"Je ne crains pas la déflation", a dit Warren Buffet à CNBC. Nous n’avons pas vu la totalité de l’interview. Mais nous supposons qu’il veut dire qu’il craint plus l’inflation — à moins qu’il ne craigne aucune des deux, ce que nous pensons être possible. Mais Buffett a affirmé que, selon lui, la Bourse était une option attractive pour les 10 ans à venir
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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Les taux d’épargne, qui étaient proches du zéro, sont repassés aux environs des 5%. Et lorsque les consommateurs ne sont pas en train de faire des réserves, ils deviennent plus indépendants. Nous apprenons qu’ils plantent des potagers…et qu’ils installent leurs propres centrales électriques […] Dans l’ensemble… les consommateurs semblent se libérer de l’illusion qu’on peut s’enrichir en dépensant de l’argent
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Epargne
Autant prier Hulk de se mettre à tricoter de la dentelle au point mousse
par Philippe Béchade 25 juin 2009En ces temps de bascule potentielle de la tendance à la baisse, il convient de rappeler que la psychologie des investisseurs compte moins que l’analyse du pouvoir exorbitant dont disposent désormais les méga-banques américaines nées de la fusion des établissements de crédit classiques et des investment banks. S’il est difficile de trouver une unanimité à 30, l’affaire devient plus facile à 20… Mais lorsqu’une poignée d’entre elles pèsent autant que les 15 autres réunies, que croyez-vous qu’elles feront de cette emprise sans précédent sur Wall Street
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Epargne
+95% de hausse pour le cuivre : pourquoi et jusqu'où ira-t-il ? (1)
par emmanuelgentilhomme 25 juin 2009En pleine récession, une telle hausse a de quoi surprendre alors que la demande de cuivre est l’une des plus sensibles à l’évolution du PIB : les industries électriques, électroniques, des transports et de la construction en absorbent plus de 80%. Ainsi, il semble que le marché table sur une reprise aussi rapide que vigoureuse. Nombre d’indicateurs économiques plaident d’ailleurs en ce sens
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Le billet vert a récemment subi sa plus grande chute de ces dernières semaines, alors que les spéculateurs attendaient une déclaration de la Fed sur sa prochaine manoeuvre. La Fed cherche une "stratégie de sortie". Et elle intervient sur les marchés comme jamais auparavant
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La principale information à retenir de cette journée du mardi 23 juin, ce n’est pas la mollesse des marchés action […] Non, la véritable information-clé était l’envol de l’euro face au dollar. Le soudain appétit pour la monnaie unique aurait été déclenché par les propos de l’Allemand Axel Weber. Selon lui, la Banque centrale européenne a suffisamment pris d’initiatives à ce jour pour juguler la crise financière
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L’Amero remplacera-t-il le dollar ? Pas de sitôt, pensons-nous. Nous vivons une dépression. Peut-être se transformera-t-elle en Grande Dépression… ou en Plus Grande Dépression — nous n’en savons rien. Mais nous vivons une époque de contraction du crédit, non d’expansion. Pour le moment, les prix chutent. Le dollar est en sécurité… du moins pour l’instant
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Si le niveau économique des Etats-Unis continue de chuter, que leur base industrielle continue de disparaître, que la valeur de leur devise continuer de s’user, les Etats-Unis du futur pourraient commencer à ressembler au Paraguay d’il y a quelques temps. En d’autres termes, les Etats-Unis pourraient devenir une sorte de république bananière. Dans un tel endroit, un talentueux meneur de chenilles pourrait bien être plus heureux qu’un diplômé de Harvard
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Il semblerait que la demande de rhodium s’éveille à nouveau… En effet, son cours regagne du terrain ces dernières semaines, passant de 760 $ à 1 360 $ l’once. +79% de hausse tout de même ! Il faut dire qu’on revenait de loin… La chute de la production automobile à l’automne dernier, et jusqu’à très récemment, a fait s’effondrer la demande de rhodium
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Epargne
Le modèle d'Etat-providence devient moins tenable pour la Suède
