L’or est à des sommets — tandis que les actions stagnent depuis 11 ans. Et maintenant, l’or grimpe suite aux bonnes nouvelles comme aux mauvaises. De l’inflation ? L’or grimpe. De la déflation ? L’or grimpe. Lorsque les actions montent… l’or grimpe plus. Lorsque les actions baissent, l’or grimpe malgré tout
Etats Unis
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"Les ventes se sont accélérées mardi sur les marchés mondiaux, causées par des craintes sur l’aggravation de la crise de la dette dans l’Eurozone et la fragilité de la reprise en Chine". En ce qui concerne le renflouage de la Grèce, il y a deux points de vue — tous deux insuffisants. Un groupe pense que les banquiers devraient récupérer leur mise. L’autre pense que les fonctionnaires devraient avoir l’argent. "Qu’ils aillent tous se faire voir", tel est notre conseil
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La semaine dernière a vu un "Jeudi Noir" pour la Grèce. La presse a annoncé au monde entier que les problèmes budgétaires de la Grèce étaient plus graves qu’on le pensait. Les investisseurs se sont débarrassés des obligations grecques. Selon les agences de notation, si le pays est contraint de restructurer sa dette, les créditeurs pourraient ne récupérer que 30% de leur argent. Naturellement, les prêteurs sont nerveux. Et les investisseurs craignent que les problèmes de la Grèce ne se limitent pas aux Hellènes
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Epargne
Le troisième tiers du Fabuleux Portefeuille Mogambo d'Investissements Sûrs
par lemogamboguru 14 avril 2010Je suis, en un mot, dérouté, voire abasourdi par le concept même du doublement de la consommation de pétrole chaque année, qui est une prouesse incompréhensible, encore plus inquiétante quand on pense au fait que la consommation des Chinois ne part pas de zéro, puisque la "consommation de pétrole par les Chinois a atteint 8,5 millions de barils par jour l’année dernière, comparé à 4,8 millions en 2000, alors que les Etats-Unis ont consommé 18,5 millions de barils par jours en 2009".
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On dirait qu’une faille s’élargit aux Etats-Unis. La classe supérieure est éduquée… intelligente… et a de l’argent. Ses membres peuvent faire concurrence aux élites de n’importe quel pays au monde. Mais à partir de la classe moyenne, on a un problème. Les gens ont l’habitude de percevoir les salaires d’un pays riche et développé. Mais ils n’ont pas vraiment plus de compétences que les habitants d’Inde, du Mexique ou de Russie. Durant trente ans, le salaire horaire moyen d’un travailleur américain a stagné, à mesure qu’une main-d’oeuvre non-qualifiée entrait sur le marché du travail. Une grande partie venait de l’immigration légale et illégale en provenance d’Amérique latine. Et le reste concernant de la main-d’oeuvre en dehors des Etats-Unis
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Epargne
La tragédie grecque n’a pas fini de faire rire les Chinois
par Philippe Béchade 26 mars 2010Le marché a des sujets d’inquiétude immédiats, qui doivent beaucoup faire sourire du côté de la Chine, qui a toujours pris l’Europe pour un nain politique. Jean-Claude Trichet a ouvertement critiqué le possible recours à l’intervention du FMI prôné par l’Allemagne dans le cadre d’un accord de refinancement de la dette grecque — un problème qui devrait se résoudre au sein du périmètre de l’Eurozone, laquelle ne devrait pas fuir ses responsabilités
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Les Etats-Unis se félicitent d’être la plus belle démocratie que le monde ait jamais connue, mais le système de gouvernement de Venise il y a huit cents ans était tout aussi démocratique : les gens votaient pour des gens, qui votaient pour d’autres gens, qui votaient pour d’autres gens encore, qui élisaient le doge. Il s’agissait de faire croire au peuple que c’était lui qui dirigeait le pays, alors que le pouvoir réel était entre les mains de quelques familles (les Bush, Kennedy, Gore et autres Rockefeller de la Venise du treizième siècle). Aujourd’hui, rares sont les Américains qui ne soient pas victimes de leurs propres arnaques. Ils croient s’enrichir en hypothéquant leur maison. Ils achètent les produits de Wall Street comme ils joueraient à Las Vegas et ils se croient aussi malins que Warren Buffett. En novembre 2004, ils sont allés aux urnes en croyant élire le gouvernement qu’ils voulaient, alors que le choix avait déjà été limité à deux candidats de la même catégorie sociale, du même âge, ayant fait les mêmes études, possédant la même fortune, appartenant au même club secret, issus du même monde et ayant plus ou moins les mêmes idées sur la manière de gouverner
