La mauvaise nouvelle du jour, c’est que le secteur privé américain a détruit 298 000 emplois en août, selon le cabinet ADP, alors que les économistes ne tablaient en moyenne que sur 250 000 destructions. Le rythme des suppressions d’emplois tend néanmoins à ralentir par rapport aux 360 000 destructions en juillet. Sous l’effet d’une compression de 7,6% du nombre d’heures travaillées, la productivité hors secteur agricole au deuxième trimestre a effectué un bond historique
emploi US
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Le lecteur non économiste peut se demander, par exemple, comment le taux de chômage américain a pu passer de 9,5% à 9,4% alors que 247 000 travailleurs ont reçu leur lettre de licenciement. Comment est-ce possible ? Comment se peut-il qu’un quart de million de personnes ait rejoint la longue file des demandeurs d’emploi et que, simultanément, le pourcentage de main-d’oeuvre sans emploi ait chuté
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Il n’est pas nécessaire de lire entre les lignes comme nous aimons le faire lorsque les marchés s’enferment dans leur bulle pour mieux s’isoler d’une réalité qui a tout pour leur déplaire. L’économie américaine a en effet détruit 467 000 emplois en juin. L’embellie du mois de mai, qui avait dopé les places boursières le 5 juin dernier, tourne court
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Epargne
A l'image d'AIG, nous ne sommes pas plus avancés qu'au 1er janvier
par Philippe Béchade 2 juillet 2009Pour l’heure, l’hypothèse de travail demeure une stabilisation du marché de la "pierre" (aux Etats-Unis, il s’agirait plutôt de celui de la charpente en bois et des cloisons creuses) et l’extinction progressive des foyers de pertes sur les dérivés de crédit. Ceci dit, les avertissements d’AIG sur de nouvelles lourdes pertes dans le secteur des CDS devraient rapidement dissiper cette illusion
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Les marchés européens ont terminé en baisse… mais que ça aurait pu être pire. L’ouverture des marchés US a sauvé le CAC 40 du désastre. Dans le même temps, le Footsie perdait 0,64% à Londres, tandis que le DAX abandonnait 0,73% à Francfort. Tout cela est un peu incompréhensible au vu des dernières statistiques, qui n’ont vraiment pas de quoi réjouir les foules : le département du Travail US a en effet annoncé une hausse des inscriptions hebdomadaires au chômage
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Les marchés ont un peu baissé. Nous ne serions pas étonné de les voir baisser plus encore — pas uniquement parce que les bourses viennent d’enregistrer leur plus grande remontée en deux mois depuis les années 30, mais également parce que l’économie reste tout aussi malade qu’elle l’était le 9 mars dernier, date où le rally boursier a commencé. La seule chose qui ait changé dans l’économie, ces deux derniers mois, c’est la manière dont les gens en parlent. Début mars, alors que le Dow enregistrait des plus bas de 12 mois, les medias parlaient continuellement de ruine et de crise. Une seconde Grande Dépression semblait certaine
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Les bulls n’ont peut-être pas encore gagné la partie… mais les bears qui abusent du champagne depuis une bonne semaine se sont montrés moins efficaces hier. Ils semblent devenus plus patauds, leurs coups de griffe sont moins précis, ils laissent certaines de leurs victimes préférées s’échapper par des brèches dans la clôture
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Quelque chose a mal tourné le vendredi 6 juin… et les mauvais chiffres de l’emploi américain n’expliquent pas tout. Il y a eu des précédents — et des sévères — sans que les gérants jugent bon de balancer leurs portefeuilles boursiers par dessus bord. Et surtout, a-t-on jamais vu un signal clairement récessionniste aux Etats-Unis provoquer une flambée de plus de 10% du baril de pétrole en quelques heures
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Beaucoup d’ingrédients plutôt appétissants — pour les amateurs de saveurs corsées — mijotaient dans la marmite baissière depuis lundi ; il y avait notamment la résurgence du syndrome des subprime frappant le secteur bancaire aux Etats-Unis… les dernières déclarations de J.C. Trichet évoquant la contagion de la crise du crédit à des secteurs d’activité "non reliés au secteur initialement touché"… la chute des ventes de détail (-0,6%) dans l’Euroland au mois d’avril… les anticipations de resserrement du loyer de l’argent (+50 points en moyenne) de part et d’autre de l’Atlantique avant la fin de l’année 2008
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Le test des 5 100 points… voilà donc un heureux évènement qui nous renvoie à une période bénie où le nom de Jérôme Kerviel n’était connu que de quelques responsables de trading sur les dérivés indiciels européens (avant de devenir une unité de mesure équivalente à une perte de cinq milliards d’euros)… une époque où personne n’envisageait qu’un Bear Stearns puisse faire faillite ou qu’un Credit Suisse puisse perdre 40 milliards de dollars sur les subprime
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Les marchés ont exploré toutes les nuances du rouge, vendredi. Continuation de la dégringolade pour certains, simple pause pour souffler avant de reprendre la hausse pour d’autres… la dernière séance a couronné une semaine bien morose pour les investisseurs
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La journée d’hier a marqué un retour à la hausse pour les principales places mondiales, après quatre à six séances de baisse consécutives selon les cas. Le CAC 40 a ainsi terminé à 4 756,42 points, soit un gain de 1,72% (rappelons qu’il a perdu 6% au cours de sa récente "série perdante") ; à Londres, le Footsie a grimpé de 1,49%, tandis qu’à Francfort, le DAX engrangeait 2,12%
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Que s’est-il passé en notre absence ? Les actions ont baissé… l’or a atteint un nouveau sommet historique. Les matières premières sont également à des sommets record — ce qui explique pourquoi l’économie argentine plane… avec un taux de croissance qui suit de près celui de la Chine ! L’euro est en hausse, et le dollar en baisse