Le prix de l’or grimpe, depuis peu — et il en va de même pour sa popularité, en particulier parmi les "Spéculateurs" positionnés sur les futures de l’or. Selon un récent rapport du CFTC, les Spéculateurs — également connus sous le nom d’"argent idiot" — tiennent une position longue nette record se montant à 220 000 contrats futures sur l’or. Pour remettre les choses en perspective, cela représente le double de la position détenue qu’ils détenaient il y a six mois de ça, et quatre fois la position qu’ils détenaient il y a deux ans
Eric J. Fry
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Jusqu’à quel point les marchés mondiaux peuvent-ils s’enlaidir avant de retrouver leur beauté originelle ? Sur ce point, vos idées sont aussi bonnes que les nôtres — probablement meilleures, en fait. Mais dans la mesure où les suppositions sont… eh bien, vous savez comment elles sont… nous vous offrons une supposition : avant de s’améliorer, les choses vont s’aggraver
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A Wall Street, on ne parle que de deux noms en ce moment : l’Or et le Pétrole. L’or a atteint la semaine dernière un sommet historique, tandis que le pétrole continue de tourner autour des 100 $ le baril. La Bourse, pour sa part, a réussi à éviter de tomber face contre terre. Mais personne ne s’y trompe, les derniers gains du Dow Jones ne sont en rien un signe de force et de stabilité
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"Les investisseurs internationaux, en réalisant l’affaiblissement relatif de l’économie américaine, vont sûrement se demander pourquoi ils détiennent le plus gros de leur capital en dollars"… a récemment noté The Economist, "le déclin du dollar s’élève déjà au rang de la plus grosse faillite de l’histoire, celle qui aura liquidé plus de capitaux étrangers que n’importe quel marché émergent". Pour nous Américains, l’analyse peu flatteuse de The Economist peut paraître dure et injuste. Mais le reste du monde se soucie de moins en moins de ce que nous, Américains, ressentons.
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Les affaires n’ont jamais été aussi bonnes à Wall Street ! Oh, bien sûr, les revenus ont chuté, des divisions entières se sont volatilisées et des dizaines de milliards de dollars de fortunes d’actionnaires ont disparu des bilans des principaux établissements de crédits. Malgré cela, les primes versées dans cinq des plus grandes sociétés de Wall Street ont bondi de 9% par rapport à l’an dernier — où un record avait déjà été établi.
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Le pétrole à 100 $ est arrivé (à un ou deux dollars près)… idem pour l’or à 800 $… et le blé à 9 $. Ces prix exorbitants ne reflètent pas seulement une demande robuste, ils traduisent également une offre galopante… de dollars. – Il y a un an de ça, le pétrole à 100 $ semblait une idée folle, mais vous connaissez le proverbe : la réalité dépasse la fiction…
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La grande communauté des investisseurs du monde refuse de financer les titres adossés aux prêts hypothécaires, quelles que soient leur taille, leur description ou leur notation. Voilà pourquoi la Réserve fédérale est en "mode sauvetage". Ces 41 milliards de dollars constituaient l’injection la plus conséquente depuis septembre 2001 (avec les attentats). De manière assez révélatrice, la manœuvre de la Fed a eu lieu sur fond de rumeurs concernant Citigroup, qui pourrait réduire son dividende pour préserver son capital. Et — au passage — le Dow a dégringolé de 362 points juste après une toute nouvelle baisse de taux censée tout arranger.
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Fut un temps ou le capitalisme à l’américaine ressemblait à un combat à mains nues — un match de boxe thaï où les compétiteurs se frappaient mutuellement jusqu’à ce qu’un vainqueur émerge. Mais le capitalisme à l’américaine moderne ressemble plus à un atelier d’arts plastiques dans l’une des luxueuses écoles maternelles de Manhattan. Toutes les créations "artistiques" des enfants dorlotés — peu importe qu’elles soient ineptes ou laides — attirent les félicitations de la maîtresse d’école. En fait, le moindre grognement justifie des louanges… et le moindre bobo fait apparaître un sparadrap.
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Si la crise du crédit est réellement terminée, comme le pensent Ben Bernanke et tous les autres experts financiers des Etats-Unis (et du monde en général), comment se fait-il que nous, pauvres amateurs, avons le sentiment que la crise ne fait que commencer ? Qu’est-ce qui ne va pas chez nous ? Quel manque de talent, d’expérience et/ou d’éducation nous empêche, simples amateurs, de percevoir la vitalité économique au milieu d’une stagnation totale ?… Ou d’apprécier les miraculeux pouvoirs guérisseurs d’une réduction d’un demi pour-cent des taux d’intérêt ?… Ou de reconnaître les nouveaux sommets boursiers comme le signe indubitable que tout va bien ?