par alexandravoinchet 23 juin 2009La crise met à mal un modèle socio-économique souvent cité en exemple : la Suède vit "sa pire récession depuis 1940", selon les termes du Financial Times. Le pays s’est enfoncé dans la crise. Son système bancaire est pourtant passé au travers de la déroute financière grâce à des institutions aux bilans solides, explique Raymond Van der Putten, économiste à BNP-Paribas. Mais la menace est d’une autre nature
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Il y a deux grandes écoles de pensée concernant les renflouages : la première, c’est que les banques sont toujours en difficulté et doivent être nationalisées. La seconde, c’est que les banques sont toujours en difficulté, mais qu’un partenariat public/privé peut les recapitaliser à mesure qu’elles sortent du trou. Selon nous, les banques ont des problèmes parce qu’elles ont prêté trop d’argent à trop de gens qui ne pouvaient le rembourser. Elles devraient se contenter du verdict des marchés… et aller se faire pendre. Hé, mais… est-ce que cela ne causerait pas une dépression
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Nous éviterons d’afficher trop ouvertement de notre satisfaction de voir nos récentes prédictions confirmées au-delà de nos espérances. Cependant, une série de coïncidences troublantes recoupe les arguments que nous avions martelés dès la fin mai en apprenant qu’une dizaine de très grandes banques américaines sollicitaient l’autorisation de rembourser par anticipation (alors que personne ne leur demandait) les sommes qu’elles avaient empruntées au TARP l’automne ou l’hiver dernier
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Epargne
Après les "Quatre sorcières", la chasse aux 60 millions de sorcières
par Philippe Béchade 22 juin 2009Il nous arrive de brocarder les discours mensongers, de dénoncer sans ménagement les escrocs et les menteurs, d’égratigner quelques patrons de banques centrales et ministres… mais nous devons avouer notre consternation devant une nouvelle initiative visant à criminaliser les salariés — alors que les déficits sont principalement causés par les exonérations de charges accordées par l’Etat aux entreprises… Une récente étude complètement biaisée circule de Bercy aux salles de rédaction de la presse nationale : il en ressortirait que 10% à 12% des arrêts de travail seraient abusifs. C’est une imposture qu’il convient de dénoncer
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Lire les notices nécrologiques est une véritable joie. Pour commencer, c’est un soulagement de voir que son propre nom n’est pas mentionné. Ensuite, c’est un plaisir de voir ceux qui le sont. Non que nous souhaitions voir quiconque faire partie des décès du jour ; mais tout de même, les derniers audits sont toujours les plus révélateurs. Sur la dernière page, nous admirons les honnêtes canailles… et en apprenons quelques leçons. C’est ainsi que notre attention a été attirée par la sortie de scène de M. Omar Bongo le 8 juin dernier
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Le marché du GNL dépend du prix du pétrole, mais pas de façon toxique, genre arme-de-destruction-financière-massive. Ce qui signifie que les prix du GNL vont probablement suivre les prix du pétrole sur leur montée, tant que les prix du pétrole continuent de grimper. Votre risque majeur avec ces actions c’est que le prix du pétrole s’effondre de nouveau
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L’épargne grimpe. Les dépenses baissent. C’est la tendance économique fondamentale de l’ère post-Bulle Epoque. Oubliez le rebond ; il est bidon. Et oubliez les "jeunes pousses". Elles se faneront bien vite sous le chaud soleil estival. Il n’y aura pas de vraie reprise dans un futur immédiat — tant que les erreurs du passé récent ne sont pas corrigées
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Epargne
La question n'est pas tant "pourquoi ?"… mais plutôt "quand ?"
par Françoise Garteiser 19 juin 2009"Pourquoi le marché est-il aussi sacrément plat ?" Tel était le cri du coeur, jeudi, de l’un de mes collègues américains, Adam Lass, dans un récent numéro de la lettre Taipan Daily. Et c’est vrai que pour le CAC 40 aussi, les marchés actuels ne sont pas des plus passionnants ; peu de volumes, un rebond qui ralentit et des frémissements à la baisse
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Tout d’abord, revenons un peu en arrière sur notre recommandation sur l’or. C’est vrai qu’aux Publications Agora nous y sommes sensibles depuis longtemps. Et c’est vrai que depuis ses 300 $ l’once, l’intérêt que nous lui portons depuis tant d’années a été récompensé par la hausse de notre métal préféré. Nous pensons que ce n’est pas fini, et que l’once pourrait bien aller jusqu’aux 2 500 $