Nous avons noté que les Américains avaient mal compris ce qu’est le capitalisme. Ce n’est pas un système qui rend les gens riches. C’est seulement un contexte où les gens PEUVENT devenir riches s’ils font ce qu’il faut. C’est un contexte moral, où les vertus sont récompensées tandis que les erreurs sont punies. Alors que leurs autorités financières leur donnaient de mauvais signaux, les Américains ont commis une grosse erreur — ils ont trop dépensé, et trop peu épargné. A présent, les voilà punis, alors même que leur classe politique affirme qu’ils ont bien fait… et qu’ils vont recevoir plus d’argent et plus de crédit pour pouvoir continuer sur cette voie
déflation
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Epargne
Petite histoire des hallucinations de ces trois dernières décennies
par Bill Bonner 4 février 2008David Fuller a raison. Ce que nous observons en réalité, c’est le déclin des Etats-Unis d’Amérique… de leur devise… de leur base de capitaux… et de leur compétitivité dans l’économie mondiale. Les politiciens peuvent essayer d’ouvrir de nouvelles lignes de crédit à des familles ne parvenant plus à joindre les deux bouts ; ce qu’ils font en fait, c’est leur donner la corde pour se pendre. Le vrai problème, c’est que les salaires américains n’ont pas suivi le rythme de l’inflation ; en d’autres termes, l’Américain moyen n’est plus aussi riche qu’il l’était. Il ne peut que faire semblant d’être riche
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Les actions US ont perdu environ 1 500 milliards de dollars depuis leur sommet en octobre 2007. Dans le monde entier, ce sont 5 000 milliards de dollars environ qui ont disparu des marchés. Les financières… les constructeurs… les sociétés de logistique… les détaillants… l’un après l’autre, les secteurs tombent. Et les nouvelles sont quasiment toutes mauvaises : saisies, ventes de maisons, chômage, confiance des consommateurs, inflation… pertes… déclins…
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L’or est dans un marché haussier. Les actions sont dans un marché baissier. C’est tout ce qu’on sait… et tout ce qu’on a besoin de savoir. Les actions sont tirées à la baisse par le marché, dans une correction naturelle, ordinaire, inévitable. Et l’or est tiré à la hausse par les tentatives des banques centrales d’empêcher cette correction. Achetez de l’or durant les creux. Vendez les actions pendant les rebonds. C’est assez simple, non
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Le dollar est menacé à la fois par l’inflation et par la déflation. Nous n’avons pas d’informations directes ou inédites, mais si nous devions écrire un contrat d’assurance-vie pour le dollar, nous exigerions une visite médicale poussée. L’inflation entame la valeur du billet vert directement. Les choses coûtent plus cher, en termes de dollars. Mais la déflation lui cause elle aussi du tort. Baisse des prix des actifs et réductions des dépenses de consommation — la déflation porte ses coups sous la ceinture. L’économie s’effondre… et le dollar chute
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Ne me dites pas quand je mourrai, déclare Woody Allen. Dites-moi simplement où ça se produira… j’éviterai d’y aller. En l’an de grâce 2008, l’argent des investisseurs ira mourir dans de nombreux endroits. Bien entendu, si nous savions vraiment où ces morts se produiront, nous ne serions pas en train d’écrire ces lignes. Il n’est pas donné à l’homme de connaître son destin. Ni même celui de son argent. Mais nous sommes à l’époque de l’année où les éditorialistes financiers laissent leur humilité bien méritée de côté et laissent libre cours à l’orgueil le plus éhonté. Ils s’engagent… et offrent à leurs lecteurs un aperçu des nécrologies financières de l’année à venir
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Une récession est probablement en chemin. Elle est peut-être déjà sur nous. Et ce sera sans doute une vraie récession, cette fois-ci, pas une pseudo-récession comme celle que nous avons vue en 2001. Cette fois, le consommateur devra vraiment réduire ses dépenses. Cette fois, le crédit à la consommation va vraiment baisser. Bref, cette fois, la récession en vaudra la peine
