La Chronique Agora

Alors que le monde vacille, le refuge idéal pourrait être un petit coin de paradis tropical

** La Terre a continué de tourner autour de son axe la semaine dernière… ou peut-être devrais-je dire vaciller. Alors que la crise du crédit s’est propagée de continent en continent, les démocraties occidentales ont suivi la trace des voisins socialistes de l’Est ou du Sud et ont nationalisé des pans entiers de leur économie, en particulier dans les domaines banquiers et financiers.

Il semble que les expériences récentes de régulations aux Etats-Unis, consistant à faire confiance aux sociétés et aux entreprises pour s’autocontrôler, n’aient eu pour résultat que fraudes, vols et abus monumentaux. Qui aurait pu le prévoir ?

Bien entendu, la politique économique des Etats-Unis n’a jamais vraiment été un capitalisme d’économie de marché. Dans une vraie économie de marché, il existe une compétition qui détermine les gagnants… et les perdants. Mais personne aux Etats-Unis ne peut tolérer de souffrir des conséquences de la cupidité et des décisions malheureuses.

Vous l’avez entendu de la bouche des deux candidats à la présidence la semaine dernière. Ils ont répété à qui voulait l’entendre que, dans leur administration, tout le monde serait gagnant, et que personne ne serait laissé de côté dans la souffrance ou l’échec.

C’est pourquoi il est acceptable pour les démocrates et les républicains d’apporter leur soutien à la plus grande redistribution de richesses de l’histoire – le passage d’un trillion de dollars des poches du contribuable à celles de sociétés qui fraudent, volent et abusent.

** C’est ainsi qu’est né… le "capi-socialisme". Un socialisme taillé sur mesure pour les affaires.

Mais ce "capi-socialisme" n’est pas pour nous, petites gens… Nationaliser le système de santé et d’assurance maladie, par exemple, serait une forme inacceptable de socialisme.

Mais partager les richesses entre les banques, les assureurs, les constructeurs automobiles et placer le gouvernement aux commandes… ça c’est vraiment capitaliste.

Je crois que je viens d’entendre Karl Marx pouffer de rire.

** Le nouveau président des Etats-Unis va hériter de la pire situation financière depuis la Grande Dépression. Vous pensez honnêtement que personne ne va être laissé de côté ? Chaque personne qui n’est pas déjà riche ou employée du gouvernement va souffrir, c’est évident. Les niveaux de vie vont régresser. Finis les 4×4, les demeures luxueuses et les festins. Place aux transports communs, aux trois pièces et aux macaronis au fromage.

Selon moi, cette nouvelle frugalité n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Je pense qu’il est grand temps que les gens se réveillent et cessent de vivre au-dessus de leurs moyens… contrairement à notre gouvernement.

** Mais comme on dit, "pense globalement et agit localement". Prendre soin de soi-même et de son propre petit coin sur cette planète est le moyen le plus sûr et le plus efficace de créer le genre de monde dont on rêve. La bonne nouvelle est que vous pensez agir localement dans n’importe quelle partie du globe si vous le souhaitez. Et dans beaucoup de ces endroits, le temps est magnifique, les taux d’imposition bas et vous n’avez pas à manger des macaronis au fromage tous les jours pour conserver votre budget à flot.

C’est ce que nous vous avons montré à International Living depuis presque 30 ans. Et cela prend tout son sens aujourd’hui. Pensez-y. Si la pire dépression de l’histoire s’abat en effet sur le monde où préfériez-vous vivre ?… Au pays du "capi-socialisme", ou dans un endroit où le coût de la vie et du système de soin est réduit de moitié par rapport aux Etats-Unis, où les impôts sont ridiculement bas et où le soleil brille toute l’année ? Il n’y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" réponse à cette question, bien entendu. A chacun son idée.

Mais pendant que vous y réfléchissez, laissez-moi vous parler de mon coffre-fort… Il mesure 10 mètres de large sur 100 mètres de long et s’étend d’une route côtière jusqu’à la plage.

J’avais prévu d’y construire une petite maison. Peut-être que je le ferai… Mais même si cette maison ne voit jamais le jour, à cet endroit à moi, je peux enfoncer mes pieds dans le sable, écouter le roulement des vagues et regarder l’horizon. Au-delà des eaux du golfe du Mexique se trouvent la Floride et la crise économique des Etats-Unis.

J’ai un autre coffre-fort un peu plus au sud, du côté de l’Equateur. A la place d’un terrain nu, j’y ai un appartement. Et au lieu de l’océan, je peux contempler les hautes montagnes et la verdure des vallées fertiles des Andes centrales. J’ai quelques autres petits refuges. Des propriétés très bon marché que j’ai pu acquérir sans m’endetter. Des propriétés que je serai content de posséder, même si elles n’appartiennent pas encore à des marchés très recherchés ou valorisés.

** Ce sont mes coffres-forts de sable et de pierre et peu importe ce qu’il pourra advenir de mes autres investissements, je serai toujours capable de les atteindre et de profiter de ces biens.

Quand ma femme Suzan et moi avons commencé à partir à la recherche de biens immobiliers à l’étranger il y a huit ans, je n’avais pas anticipé qu’ils constitueraient une part importante de ma stratégie pour passer à travers ce qui ressemble à une nouvelle dépression mondiale.

C’est toujours le bon moment pour posséder un bien immobilier libre et sans frais. Mais ce moment est idéal.

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