La Chronique Agora

Actions en hausse, emploi en baisse

▪ Les actions sont en hausse ; l’emploi est en baisse…

Et n’oubliez pas les saisies. Aux Etats-Unis, elles sont 23% plus élevées que l’an dernier… même si elles n’étaient pas aussi épouvantables en septembre que le mois précédent.

Associated Press :

"Le nombre de ménages [américains] emportés par la crise des saisies a grimpé de plus de 5% entre l’été et l’automne, les efforts fédéraux pour aider les emprunteurs en difficultés ayant été dépassés par une vague de défauts de paiement parmi les personnes qui ont perdu leur emploi".

"La crise des saisies a affecté près de 938 000 propriétés durant le trimestre juillet-septembre, à comparer avec 890 000 durant le mois précédent, selon une étude publiée ce jeudi par RealtyTrac Inc. Les dossiers de saisie sont ainsi en bonne voie pour atteindre les 3,5 millions environ cette année, en hausse par rapport aux 2,3 millions et plus l’an dernier".

Vous parlez d’une économie !

▪ Le Dow est revenu au-dessus du seuil des 10 000 points… exactement là où il était en mars 1999 — il y a 10 ans. On progresse, hein ?

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VRAIMENT profitable pour l’investisseur individuel !

Alors que la majorité des investisseurs perdent leur temps (et leur argent !) sur les marchés actions… sur le marché des changes se joue un tout autre jeu, avec des règles bien différentes !

Et aujourd’hui, c’est à votre tour de vous joindre à la partie : grâce à un système de trading en devises simple et efficace, vous avez désormais toutes les clés pour engranger des gains de professionnel alors même que les actions s’enfoncent dans le chaos.

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Pendant cette période, le dollar a perdu environ un quart de son pouvoir d’achat. Cela signifie que les investisseurs boursiers n’ont perdu que 25% de leur argent sur la décennie. Pas trop mal, n’est-ce pas ?

Et n’oublions pas qu’ils ont aussi perdu leur emploi…

AP continue :

"Le chômage est la principale raison des problèmes des propriétaires immobiliers. Alors que l’économie est probablement tirée de la récession, le taux de chômage [américain] — désormais à un sommet de 26 ans, à 9,8% — ne devrait pas atteindre son plus haut avant le milieu de l’année prochaine".

Nous n’allons pas nous plaindre. Nous avons un travail – et nous allons essayer de comprendre ce qui arrive. Et c’est un travail à l’épreuve de toute récession. Tout le monde veut savoir ce qui va advenir ensuite. Lorsque les choses deviennent difficiles, ils veulent en savoir encore plus.

Alors si quelqu’un pouvait nous dire ce qui se passe… nous aussi, nous voulons savoir !

▪ "Qu’en pensez-vous", a demandé un ami lors d’un dîner la semaine dernière. "A mon avis, pour Obama, les carottes sont cuites. Il est coincé. Il ne peut ni avancer ni reculer. Il ne peut pas renier toutes ses promesses — y compris la promesse de secourir l’économie américaine. S’il le fait, les électeurs — et son propre parti — se révolteront. D’un autre côté, il n’a pas l’argent nécessaire pour continuer. Il doit l’emprunter. Et s’il essaie d’en emprunter beaucoup plus, les Chinois se révolteront".

"Son seul espoir, c’est que l’économie ressuscite… pour qu’il n’aie rien à faire. Et ça, ça n’arrivera pas".

Pourquoi pas ? Attendez une seconde. On connaît déjà la réponse à cette question. Parce que nous sommes dans une dépression. L’économie du crédit à la consommation est au bout du rouleau. Les consommateurs ont fait de leur mieux. Ils ont emprunté autant qu’ils le pouvaient. Ils ont dépensé comme si demain n’arriverait jamais.

Mais on EST demain. Et les consommateurs doivent se calmer. Bouhou, terminé les fêtes de folie. C’est comme ça. Il faut l’accepter.

Qu’est-ce qu’Obama aurait dû faire ? Rien. Mais le dernier chef de l’Etat à avoir agi ainsi en temps de crise financière était Warren G. Harding — l’un des meilleurs présidents américains. Rien — c’est ce qu’il a fait durant la panique de 1920… et c’est peut-être pourquoi vous n’en avez jamais entendu parler. Pourquoi est-ce que nous n’entendons pas parler de la crise de 1920 ?

Parce qu’Harding n’a rien fait ; elle est partie toute seule.

Mais c’était il y a longtemps. Aujourd’hui, on attend des présidents qu’ils fassent quelque chose. Trop de gens autour d’eux y ont des choses à gagner.

▪ La semaine dernière, Goldman a annoncé ses résultats trimestriels. Souvenez-vous : Goldman est la société que l’ancien secrétaire au Trésor américain, Henry Paulson (également ex-président de Goldman), avait appelée 13 fois avant le petit-déjeuner durant la crise financière de septembre dernier. Et Goldman, c’est aussi la société dont les hommes tiennent des postes-clé à Washington, où ils aident les autorités à déterminer quoi faire des milliers de milliards de dollars provenant des fonds de renflouage (TARP, TALF, achats d’actifs toxiques par la Fed, etc.)

Eh bien, quelle coïncidence… la société annonce que son dernier profit en date est quatre fois plus élevé qu’il y a un an.

Les activités de la société "sont devenues plus profitables après que la crise a réduit la concurrence et que les gouvernements ont injecté des fonds dans le système bancaire", annonce le Financial Times.

Goldman peut emprunter des fonds quasiment sans le moindre coût. Ensuite, il peut utiliser l’argent de diverses manières… comme par exemple le re-prêter au gouvernement pour des profits garantis… ou spéculer sur le pétrole, ou l’or, ou quoi que ce soit d’autre. Ce n’est pas un hasard si l’or a grimpé de 17% au cours des six derniers mois. Quand on peut emprunter pour rien, on peut faire pas mal de spéculation. Bon nombre de spéculateurs utilisent l’argent du gouvernement pour parier contre le dollar américain — et gagner gros.

Le gouvernement américain a misé 13 milliards de dollars de cash et de crédit national. Telle est la somme que les autorités ont risquée pour les rachats d’actifs toxiques, les prêts et les garanties. Apparemment, Goldman en eu a sa part.

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