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"Les bulles boursières n’éclatent pas vraiment", observe Paul Tustain, directeur de BullionValut. "Elles fuient un peu, se regonflent un peu, puis fuient encore un peu. Cette tendance donne aux investisseurs prévoyants l’occasion d’agir — en général en termes favorables". La semaine dernière, les places américaines ont proposé des termes extrêmement favorables à n’importe quel investisseur désireux de se débarrasser de quelques actions. Le Dow Jones a clôturé jeudi à 13 913 points, moins de 1% sous son sommet historique. Ce quasi-record suit de près une crise majeure du crédit qui semblait mettre en péril le système bancaire US tout entier.
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Les mauvais booms économiques tendent à produire de mauvais résultats… comme par exemple des dettes galopantes et une chute de la devise. Ces caractéristiques vous rappellent-elles une grande puissance occidentale, par hasard ? Parfois, la différence entre un bon boom et un mauvais boom est très subtile et subjective. Un "mauvais boom", par exemple, peut être simplement un bon boom auquel vous n’avez pas participé. Mais généralement, des différences fondamentales distinguent le bon du mauvais. Les mauvais booms tendent à reposer sur le crédit, plutôt que sur les bénéfices et l’épargne. Par conséquent, lorsque l’inévitable krach se produit, le crédit se transforme en dette
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Si la relation entre la chute des marchés boursiers et la hausse du yen vous laisse perplexe, ne vous en faites pas : vous êtes en bonne compagnie. Mais le lien n’est pas aussi incompréhensible ou sophistiqué qu’on pourrait le penser. Le carry trade du yen, comme on l’appelle a seulement l’air compliqué. En réalité, c’est si simple que c’en est presque idiot
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La Californie est à l’avant-garde des tendances. C’est comme ça depuis toujours. Sans le Summer of Love à San Francisco en 1967, par exemple, il n’y aurait pas eu de Woodstock en 1969. L’époque de l’amour libre et du rock psychédélique a semblé se répandre depuis les rues de Haight Ashbury comme la fumée d’un narguilé… pour se disperser dans tout l’Occident comme… eh bien… de la poudre d’étoiles.La Californie a également nourri les influences musicales aussi décisives que celles d’artistes comme les Doors, les Jefferson Airplanes, les Eagles et — bien entendu — les Beach Boys
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Si vous êtes positionné sur un marché à risque, vous mettez votre capital en danger à chaque seconde. Peut-être que les marchés ne sont pas si risqués que ça actuellement. Peut-être que la situation n’est pas si catastrophique. Bon nombre d’entreprises s’en tirent bien malgré tout. Mais je m’inquiète de voir le marché des dérivés vivre sa propre vie
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Parfois, mieux vaut être un mauvais général. Sur le champ de bataille, les mauvais généraux tendent à avoir "une guerre de retard". Ils utilisent les tactiques militaires des précédents combats plutôt que d’élaborer de nouvelles stratégies correspondant à la campagne qu’ils mènent. En matière de finances, un mauvais général serait un bon investisseur, parce qu’un bon investisseur tend à avoir une guerre de retard.En d’autres termes, des investissements réussis demandent des attaques répétées contre des ennemis familiers — comme la hausse des taux d’intérêt.
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"La Syrie devrait mettre fin à son lien avec le dollar", titrait Bloomberg cette semaine. Dix minutes avant, un titre apparemment sans rapport était tombé sur Bloomberg, déclarant que "les actions brésiliennes dépassent les 1 000 milliards de dollars alors que le rebond des métaux nourrit les profits". Hmmmm… ces titres sans rapport sont peut-être liés, en fait
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Les cochons ne volent pas. Les poules n’embrassent pas. L’or ne suit pas le S&P 500. C’est comme ça… ou du moins, c’était comme ça. Les cochons n’ont toujours pas d’ailes, bien entendu, et les poules ne font toujours pas de baisers (ou du moins pas très bien), mais l’or, lui, suit le S&P 500… pour le moment. Que signifie ce changement ? Et qu’annonce-t-il ? Ou, pour transformer ces deux questions en une seule, très précise, dans la mesure où l’or suit le marché à la hausse, ne le suivrait-il pas également à la baisse ?
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Si le faible dollar n’est pas uniquement un souvenir historique des six dernières années, mais également une caractéristique semi-permanente de la scène financière mondiale, les investisseurs feraient bien d’envisager de se diversifier par le biais de classes d’actifs montrant une capacité plus convaincante que celle du billet vert de conserver leur pouvoir d’achat mondial.