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Publié le 15 février dernier, le sondage scientifique démontre que le nombre de personnes ne possédant plus la moindre carte de crédit atteint désormais 29%. Un sondage similaire réalisé en juin 2009 par le même site donnait seulement 19% de répondants sans carte de crédit. Si la tendance persistait (ce qui ne sera certainement pas le cas), il n’y aurait plus aucune carte de crédit aux Etats-Unis dans moins de six ans ! Vous imaginez le tableau ? Bien sûr, cette vague d’annulations aura un reflux ; il n’en reste pas moins que cette situation est la preuve d’un ras-le-bol des clients d’un côté, et d’une réduction du crédit accordé par les instituts financiers de l’autre. Cette situation va nous donner la chance d’acheter un actif peu risqué, pendant que le marché panique
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La dernière grande étude non partisane, financée en 2007 par l’Institut américain pour la recherche économique (AIER), démontre que les familles américaines ne possédant ni carte de débit ni carte de crédit représentaient 27% de la population. Sur les 73% qui restent, 42% (soit 31% de la population totale) paient l’intégralité de la facture chaque mois. En d’autres termes, 58% des Américains ne semblent pas avoir de problème avec leur carte de crédit. Des détenteurs de ces précieux bouts de plastique, seul un quart (donc 18% de toute la population) dit ne quasiment jamais tout régler. Tandis que les médias ne cessent de répéter à quel point le consommateur US est accro au plastique, force est de constater qu’il n’en est rien, du moins pour l’immense majorité d’entre eux
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En général, les prêteurs recherchent ce qu’ils appellent "la couverture" de la dette — la dette comparée aux revenus. Si l’on prend les revenus US dans leur ensemble, on s’aperçoit que la dette fédérale américaine représente actuellement un peu plus de 80% du PIB. Mais ce chiffre augmente rapidement. Il dépassera les 100% dans deux ou trois ans seulement. Et alors ? Tant qu’on a un revenu suffisant pour couvrir tout ça, pas de quoi s’inquiéter, non ? D’accord, considérons les choses sous cet angle. Sauf que ce n’est guère brillant là non plus. L’impôt sur le revenu ne génère que 43% du budget. Les autorités obtiennent un peu plus grâce aux impôts sur les sociétés et autres… mais le déficit est énorme… représentant entre un tiers et la moitié de toutes les dépenses
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Le dollar aussi est une chose extraordinaire. Savez-vous quelle est la valeur moyenne de la monnaie-papier sur le long terme ? Eh bien, c’est zéro. Telle est, la plupart du temps, la valeur d’une monnaie-papier ordinaire… et cette valeur est le trou noir dans lequel sont tombées toutes les devises-papier par le passé. Peut-être y a-t-il quelque chose de magique dans le dollar qui le rend différent de toute autre devise-papier utilisée par le passé — c’est-à-dire quelque chose qui l’empêche de revenir à sa valeur moyenne ? Aucun des auteurs de ce livre en tous cas ne connaît ce magique secret. Au cours des cent dernières années, la valeur du dollar a diminué plus vite que celle du denier romain après le règne de Néron
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La Chine vient juste de repousser à une date ultérieure plusieurs "échanges" militaires entre Pékin et Washington — des visites de dignitaires et autres événements du même type. C’est la première conséquence réelle, concrète, de la vente de 6,4 milliards de dollars de matériel militaire à Taïwan de la part des Etats-Unis. La rumeur dit que la Chine va acheter les 191,3 tonnes d’or que le FMI a annoncé la semaine dernière vouloir mettre sur le marché. Pour l’instant, seules les agences de presse russes rapportent cette information ; elle doit encore être confirmée par les sources occidentales
