Non, le bitcoin n’est pas condamné et il existe trois bonnes raisons pour soutenir la croissance de son cours.
Cette histoire n’est pas inventée, elle est parfaitement véridique. Ronnie Moas travaille depuis des années à Wall Street comme analyste financier et sa réputation n’est plus à faire. Il est souvent interviewé sur de grandes chaînes de télévision comme Bloomberg ou CNBC, sur lesquelles il est régulièrement invité comme spécialiste des valeurs technologique : Apple, Tesla, Amazon.
Cet homme n’est pas un professionnel de Bitcoin, il est même a priori très méfiant. Après l’incroyable arnaque financière de Bernie Sanders en 2008, Ronnie Moas s’attend à tout et reste extrêmement vigilant. Mais il décide tout de même d’aller voir de plus près. Et pas seulement par curiosité. Car en tant qu’analyste, il considère comme relevant de sa responsabilité d’essayer de comprendre les nouvelles tendances qui émergent et comment elles pourraient un jour influencer les marchés et toute l’économie.
De plus, il se sentait frustré : « j’ai vu Bitcoin depuis le banc de touche pendant des années, comme un voyageur qui arrive trop tard et regarde le train quitter la gare », avoue-t-il.
Il se lance alors dans les recherches et passe plusieurs mois à creuser le sujet. Fin juillet 2017, il publie un rapport de 122 pages tout à fait surprenant. La chaîne américaine d’informations CNBC en a même fait une vidéo.
50 000 $ en 2027
Je vous résume rapidement le propos :
Le marché de Bitcoin représente quelques milliards de dollars. Ce qui est absolument minuscule à côté de la masse gigantesque que représente l’ensemble des monnaies et des actifs en circulation, plus de 83 600 milliards de dollars.
Or il est convaincu que les cryptomonnaies soutiendront leurs performances et voleront des parts de marché aux autres actifs comme les actions, les obligations, les monnaies fiat et les métaux précieux. Transactions rapides, peu chères et quasi anonymes : tels sont les atouts de Bitcoin par rapport aux monnaies légales depuis sa création. Bien sûr, avec l’augmentation du nombre d’utilisateurs, des limites sont vite apparues.
Mais dans quelques années, dit Ronnie Moas, les graphiques de Bitcoin ressembleront à ceux d’Amazon, Apple, Tesla, Netflix, Google et Facebook aujourd’hui.
Ronnie Moas voit le prix du bitcoin monter à 50 000 $ en 10 ans :
« Je pense que nous sommes encore dans la première phase d’un match à quatre temps et que même si j’ai manqué des gains importants entre 2014 et 2016, il n’est pas trop tard pour entrer. »
[NDLR : Ne restez pas en gare en laissant le train partir. C’est maintenant qu’il faut revenir sur les cryptomonnaies. Notre spécialiste vous indique comment ; n’achetez pas un seul bitcoin avant d’avoir lu ceci.]
Trois bonnes raisons pour un potentiel de croissance très puissant
Comme avec Internet ou n’importe quel réseau, Bitcoin n’est utile que si d’autres personnes sont connectées au réseau, de sorte que le réseau doit surmonter le problème classique de la « poule et de l’oeuf » pour atteindre une masse critique.
Cependant, contrairement à Internet, le protocole Bitcoin est monétisé, de sorte que les utilisateurs deviennent les propriétaires des ressources du réseau. Ceci nous permet d’observer, sur une période prolongée, l’effet de réseau se dérouler en temps réel.
Et je veux vous donner trois raisons pour lesquelles Bitcoin garde un énorme potentiel :
1- Pour la première fois en 2017, le cours du Bitcoin a dépassé celui de l’once d’or. Bien sûr la capitalisation du bitcoin est encore toute petite comparée à celle de l’or. En effet, la valeur totale des réserves d’or équivaut à 200 fois la valeur totale des bitcoins en circulation. Mais justement, la croissance du bitcoin est exponentielle à mesure que les populations partout dans le monde se mettent à l’utiliser. Tandis que la capitalisation de l’or est en baisse. C’est un indice très important.
2- Les Etats-Unis ont abandonné l’étalon or en 1971. Désormais, c’est le dollar qui est la monnaie de référence. Problème : les gouvernements peuvent facilement diminuer la valeur d’une monnaie en imprimant de plus en plus de billets ou en créant de plus en plus de crédit. En revanche, la masse monétaire de Bitcoin est limitée mathématiquement à 21 millions d’unités. L’une des règles de base de l’économie est la suivante : lorsqu’il y a un stock limité d’un bien et que la demande augmente, le prix augmente également. Bitcoin est comme de l’or numérique. Une excellente réserve de valeur par les temps qui courent.
3- Enfin, la protection de la vie privée est incontestablement un droit humain. Mais c’est un droit menacé. Au moment même où les Etats organisent une surveillance généralisée et obligent les banques à dévoiler toutes les opérations de leurs clients, Bitcoin permet de retrouver un peu de cette liberté à laquelle tout le monde aspire légitimement.
Bref, nous commençons tout juste à comprendre les bouleversements que cette innovation peut engendrer.