La question que se posent la plupart des investisseurs est : que va faire le marché à l’avenir ? La plupart du temps, il s’agit d’une question idiote. Cela revient à se demander, au jeu de pile ou face, de quel côté la pièce va tomber la prochaine fois. Pour cette raison, un nombre toujours croissant d’investisseurs a choisi de gagner de l’argent quoi que fasse le marché
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"Nous sommes au beau milieu d’un krach… donc, si je dois annoncer mes prévisions, je dirais que cela va empirer, et non pas s’arranger". Le point de vue de Taleb n’est pas le plus populaire. Mais il est réaliste. La monnaie fiduciaire et l’effet de levier du système financier occidental ont envahi le monde entier au cours des 20 dernières années, entraînant une augmentation importante du prix des titres
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En 1930, six mois après que le front orageux initial se soit éloigné, la production mondiale avait baissé de 15% environ. On en est environ au même chiffre aujourd’hui. Les marchés n’avaient perdu que 20% au milieu des années 30. Aujourd’hui, ils en sont à -35% par rapport à leurs sommets. Et le commerce mondial a diminué de 15% durant les six mois qui ont suivi l’arrivée du Krach de 1929. Aujourd’hui, il est en baisse de 25%
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Une idée reçue veut que le placement en actions soit toujours gagnant à long terme. C’est faux. La seule bonne stratégie consiste à entrer et à sortir aux bons moments et sur les bons secteurs. En fait, les financiers, les gestionnaires et les opérateurs de marché ont intérêt à ce qu’il y ait en permanence le plus de transactions possible. Mais, à regarder les chiffres sur le long terme, cette idée de gain garanti est erronée
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Les actions se sont révélées être un mauvais pari, ces 12 dernières années. Elles sont de retour à leurs niveaux de 97… ce qui signifie que les investisseurs n’ont rien gagné pendant une douzaine d’année. Des actions pour le long terme ? Combien de temps faut-il attendre ? A présent, les marchés boursiers se délitent… une fois encore
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Les taux d’épargne grimpent aux Etats-Unis. Le déficit commercial diminue. Ce sont des tendances saines à long terme… mais difficiles à gérer durant une dépression. Les revenus ne sont pas les seuls à chuter ; les PER font de même. Les prix des actions s’adaptent non seulement à la baisse des revenus mais aussi à la psychologie d’une dépression
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"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
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Je pense que la clé pour approcher les marchés de 2009 sera de tout voir du point de vue du Trésor US et de la Fed. Tout le monde sait que l’économie réelle sent mauvais et que les Etats-Unis sont trop endettés. Mais je doute que tout le monde comprenne jusqu’à quel point le Trésor et la Fed vont utiliser le déficit et le système fiduciaire pour stopper le scénario de la Grande Dépression II
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Pour l’instant, à Wall Street, la nouvelle année n’a rien à voir avec l’ancienne. Après les deux premiers jours de Bourse de 2009, le S&P avait déjà gagné près de 3%. Par comparaison, les deux premiers jours de Bourse de 2008 avaient vu une PERTE de près de 4%. Et nous savons tous ce qui s’est passé ensuite
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Le rebond attendu de tous semble être en train de se produire. Même les chats morts rebondissent. Et si l’on considère la hauteur de laquelle celui-ci est tombé, il ne serait guère surprenant de le voire rebondir de 30% ou plus… sur les trois prochains mois. Les investisseurs ont pris une belle raclée en 2008. Ca a été la pire
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Wall Street a lancé un grand thème dont vous risquez d’entendre beaucoup parler ces trois prochains mois : "les actions dirigent l’économie". Ce thème sera populaire pour une raison très simple. L’économie mondiale est dans un état lamentable. Si vous cherchez une raison pour justifier de revenir aux actions à de tels niveaux, il faudra vous convaincre que les marchés financiers ont atteint leur plancher, alors même que l’économie réelle s’enlise
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Dans toute l’histoire, nous n’avons pas vécu beaucoup de crises comme celle-ci. Même ainsi, si l’on en juge par celles qui se sont produites, on peut constater qu’un schéma apparaît. En termes psychologiques, il y a le choc du krach initial. Puis le déni. Puis l’accumulation… durant laquelle la crise affecte toute l’économie. Les gens réalisent progressivement la gravité de la situation
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Hier, la Fed a baissé ses taux. La veille, nous avions conseillé de vendre le dollar. Nous espérons que vous avez suivi notre conseil. Le billet vert chute. Il est à un plus bas depuis 13 ans par rapport au yen. Il a chuté par rapport à l’euro, et à l’or, qui grimpe. Quel bonheur ! Notre Transaction de la Décennie est désormais profitable des deux côtés
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Epargne
Il existe toujours un marché haussier quelque part (1)
par Isabelle Mouilleseaux 17 décembre 2008Pendant que toutes les Bourses de la planète craquaient, une devise en particulier a fait un véritable tabac : le yen japonais. Il a progressé sauvagement contre toutes les autres monnaies. Alors même que les marchés actions décrochaient en coeur, le yen était propulsé vers des sommets. Et ceci était prévisible
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La Chine est la prochaine grande puissance mondiale, que nous le voulions ou non. Le XIXe siècle a été le siècle du Royaume-Uni, le XXe siècle celui des Etats-Unis, le XXIe siècle sera celui de la Chine. Oui, ils se disent communistes, mais laissez-moi vous dire qu’ils sont aujourd’hui parmi les meilleurs capitalistes du monde
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Epargne
Notre sélection de l'été : Pour savoir où investir, il faut comprendre celui qui fait les marché
par raphaelgaraud 13 août 2008Vous voulez savoir où investir quand les marchés ne donnent pas de direction claire ? "Je ne comprends plus rien aux marchés", me disait récemment un ami. "Je ne m’y retrouve plus dans leurs mouvements désordonnés. Je ne sais pas comment les interpréter. Toi, comment fais-tu pour savoir quoi faire ?" me dit-il, en plein désarroi. Il touchait là un sujet sensible et d’actualité… mais qui n’est pas nouveau. J’imagine que nombre d’entre vous doivent partager la même appréhension. Ne vous inquiétez pas : nous allons tirer tout cela au clair, et je vais vous dire comment je fais mes choix d’investissement
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Alan Greenspan est de retour en première page. Selon lui, "le risque était lourdement sous-évalué" l’été dernier. Dommage qu’il ait attendu un an pour en parler
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Le New York Times nous annonce que le nombre d’Américains qui ne peuvent pas payer leurs prêts hypothécaires continue de grimper. Ils étaient 2,6 millions il y a six mois. A présent, ce chiffre atteint les trois millions