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Les autorités décident de combattre la déflation en augmentant les quantités de cash et de crédit disponibles, nous devons poser la question — d’où provient cet argent ? S’il est réel… il doit venir de quelque part. Il doit venir de l’argent qui était prévu pour les remboursements médicaux… ou payer des maisons… ou financer des plans retraite… ou n’importe laquelle parmi les millions d’utilisations possibles. Mais tout cet argent est déjà engagé. En fait, on en manque déjà
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Le revenu per capita en Chine représente moins d’un dixième de celui des Etats-Unis, tandis que leur émission de gaz à effet de serre est moins d’un cinquième [des USA]. Mais si 1,3 milliard de Chinois se mettaient à consommer au même niveau que les Américains, il faudrait plusieurs planètes Terre…
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Il semble que la Fed, la BCE, la Bank of England et la Banque nationale suisse se sont réunies pour annoncer un programme d’inflation coordonnée. Enfin, elles n’ont pas appelé ça comme ça. Elles ont dit qu’elles s’assuraient simplement que les marchés aient du crédit, en augmentant l’offre de liquidités. Voyez-vous, les banques centrales sont toutes prises entre le marteau et l’enclume — entre la force implacable de l’inflation et l’objet immobile de la chute des prix. Et les voilà dans la Vallée de la Mort.
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Si les Etats-Unis se dirigeaient vraiment vers une récession, où serait-elle visible en premier ? Dans les ventes de 4×4. Personne n’a besoin d’un char d’assaut. C’est un achat haut-de-gamme, que l’on peut facilement retarder — surtout lorsque le carburant dépasse les 3 $ le gallon. Et qu’est-il arrivé aux ventes de 4×4 ces derniers temps ? "Winnebago Industries, Thor Industries et d’autres fabricants US de véhicules tous-terrains annonceront probablement que les expéditions ont chuté en 2007 pour la première fois en six ans"… déclare un article de l’International Herald Tribune.
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Nous pourrions y être, cher lecteur. Cette semaine, on pourrait atteindre trois seuils importants. Lorsque nous vous avons quitté hier, les forces implacables de l’inflation semblaient se diriger tout droit vers l’objet immobile qu’est la déflation. Ce matin, nous vérifions les gros titres. Que s’est-il passé ? Regardons d’abord l’inflation. Le plus inflationniste de tous les prix, c’est celui du pétrole. Et devinez quoi ? Il a atteint un nouveau sommet, à 98 $. La barre des 100 $ n’est plus qu’à une tasse de café Qu’est-ce qu’un pétrole à 100 $ signifierait ? Faites marcher votre imagination, cher lecteur.
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Lorsque nous vous avons laissé la semaine dernière… les choses devenaient intéressantes. Les forces implacables de l’inflation étaient sur le point d’entrer en collision avec l’objet immobile de la déflation. Et les deux deviennent de plus en plus proches. Dans peu de temps, le choc aura lieu. La richesse est en train de s’évaporer. Lorsque la marée se retire, déclare Warren Buffett, on voit qui était en train de nager nu — on découvre qui avait oublié de mettre son maillot.
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Nous observons les nouvelles avec attention. Pourquoi ? Parce que nous pensons que quelque chose va arriver. Les marchés sont dans une position inconfortable — et potentiellement explosive. Les forces implacables de l’inflation semblent prêtes à entrer en collision avec un objet immobile : la chute du prix des actifs. Que se passera-t-il quand ils se rencontreront ? Nous n’en savons rien, mais nous voulons être au premier rang quand ça arrivera.
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Nous assistons à une dernière charge désespérée du Capitalisme mûr et dégénéré… Le Dow a atteint un nouveau sommet historique cette semaine. Tout ce qui a un prix semble grimper — le pétrole a re-dépassé les 80 $… et l’or a grimpé. Cela peut sembler de bonnes nouvelles — du moins pour tous ceux qui souhaitent une série de prix haussiers. La "flation" qui commence par "in" a une longueur d’avance sur celle qui commence par "dé". Cela signifie que le dollar baisse. Et lorsqu’il baisse, il permet d’acheter moins d’actions, moins de pétrole… et moins de nourriture.