Nous n’allons pas nous étendre sur les évidences qui prouvent que le marché immobilier est au plus mal. Tout le monde le sait. La question qui se pose désormais, c’est combien de temps cette crise au ralenti va-t-elle encore durer — et la question brûlante du jour — que se passe-t-il pour les actions lorsque les taux d’intérêt sont en baisse
secteur bancaire
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Epargne
L'immobilier commercial américain repose sur des fondations précaires
par Eric J. Fry 11 février 2008Quand le secteur de la finance est florissant, le quartier de Manhattan l’est aussi. Et quand Manhattan est florissant, les loyers des bureaux augmentent. En ce moment, le secteur de la finance n’est pas florissant aux Etats-Unis, au contraire, il coule. Et la seule raison pour laquelle il n’a pas encore complètement sombré, c’est parce que des centaines de milliards de dollars de renflouement venus de l’étranger l’ont maintenu à flots
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Une chose est certaine : 2008 sera une année boursièrement difficile. Les marchés connaîtront des crises successives au gré des mauvaises nouvelles qui parviendront du front des crédits pourris et de la croissance mondiale. Et je n’ose pas imaginer ce qui arriverait si d’aventure la monstrueuse bulle spéculative qui enfle à Shanghai venait à exploser (un consensus ultra-majoritaire voudrait que rien de fâcheux ne se produise avant les Jeux olympiques de Pékin… mais rien n’est plus dangereux boursièrement que ce genre de "sentiment" unanime et qui relève du voeu pieux)
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Depuis l’origine de la crise, nous avons simplement prévenu nos clients et lecteurs que cette bulle spéculative colossale — qui concerne 900 milliards de dollars de prêts à taux variable, très risqués, auxquels nous pouvons ajouter 2 000 milliards de dollars si nous prenons en compte les tranches high yield (à haut rendement) de prêts plus classiques — rendait la situation globalement très explosive. Les banques disposent des mêmes informations et des mêmes méthodes d’analyse que nous. C’est la liberté de communication qui diffère