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Le dollar avait de bonnes raisons locales de consolider après le test des 1,3452/euro jeudi après-midi. Il n’y a toujours aucun signe d’embellie du côté du secteur immobilier aux Etats-Unis ; les reventes de logements existants ont plongé de 7,2% en janvier par rapport à décembre, pour atteindre un plus bas depuis sept mois, à 5,05 millions d’unités en rythme annualisé. Les économistes de Wall Street prévoyaient sûrement des ventes pénalisées par les mauvaises conditions climatiques dans plusieurs Etats du Nord… mais pas à une telle débâcle
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La dépression actuelle ressemble à la dépression japonaise de 1990-2010. Après l’éclatement de la bulle, les Japonais… qui vieillissaient plus rapidement qu’aucun peuple auparavant… se sont dit qu’ils devaient se mettre à épargner sérieusement. Ils ont donc réduit leurs dépenses… et ont épargné. Les dépenses nationales se sont effondrées. Heureusement le reste du monde — en particulier les Américains — jetait encore l’argent par les fenêtres. Et le Japon est une économie menée par les exportations. Même ainsi, avec leurs propres consommateurs qui dépensaient à contrecoeur, l’économie japonaise n’est allée ni très loin, ni très vite
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Les Etats-Unis nationalisent des secteurs clés et empruntent lourdement… faisant passer le poids de la "croissance" économique du secteur privé vers le gouvernement. Tout, depuis les finances personnelles jusqu’à l’alimentaire, en passant par la banque, les assurances, les automobiles et l’emploi est désormais possédé, fourni ou subventionné par le gouvernement américain. En octobre 2009, le FMI comptait 153 programmes de relance ou de renflouage. Si vous achetiez une maison ou une voiture en 2009, le gouvernement était sans doute là pour vous y aider. Et si Obama suit son programme — ce n’est pas près de s’arrêter. Reste-t-il une seule action, aussi triviale soit-elle, qui n’implique pas le soutien, l’approbation ou le financement du gouvernement
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La dépression japonaise dure depuis 20 ans. Le pays a connu de bonnes années et des années mauvaises également, depuis que les vaches maigres ont commencé en 1990. Il est intéressant de constater que la population japonaise chute… si bien qu’en termes per capita, la crise japonaise n’a pas été si épouvantable. Par personne, les Japonais se sont en fait enrichis au cours des 10 dernières années. Tout de même, selon un calcul, les Japonais ont perdu une quantité colossale de richesse — équivalant à trois fois leur PIB. C’est comme si les Américains perdaient 39 999 milliards de dollars sur leurs actions et leur immobilier. Nous appellerions ça une dépression, pas vous
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Les marchés grimpent, tout va parfaitement bien dans le meilleur des mondes ! Non vraiment, il n’y avait pas de quoi se plaindre. Les résultats d’entreprise ont été meilleurs que prévus côté américain, avec en plus des statistiques encourageantes pour l’activité économique. Alors quoi ? Fini, la Grèce ? On renfloue et on oublie toute l’histoire ? Balayés sous le tapis, les problèmes de l’Espagne, de l’Italie, du Portugal… et de tous les autres ?
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Epargne
Lobbying et gouvernement, les nouvelles tendances économiques
par Bill Bonner 16 février 2010N’abandonnons pas les lobbyistes ! Tel est le nouveau slogan de l’establishment à Washington. Tous les plans de dépenses gouvernementaux ont un petit quelque chose pour tout le monde. L’Europe ne compte que 1 800 lobbyistes officiellement déclarés. Ils sont 15 000 aux Etats-Unis. La plupart vivent probablement dans notre quartier… encombrant notre voie sur le périphérique… prenant nos places de parking… s’accaparant les tables au Starbucks… les parasites