Goldman Sachs a gagné tant d’argent qu’elle a pu mettre de côté plus de 11 milliards de dollars à ce jour cette année en rémunération pour ses dirigeants — soit près de la moitié de ses revenus, selon The Economist. Dans le même temps, les actionnaires ont reçu 4,4 milliards de dollars, à peine le tiers. On parle là, au passage, de la société qui a frôlé la mort avec le reste de Wall Street il y a environ six mois
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Platine is the new gold ?
Ce métal précieux négligé est pourtant très recherché dans l’industrie…
L’or à 15 000 dollars ?
-
-
L’effet Goldman Sachs a dopé les bancaires : Crédit Agricole a bondi de 13,5%, Société Générale de 12,8% et Dexia de 10,5%… tandis qu’AXA s’intercale avec un gain de 12,4%. Les parapétrolières ont également bénéficié de rachats à bon compte avec CGG Veritas et Technip… et ce ne sont pas non plus des valeurs de tout repos. Même si les places européennes n’ont pas clôturé au zénith, les scores hebdomadaires donnent carrément le tournis
-
Epargne
Son prochain coup ? L'or. Vous devriez lire la suite…
par Isabelle Mouilleseaux 20 juillet 2009John Paulson, vous connaissez ? Un gamin issu du quartier populaire du Queens de New York. Mais surtout, l’un des gestionnaires de hedge funds les plus incroyables qui soit. Paulson est l’homme qui a prédit la crise des subprime bien avant tout le monde. Non seulement il l’a vu venir, mais il était tellement convaincu de voir juste qu’il a joué l’implosion du marché des subprime
-
La semaine dernière, on a appris que la production industrielle des Etats-Unis était "moins mauvaise" que ce à quoi on s’attendait. Plus précisément la production des usines, des mines et des entreprises du pays a chuté de "seulement" 0,4% en juin. Cette nouvelle économique formidable, combinée à de bons résultats pour Intel, a fait remonter l’indice Dow Jones de 256 points. Curieusement, les investisseurs ne semblent pas perturbés
-
Deux titres dans la presse, tous deux frauduleux : "L’économie chinoise rebondit", titrait l’International Herald Tribune. "Les profits de JP Morgan grimpent en flèche en dépit du retournement, titre un autre. Mais à la Chronique Agora, c’est plus fort que nous. Si nous voyons une médaille, nous cherchons son revers. Nous voyons des ordures… nous cherchons le rat
-
La Chronique Agora est plongée dans la confusion, cette semaine. Que se passe-t-il ? Le rebond est-il terminé ? A-t-il repris ? Que font les marchés ? Ou, comme me le disait Eric Fry hier, suffit-il de "gémir au sujet de Goldman Sachs" — faute d’une autre explication plus satisfaisante sur les récentes montagnes russes des marchés
-
Wall Street vient à nouveau de nous gratifier d’un numéro de haute voltige qui démontre que la fracture entre la réalité économique et la réalité virtuelle des marchés continue de se creuser. La banque CIT serait sur le point de déposer le bilan, lâchée par le Trésor US comme Lehman 10 mois plus tôt ; ce serait la cinquième plus grosse faillite de l’histoire
-
Les raisons du gap peuvent être multiples […] et nombreuses, mais elles sont souvent anecdotiques. Au final, le plus important n’est pas cette nouvelle dont vous parle toute la journée la radio ou la télévision, mais la manière dont le marché réagit à la nouvelle ! C’est là tout l’intérêt de l’analyse technique que ceux qui ne font que regarder les nouvelles n’effleureront peut-être jamais
-
Le krach de l’immobilier a touché presque tous les propriétaires immobiliers des Etats-Unis, même ceux qui possèdent des maisons dans les Hamptons. Les maisons haut de gamme en prennent un coup, où qu’elles soient. A cause de la chute du prix des maisons, de nombreux propriétaires de maisons haut de gamme se retrouvent la tête sous l’eau
-
C’est le Financial Times qui rapportait hier la grande nouvelle sur la dernière page de son premier cahier : "La Chine… est de retour au pays de la bulle". Après l’expansion vient la contraction. Après la bulle vient le nettoyage. Après l’orage vient le soleil. Mais que se passe-t-il en Chine ? Qu’arrive-t-il après la plus grande bulle d’exportation de l’histoire ? Une nouvelle bulle
-
Epargne
La feria boursière du 15 juillet se transforme en corrida !
