Un jour, les valeurs financières seront une bonne opportunité d’achat. Mais je préfère rater les premiers 20% de la hausse. Et je préfère acheter des choses dans lesquelles je peux entrevoir au moins un signe de rebond. Alors pourquoi ne pas investir dans des entreprises qui font tourner le monde, et qui sont performantes, plutôt que dans des entreprises qui entraînent le monde à la baisse ?
secteur bancaire
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Hop ! Les marchés ont promptement repris le chemin de la baisse hier, après s’être offerts une trêve vendredi. Les financières sont revenues sur le devant de la scène — qu’elles n’ont d’ailleurs jamais quittée, ce sont juste les investisseurs qui ont regardé brièvement ailleurs –, les fondamentaux économiques se sont rappelés au bon souvenir des intervenants, bref, la tendance pessimiste reprend ses droits
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Depuis la mi-juillet, nous assistons à une amélioration des divers indices planétaires. Ainsi en ce qui concerne notre référence hexagonale, le CAC 40, il est passé de 4 040 à 4 400 points ce qui représente un rebond de 9%. Ne boudons pas notre plaisir mais regardons avec circonspection ce changement de situation
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Que va-t-il arriver aux jumeaux hypothécaires, Fannie et Freddie ? Cette semaine, les investisseurs ont fait preuve de nervosité. Ils voulaient savoir. Les autorités allaient-elles les nationaliser officiellement ? Personne ne croit qu’ils disparaîtront. Mais personne ne sait non plus en quels termes ils seront sauvés. Les deux valeurs chutent à pic
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La semaine dernière, durant notre conférence financière à Vancouver, nous avons assisté aux présentations de divers analystes financiers… essayant de comprendre ce qui se passe actuellement dans le monde de l’investissement. Sur la scène, notre vieil ami Paul van Eeden expliquait pourquoi le prix de l’or est peut-être surévalué
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Qu’est-ce que tout cela signifie ? Pourquoi le pétrole recule-t-il ? Pourquoi les valeurs bancaires remontent-elles ? Comment les Etats-Unis sortiront-ils du piège de l’endettement ? Et la "guerre civile" entre l’inflation et la déflation ? Comment finira-t-elle ? Avec une explosion d’hyperinflation… ou avec le chuchotement de la baisse des prix, des faillites et de la récession
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Epargne
Fannie et Freddie sont sur un bateau… qui prend l'eau (2)
par fredericlaurent 22 juillet 2008Après des années de très forte demande, d’envolée des prix et de construction à tout crin — alimentée par de l’argent bon marché en raison de taux d’intérêt bas –, la pierre espagnole est en train de s’effondrer avec des ventes en chute libre et des prix qui marquent le pas
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Les indices boursiers ont aligné une quatrième séance de hausse consécutive ; le CAC 40 a affiché hier jusqu’à +1,5% en début d’après-midi, soit +9% sur ses planchers de mercredi, une performance inégalée depuis la période du 13 au 20 mars 2003
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Hier, alors que les baromètres boursiers dégringolaient au fond de véritables gouffres indiciels, nous écrivions que la noirceur des scénarios macroéconomiques créaient les conditions d’un rebond, que nous jugions imminent
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C’est l’histoire d’un fou qui se jette par la fenêtre de son bureau du 50ème étage. Arrivé au 40ème, il dit : "jusqu’ici tout va bien !" Remplacez "fou" par "banquier", et vous aurez une idée de la situation actuelle
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Dans les coffres des diverses banques centrales du monde entier reposent environ 4 800 milliards de dollars de réserves en devises étrangères — fruits des ventes de pétrole et de gadgets, en majeure partie à des consommateurs américains. Et comme les oranges ou les papayes… ces dollars ont une date d’expiration
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Les places financières du Vieux Continent accusent en moyenne un recul de 20% depuis le début de l’année. Seulement, la baisse de ces dernières semaines a été sournoise car rampante, et donc moins perceptible que le mouvement de panique de janvier. Il faut dire que cette fois, les journalistes un peu simplistes n’avaient pas de "trader fou" à se mettre sous la dent
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Notre principale interrogation porte aujourd’hui sur les effets collatéraux de l’éclatement de la bulle immobilière en Angleterre et en Espagne. Ces pays sont bien plus proches de nous que les Etats-Unis, et leur système bancaire est directement interconnecté avec celui de la Zone euro : l’inauguration d’un cycle de hausse des taux par la BCE début juillet pourrait avoir des conséquences dévastatrices
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Epargne
Les indices ont fait la moitié du chemin… mais dans quelle direction ?
par Philippe Béchade 10 juin 2008La débâcle de vendredi semble enrayée. Même si d’importants supports ont été cassés (notamment sur l’EuroStoxx 50, stable en clôture), les opérateurs n’ont pas déclenché de vague de ventes de précaution comme cela s’était produit mi-janvier puis mi-mars, les indices boursiers enchaînant les séances de repli dans une ambiance de plomb. Pour autant, l’enfoncement des 4 880 points (MM100) survenu vendredi — et largement commenté ce week-end — n’était pas accidentel. Il était cependant logique de se demander si les circonstances exceptionnelles ayant entraîné une chute de 2,3% du CAC 40 pouvaient à leur tour susciter une contre-réaction sur les marchés pétroliers et délivrer les opérateurs de la peur de voir le baril tester les 150 $ avant fin juin (comme le prévoit une étude récente de Morgan Stanley)
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En Europe, nous ne fondons guère d’espoirs sur une embellie dans le secteur des services. Les signes de ralentissement économique se multiplient et nous en voulons pour preuve le net recul de 0,5% des ventes de détail en Zone euro (-0,8% hors alimentation). Voilà qui contredit la thèse du découplage défendue par la BCE, mais également par Christine Lagarde. Notre ministre de l’économie s’est ainsi lancée hier dans un vibrant hommage rendu à la rigueur dont fait preuve J.C. Trichet en matière d’inflation et à sa maestria dans la mise en oeuvre de mesures de soutien au système financier
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Le Dow a grimpé. L’or, pendant ce temps, s’est pris une raclée. Le pétrole est resté ferme, tandis que le dollar a grimpé par rapport à l’euro. Les marchés asiatiques ont eux aussi repris du poil de la bête. La crise bancaire est terminée, titre Bloomberg. Les mauvaises nouvelles sont déjà prises en compte dans les cours. Si l’on en croit l’article, le départ de Marcel Ospel, directeur d’UBS, a marqué le plancher absolu du déclin du secteur financier. A partir de maintenant, on ne fera que grimper. Que doit-on comprendre de tout cela ? Prenons un peu de recul
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Les investisseurs ont mis du temps à comprendre, mais ils semblent avoir pigé, maintenant : le grand sauvetage bancaire de la Fed n’effacera pas vraiment les pertes… et ne rendra pas Wall Street plus profitable ; cela servira simplement à sauver les banques de la faillite — si elles ont de la chance — tout en détruisant le dollar.
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L’inflation fait grimper les matières premières, l’or et le pétrole… tandis que la déflation fait des ravages sur les actions. Le prix du pétrole a atteint de nouveaux records… tandis que les marchés boursiers dégringolaient. Il est surprenant de voir qu’ils n’ont pas chuté plus encore