noter une remontée de l’euro, passé à 1,3206 $ à l’heure de la clôture parisienne… pendant que notre vieil ami l’or remonte doucement, discrètement et sans effort : l’once cotait hier 1 649,50 $ au deuxième fixing de Londres, contre 1 638,75 $ le matin, et 1 629 $ la veille au soir.

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