par Philippe Béchade 16 juillet 2009Les principaux indices paneuropéens engrangent 7,5% en trois séances, de telle sorte que toutes les pertes résiduelles correspondant au mouvement de repli amorcé le 2 juillet sont intégralement effacées d’un coup. Les indices enregistrent rien moins que leur deuxième meilleure performance hebdomadaire depuis la période du 9 au 13 mars… Quelle que soit l’explication proposée aux épargnants non avertis (aujourd’hui, ce sont les résultats d’Intel, début juin, c’étaient la hausse des ventes d’une chaîne magasins vendant des articles de bricolage), il ne s’agit que d’une gesticulation de prestidigitateur
-
Epargne
Quand le Titanic de la finance coule, ne faites pas comme si tout allait bien…
par jeanchabru 16 juillet 2009Vous constatez tous les jours que les prévisions des économistes sont systématiquement prises à revers. Aujourd’hui, une seule publication est parlante pour moi : celle de Caterpillar, le groupe qui fabrique du matériel de BTP et minier, véritable baromètre mondial de l’investissement industriel. Il annonce avoir enregistré une chute de 43% en mai sur trois mois glissants par rapport à la même période 2008
-
Les actions aurifères en ont pris un coup, comme la plupart des autres couvertures classiques contre l’inflation. Pourquoi ? Parce que la peur de l’inflation s’est calmée. La vision déflationniste du monde est maintenant celle qui prédomine. C’est la raison pour laquelle les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont chuté
-
Notre foi vacille. Notre foi dans le fait que, tôt ou tard, le gouvernement américain réussira à causer de l’inflation. Revoyons notre prévision : la déflation maintenant, l’inflation plus tard. C’est très simple. Peut-être trop simple. Après un demi-siècle d’expansion de crédit, nous avons désormais une contraction du crédit
-
Les opérateurs parisiens étaient devant leurs écrans ce mardi 14 juillet. Non pas pour voir défiler une sélection de régiments indiens, invités d’honneur sur les Champs-Elysées en ouverture du défilé, mais plutôt les trimestriels des entreprises américaines en général et de Goldman Sachs en particulier. Une démangeaison caractéristique du pouce et de l’index nous faisait pressentir que les profits de la première banque d’affaires américaine allaient nous couper le souffle
-
La question la plus critique à laquelle l’investisseur est confronté aujourd’hui est de savoir s’il veut être écrasé par le marteau de la déflation… ou échouer sur l’enclume de l’inflation. Lorsqu’on nous posait la question "inflation ou déflation", nous avons toujours répondu "oui". Nous aurons les deux. Mais nous réalisons progressivement que nous aurons les deux en plus grande quantité que nous l’avions envisagé
-
L’Irlande est au bord de la faillite. Sa dette a été rétrogradée il y a quelques semaines. Le chômage frôle les 14%. La déflation est à 5,4% […] Et ce n’est pas terminé. Il est "trop tôt" pour parler de reprise, selon Brian Lenihan, ministre des Finances. Et en Californie ? Cette semaine, The Economist nous donne un nouveau chiffre pour le déficit budgétaire californien — 26 milliards de dollars, par rapport aux 24 milliards annoncés il y a quelques temps
-
Alors que la plupart des intervenants préparent leurs vacances ou se prélassent déjà au bord de la plage… nous anticipons un été tout bonnement meurtrier sur les marchés. Le CAC 40 semble avoir repris son calme à l’heure où j’écris ces lignes, mais à votre place, je ne m’y fierais pas trop : je garde en tête l’été 2007… puis le début de l’automne 2008… et je me dis qu’octobre n’est pas le seul mois "noir" pour les bourses