Les marchés US ont légèrement grimpé, les matières premières ont légèrement chuté, et l’or a reculé. Ce sont de très bonnes nouvelles pour Ben Bernanke et sa joyeuse bande de manipulateurs de marché. M. Bernanke a fait il y a quatre ans de cela une remarque restée célèbre, affirmant que le monde était meilleur grâce à "une politique monétaire améliorée"
croissance
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Rien ne semble pouvoir calmer l’appétit croissant de la planète. Il y a de plus en plus de gens dans le monde ; la plupart d’entre eux s’enrichissent. Naturellement, ils s’attendent à avoir un peu plus de beurre dans leurs épinards… et un peu plus de viande dans leur soupe. Mais d’où est-ce que cela viendra ? On peut imprimer autant de dollars ou d’euros qu’on le veut. Ajoutez un zéro, et vous avez multiplié la masse monétaire par dix. Mais à quel rythme peut-on augmenter la production alimentaire ? Où trouver des terres à cultiver ? De l’eau ? Selon certains analystes, le monde a déjà dépassé son pic de production alimentaire
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Aujourd’hui, nous tournons notre regard vers les anciennes "républiques bananières", en partie pour y trouver des opportunités… et en partie pour nous instruire. Du côté des opportunités, nous trouvons des sociétés ayant peu de dettes et un potentiel immense. Ce n’est pas exactement un marché vierge — mais plutôt un marché qui aurait passé les cinq dernières années dans un centre de détention pour femmes ; il a juste besoin d’une nouvelle robe et d’un petit verre
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Le terme le plus souvent employé trois mois auparavant — en pleine euphorie boursière — était Goldilocks (équilibre supposé des risques entre croissance et inflation). Le jeudi 17 janvier, l’expression la plus fréquente dans la bouche des opérateurs et des commentateurs était… capitulation
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Les autorités décident de combattre la déflation en augmentant les quantités de cash et de crédit disponibles, nous devons poser la question — d’où provient cet argent ? S’il est réel… il doit venir de quelque part. Il doit venir de l’argent qui était prévu pour les remboursements médicaux… ou payer des maisons… ou financer des plans retraite… ou n’importe laquelle parmi les millions d’utilisations possibles. Mais tout cet argent est déjà engagé. En fait, on en manque déjà
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Epargne
Pour savoir où investir, il faut comprendre celui qui fait les marchés (1)
par raphaelgaraud 18 décembre 2007"Je ne comprends plus rien aux marchés", me disait récemment un ami. "Je ne m’y retrouve plus dans leurs mouvements désordonnés. Je ne sais pas comment les interpréter. Toi, comment fais-tu pour savoir quoi faire ?" me dit-il, en plein désarroi. Il touchait là un sujet sensible et d’actualité… mais qui n’est pas nouveau. J’imagine que nombre d’entre vous doivent partager la même appréhension. Ne vous inquiétez pas : nous allons tirer tout cela au clair, et je vais vous dire comment je fais mes choix d’investissement.
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La déception est à la hauteur des espoirs nourris par les marchés américains depuis 10 jours : les investisseurs, les cambistes, les commentateurs s’étaient crus autorisés à anticiper un geste fort de la Fed… mais elle a joué "petit bras" mardi soir.
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L’économie américaine carburait donc du feu de Dieu au troisième trimestre 2007 ! Après une révision en hausse de la croissance à près de 5% — mais qu’est-ce qui a donc crû si fort cet été, en dehors des pertes colossales liées au subprime ? Le département du Travail américain annonce en tout cas que la productivité non-agricole a bondi de 6,3% (contre 4,9% en première estimation) entre juin et septembre, ce qui représente sa plus forte progression en quatre ans.
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Malgré les inquiétudes sur la consommation intérieure américaine, les investisseurs n’ont pas manqué de noter que les exportations, aidées par la faiblesse du dollar, sont devenues plus gaillardes. Il est peu probable que les Américains veuillent un dollar plus fort dans les mois qui viennent. En effet, la faiblesse de leur monnaie, avantageant les exportations, leur permet d’amortir le choc du ralentissement de leur croissance — qui se fera ainsi en douceur. La croissance mondiale restant assez forte pour leur permettre de passer ce cap difficile et pouvoir repartir ensuite.
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Que vous le vouliez ou non, l’économie américaine influence toutes les autres. C’est un fait. Après des inquiétudes sur le ralentissement de l’activité, la tourmente des crédits hypothécaires (subprime) a fait des dégâts, et voilà qu’à présent un parfum de récession parvient jusqu’à la Bourse. Rien que l’odeur rend les investisseurs circonspects, et si les indices ont battu des records, on le doit à la consommation des ménages qui ne désarme pas et à une croissance qui s’est assez bien maintenue sur le premier semestre.
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Nous avions conclu notre Chronique de mardi par un clin d’oeil à la flambée des indices boursiers chinois (qui se sont empressé de battre de nouveaux records historiques, avant même que notre texte soit mis en ligne). Nous avions qualifié le miracle boursier quotidien de mascarade orchestrée par des bookmakers de matchs truqués. Une affirmation que nous n’avions pas développée — la place pour exposer nos arguments devenait un peu restreinte compte tenu de la densité des chapitres précédents — mais qui n’avait rien de gratuit. En effet, le G7 (qui se réunira ce week-end) formule déjà des reproches à Pékin concernant la manipulation de sa devise.