"Le pire ralentissement depuis 50 ans", titrait le Financial Times le week-end dernier. "Les données révèlent que la récession est pire qu’on le craignait". Et elle ne pèse pas encore de tout son poids sur l’économie. Une correction prend du temps… surtout quand la récession n’est pas uniquement cyclique, mais structurelle. Toute la structure de l’économie mondiale est en train d’être remaniée
déflation
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La France est officiellement en récession, déclarait La Tribune vendredi. Le PIB a chuté de 1,2% au cours du dernier trimestre, annonce le gouvernement. On attend un déclin de 1% pour 2009. C’est pire en Espagne. Les ventes immobilières sont en baisse de 30%. Le PIB devrait baisser de 3,3% cette année. Et au Japon : "Les craintes de déflation augmentent alors que les prix de gros chutent". "Pioneer licencie 10 000 employés"… Le commerce mondial s’effondre
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Durant la dernière année et demie, le Général Marché était maître du terrain. Il a repoussé les mouches du coche un peu partout. Les bourses mondiales ont subi défaite après défaite. Même les marchés dont on pensait qu’ils étaient "découplés" de ceux du monde occidental ont chuté comme des dominos sous l’attaque du Général Marché. Quant à l’immobilier… le Général Marché a déjà capturé environ 25% de l’immobilier américain
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Aujourd’hui, nous abordons une question cruciale : quand. Quand ? Quand quoi ? Ah, oui… quand la déflation se transformera-t-elle en inflation ? Le week-end dernier, nous nous sommes assis dans le fauteuil Richebächer que nous avons à côté de la cheminée. C’est le fauteuil où Kurt Richebächer s’asseyait pour méditer. Nous l’avons hérité de sa famille après sa mort. Nous avons essayé d’entrer en contact avec son esprit. Qu’aurait-il pensé, nous sommes-nous demandés
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Oubliez Keynes. Oubliez Friedman. L’économiste que tout le monde devrait surveiller avec attention est Gideon Gono. L’inflation est de nouveau à la mode. Et Gideon Gono en est la star. Alors que les autres banquiers centraux s’enlisent, il a prouvé qu’on peut avoir de l’inflation… et en avoir plus abondamment qu’on le souhaite
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Epargne
Déflation sévère ou hyperinflation ? Le marché de l'or hésite…
par Bill Bonner 28 janvier 2009La véritable action, en ce moment, se produit sur le marché de l’or — le prix est passé à 908 $ l’once en début de semaine. Même les minières grimpent enfin. Qu’est-ce que cela signifie ? L’inflation serait-elle plus proche que nous le pensions ? Nous n’en savons rien. Mais tout le monde semble avoir le remède à ce qui affecte l’économie mondiale. Tous les traitements sont dangereux. Mais seul l’un d’entre eux est efficace
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La plupart des investisseurs — du moins la catégorie ‘Américain moderne’ — semble supposer qu’il existe une certaine justice et une symétrie qui ne sont pas visibles au premier abord. Cette supposition est malheureusement fausse. Les marchés financiers ne sont ni justes ni symétriques. Ils sont darwiniens
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"D’ici la fin 2009, le taux de chômage des Etats-Unis atteindra les 8,5%, à comparer avec les 6,7% en novembre, alors que les employeurs supprimeront deux millions d’emplois au cours de l’année qui vient", nous dit Reuters. C’est désormais l’opinion du grand public : le ralentissement est grave… et va en empirant
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Les dernières nouvelles en provenance de l’Inde nous disent que le gouvernement injecte quatre milliards de dollars dans l’économie pour essayer de la soutenir. Quatre milliards, ça ne vous semble peut-être pas énorme… puisque nous sommes désormais habitués à des sauvetages de milliers de milliards de dollars… mais l’Inde est un pays pauvre. Un milliard, ça signifie encore quelque chose, pour eux
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Gardez l’oeil sur les rendements des T-Bonds. Parallèlement au dollar, ils conteront l’histoire de la prochaine grande bulle — la dernière grande bulle de toute la Bulle Epoque : une bulle de la dette publique. Partout dans le monde, les autorités essaient désespérément de gonfler leur masse monétaire. Les gens veulent de l’argent. Les gens ont besoin d’argent
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Epargne
Allons-nous être mangés à la sauce déflationniste ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 3 décembre 2008Jamais le monde ne s’est autant endetté que ces dernières années. Toutes les opérations financières ont été réalisées avec un endettement massif pour maximiser les retours sur investissement. Et les individus se sont aisément endettés pour acheter l’immobilier au prix fort et satisfaire leurs frénésies de consommation. Non seulement les actifs achetés au prix fort perdent leur valeur, mais en plus la valeur réelle de la dette qui a servi à les acheter s’accroît
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Epargne
Allons-nous être mangés à la sauce déflationniste ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 2 décembre 2008Depuis quelques semaines, les prix baissent. Tous les actifs sont touchés. Matières, actions, immobilier, biens de consommation… oubliée l’inflation. Elle n’intéresse même plus J.-C. Trichet ! C’est dire… Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Nous devons maintenant affronter les tensions déflationnistes
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Vous n’avez jamais entendu parler de Gideon Gono, cher lecteur ? Eh bien, c’est un des meilleurs économistes n’ayant jamais reçu de prix Nobel. Pourquoi ? Parce que M. Gono est un anti-déflationniste avéré. Personne n’en sait plus long sur la lutte contre la déflation que M. Gono. Voilà pourquoi il était un candidat évident au poste de secrétaire au Trésor américain
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Le prix des bons du Trésor américain à long terme est monté en flèche, tandis que le prix des TIP a chuté. La plupart des TIP à long terme a perdu 15% en moins de deux mois. Evidemment, les investisseurs ne veulent pas entendre parler de la protection contre l’inflation, mais ils vont se battre pour obtenir la protection contre la déflation. Cependant, la déflation est-elle prévisible
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800 milliards de dollars, c’est toujours beaucoup d’argent […] En déversant tout cet argent des chaudrons bouillonnants de la création de devise sur son bilan, la Réserve fédérale pourrait aussi faire sortir une dose effrayante d’inflation. On pourrait donc pardonner à un investisseur qui voit à long terme de se demander si l’interlude déflationniste d’aujourd’hui ne risque pas se transformer brusquement en une spirale inflationniste vicieuse…
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Selon les Keynésiens, on doit tourner le bouton marqué "politique budgétaire". Lorsque les dépenses privées ralentissent, il suffit de les remplacer par des dépenses gouvernementales. Simple, non ? Mais lorsque les autorités ont actionné ce bouton — un peu trop fort, il faut l’admettre — dans les années 60 et 70, cela n’a pas semblé fonctionner
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Si l’on en juge par les preuves, l’or voit un ralentissement — mais un ralentissement qui ne sera pas aussi dur pour le métal jaune que pour les autres métaux… ou pour les valeurs boursières. Dans le monde entier, les actions ont perdu environ 50%. L’or n’a perdu que la moitié de ce pourcentage. Que voit-il d’autre
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Dénouement des positions à effet de levier, déflation et crise. Les marchés financiers ont été témoins de la première perte de liquidités qui ait entraîné le dénouement des positions à effet de levier. Cela vous donne des actions américaines au plus bas depuis cinq ans. Ce qui rend tout ça déroutant, c’est que dans une "récession de bilan", ce qui pousse une entreprise ou un investisseur à réduire ses capitaux en les vendant n’a rien de prévisible