Même aujourd’hui — alors que les cours du pétrole sont en baisse — on pourrait s’attendre à ce que le dollar grimpe. Mais non. Les spéculateurs parient que les Etats-Unis continueront d’affaiblir le billet vert. En d’autres termes, ils parient sur de nouveaux ennuis… Ils se débarrassent du pétrole, parce qu’inévitablement, il finira par réagir à la baisse d’activité économique
déflation
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Les marchés ont grappillé quelques points. Mais le marché obligataire s’est enfin donné la peine de regarder plus loin que le bout de son nez… et n’a pas aimé ce qu’il a vu
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Dans une crise du crédit, les prêts, les dépenses, les emprunts — tout se contracte. Les Japonais ont découvert que prêter de l’argent, même à taux zéro, ne suffit pas à ressusciter l’"instinct animal" d’une économie en plein boom. La déflation gagne, en d’autres termes. Mais cela n’empêche pas les banques centrales et les gouvernements de tenter leur chance
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Le Dow a repris sa baisse. Les commandos de la déflation ont continué leur contre-attaque. C’est la guerre. Et la guerre, c’est l’enfer, comme l’a dit le général Sherman avant de réduire Atlanta en cendres. Le pétrole est stable. L’or reprend du poil de la bête. Ces derniers jours, les combats les plus durs ont eu lieu dans le secteur financier
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La guerre continue. Les forces implacables de l’inflation continuent de déferler sur les lignes inamovibles de la déflation. Et pris entre les deux se trouve le consommateur américain… l’électeur américain… et le lumpeninvestoriat
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La semaine dernière, on a vu des fantômes. Nombre d’analystes ont cru voir le spectre des années 30. D’autres auraient pu jurer avoir aperçu l’esprit des années 70. Les marchés ont chuté un peu partout. Les causes de cette punition, si l’on en croit les journaux, sont les mauvaises nouvelles provenant du marché du pétrole. Le baril a terminé la semaine à plus de 140 $
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Dans les bureaux de la Chronique Agora, notre drapeau d’Alerte au Krach flotte depuis si longtemps qu’il est presque en lambeaux. Nous ne nous donnons même plus la peine de le regarder. Nous savons quoi faire — garder notre argent en liquidités… en or… au Japon… et, ces derniers temps, dans les marchés émergents
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Toutes les bulles finissent par des krachs… et par des arrestations spectaculaires. Deux gestionnaires de hedge fund ont été arrêtés la semaine dernière. Apparemment, les deux employés de Bear Stearns auraient trompé des clients. Arrêtez ! Nous allons finir par nous rompre les côtes, à force de rire
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Aujourd’hui, nous nous tournons vers nos correspondants de guerre pour des nouvelles du front — et ils nous apprennent un principe important : "Apprenez à vivre avec l’inflation", commence un titre du Financial Times. Le FT fait allusion au banquier central d’Angleterre, Mervyn King, selon qui l’inflation — déjà plus forte qu’à aucun autre moment de ces dix dernières années — va encore grimper
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Prêts au combat, les deux adversaires se scrutent, s’étudient, se dévisagent. La tension monte. L’euro est près à affronter le dollar. Ces dernières années, le premier a largement pris l’ascendant sur le second, mais quelques coups d’éclats récents du dollar redonnent une lueur d’espoir à son camp, qui redresse la tête. Derrière eux, les entraîneurs Trichet et Bernanke dopent leur poulain à coup de petites phrases et messages subliminaux, dont les répercussions s’entrechoquent
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Dans la guerre entre l’inflation et la déflation, vendredi dernier a été un jour sanglant. Ca a commencé par un tir du département de l’Emploi US ; le chômage a enregistré sa plus grande augmentation depuis 1986 — de 5% à 5,5%. Puis l’enfer s’est déchaîné. Les investisseurs ont immédiatement compris que la Fed de Bernanke n’aurait aucun moyen de tenir sa demi-promesse d’abandonner le combat contre la déflation et de commencer à lutter contre l’inflation, aux côtés de la Banque centrale européenne. Les banques centrales n’augmentent pas les taux lorsque le chômage grimpe. C’est du moins ce qui se passe depuis longtemps
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Tôt chaque matin, votre correspondant se joint à un groupe d’analystes et de journalistes financiers pour discuter des nouvelles du jour. "Qu’arrive-t-il au prix du cuivre ? Pourquoi les actions asiatiques chutent-elles ? Vont-ils vraiment baisser les taux aujourd’hui ?" Les réponses ne sont pas toujours satisfaisantes, mais les questions continuent d’arriver. Et la question du jour, c’était : qu’est-ce qui a vraiment changé ?
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Le pétrole a atteint les 127 $ le baril. Les importations pétrolières des Etats-Unis coûtent 67% plus cher cette année que l’an passé. Les importations hors pétrole ont grimpé de 6% — soit trois fois le taux directeur de la Fed. L’acier a lui aussi grimpé en flèche — de près de 50% au cours des 12 derniers mois. Et l’or a presque franchi les 900 $.
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Partons d’une hypothèse de travail : donnez à un homme la permission de contrefaire de la devise, et il passera ses nuits à imprimer de nouveaux billets. Dans les faits, lorsque l’administration Nixon a coupé le dernier lien entre l’or et le dollar, en 1971, les autorités US pouvaient imprimer toute la fausse monnaie qu’elles voulaient. Normalement, le dollar aurait dû perdre toute sa valeur. C’est exactement ce que nous attendions dans les années 70. Mais quelques petites choses se sont produites qui ont sauvé le dollar
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L’époque actuelle met nos certitudes à mal. Les actions et l’or vont dans des directions opposées — opposées à celles que nous pensions leur voir prendre. Les actions semblent vouloir grimper. L’or voulait baisser depuis longtemps ; il est passé à l’acte. Mais si nous avons raison, la ‘flation est inévitable dans le système financier
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Selon notre théorie, la guerre entre l’inflation et la déflation laisse des millions de victimes, mais aucun gagnant clair — du moins pas pendant quelque temps. Au lieu de cela, les prix des actions, des maisons et de la main d’oeuvre américaines sont à la baisse… tandis que les matières premières, le pétrole, l’or (et certains marchés émergents) grimpent. Mais nous pourrions nous tromper dans les deux directions
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Comme nous l’avons mentionné récemment, il y a beaucoup de ‘flation. Nous supposons que ça aura pour effet d’augmenter les cours des matières premières et de l’or… et de diminuer (ne serait-ce que relativement) les prix des actions et des maisons. Mais on n’aurait pas pu s’en rendre compte en regardant l’évolution des marchés ces derniers jours
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La plupart des gens n’aiment pas être seuls. Ils ne se font pas assez confiance pour déterminer ce qui est bon pour eux. Au lieu de cela, ils regardent autour d’eux ce que font les autres… Voilà pourquoi les marchés financiers tendent à évoluer dans des schémas si larges. Les gens font la queue… partagent les mêmes sentiments… croient aux mêmes choses — même lorsque ces croyances sont absurdes ou tirées par les cheveux