La plupart des quotidiens économiques ont fait leurs unes des dernières 48 heures sur la glissade du billet vert sous le palier des 1,50/euro. Les commentateurs se préoccupent toutefois assez peu du repli du yen, qui s’avère encore plus rapide face à l’euro depuis 10 jours (-5%). Voilà un phénomène qui mériterait que la BCE ne reste pas trop longtemps silencieuse sur le sujet
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Platine is the new gold ?
Ce métal précieux négligé est pourtant très recherché dans l’industrie…
L’or à 15 000 dollars ?
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Le diable de la dette finira par obtenir son dû… A la Chronique Agora, nous haïssons peut-être le diable et renonçons à ses oeuvres… mais nous parions sur lui malgré tout. Les investisseurs pensent que la reprise est réelle… et qu’elle fera grimper les prix des matières premières et des actions. Le dollar, en revanche, est cuit
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En début d’année, je parlais à mes lecteurs des banques américaines qui faisaient, ou allaient faire, faillite. J’avais avancé le chiffre de 150 faillites d’ici la fin de la crise. J’avais alors reçu de nombreux courriers de lecteurs relevant ma position, jugée trop pessimiste quant au sort de la finance mondiale. Mais les choses se sont accélérées cette année. Et avec les trois nouvelles faillites annoncées ces derniers jours, nous en sommes à 98 faillites pour 2009
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Parmi les Américains qui se retrouvent au chômage, ils sont plus nombreux à être sans emploi, et pendant plus longtemps, qu’à aucun autre moment depuis 1948. Ils sont également plus nombreux à épuiser leurs allocations chômage avant de retrouver un nouvel emploi. Et s’ils sont assez chanceux pour trouver du travail, ce sera pour faire les heures les plus courtes depuis 1951. En d’autres termes, les baby-boomers n’ont jamais vu des temps si difficiles
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Epargne
Jusqu'où Wall Street peut-il perdre le contact avec le réel ?
par Philippe Béchade 22 octobre 2009La principale inquiétude de Wall Street semblait provenir mercredi soir du niveau de la consommation aux Etats-Unis. Wal-Mart s’est montré prudent lors d’une réunion avec les analystes : la période cruciale de Thanksgiving puis de Noël se profile sur fond de chômage massif — et Wal-Mart sait à quel point les statistiques de l’emploi du gouvernement sont éloignées de la réalité du terrain
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Epargne
Elle fait fureur, rapporte gros, et affiche une santé insolente. Qui est-ce ? (2)
par Isabelle Mouilleseaux 21 octobre 2009Pourquoi le dollar australien est-il aussi fort, nous demandions-nous hier — aujourd’hui, quelques éléments de réponse à cette question… La raison essentielle est : le sous-sol de l’Australie regorge de matières premières. Ces matières sont des actifs concrets, recherchés, et qui ont une valeur élevée. Une richesse tangible, qui fait la force de l’économie australienne
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Epargne
Avec Caterpillar, le bulldozer haussier commence à patiner
par Philippe Béchade 21 octobre 2009L’attitude globale des investisseurs, qui affichent un fort appétit pour le risque depuis trois mois, démontre que les espérances en termes de profits sont très élevées. Elles sont également largement en avance sur le cycle de reprise. Jamais une hausse globale de 60% à 70% des indices américains, même au bout de 12 à 15 mois, n’a été observée après un épisode de récession aussi brutal. Pour juger de sa sévérité, il suffit de jeter un oeil aux trimestriels de Caterpillar
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C’est peut-être réconfortant de croire que la production de pétrole mondiale peut augmenter. De fait, de nombreux dirigeants aux Etats-Unis et en Europe rêvent tous les soirs de la façon dont le volume de pétrole actuel, d’environ 85 millions de barils par jour, pourrait atteindre les 95 millions de barils par jour. Oui, bien sûr. Sauf que l’industrie pétrolière mondiale n’est pas ce modèle d’efficacité rêvée
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Quelle reprise géniale ! Pas d’emplois… Pas de crédit… Pas de ventes… Mais regardez un peu les actions ! Et le pétrole ! Et l’or ! Et même l’immobilier londonien ! Les agents immobiliers, à Londres, annoncent qu’ils sont en rupture de stocks… tandis que les prix atteignent des records. Enfin… les prix demandés, en tous cas. Les prix de vente, c’est une autre histoire
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Epargne
Elle fait fureur, rapporte gros, et affiche une santé insolente. Qui est-ce ? (1)
par Isabelle Mouilleseaux 20 octobre 2009Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une monnaie qui va vous intéresser à coup sûr. C’est une monnaie qui a gagné depuis novembre dernier 35% face au dollar américain. Vous me direz que de toutes façons, le dollar dérape contre la plupart des grandes monnaies. Sauf peut-être contre la livre, encore plus mal en point que le billet vert. Certes. Oui mais voilà. Cette fameuse monnaie a également gagné 22% contre notre euro depuis novembre
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Un déluge de mauvaises nouvelles avait fait plier Wall Street de 0,8% et les places européennes de 1,5% vendredi. En cause, le moral des ménages américains. L’actualité du week-end était un désert . Quant aux nouvelles ce lundi, elles se résumaient à une étude négative de la NAHB : sur le sentiment des constructeurs de maisons individuelles : il retombe vers 18 contre 19 en octobre et 72 fin 2006
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Durant les 10 années entre 1997 et 2007, les consommateurs américains ont vécu au-dessus de leurs moyens. Puis, soudain, le choc de 2007-2008 les a réveillés. A présent, ils épargnent… et c’est le gouvernement qui vit au-dessus de ses moyens. Le New York Times nous apprend que le renversement de tendance est à couper le souffle. Cette année, le ménage américain moyen devrait épargner 4 643 $. Comme toujours, le New York Times est complètement à côté de la plaque
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Epargne
Démographie et fonds de pension : CalPERS de mauvais augure pour les marchés actions
par Eric J. Fry 19 octobre 2009Le California Employee’s System (CalPERS), avec 181 milliards de dollars au dernier comptage, se classe quatrième sur la liste des plus gros fonds de pension du monde. Aujourd’hui, l’équipe réduit de façon radicale son allocation en valeurs boursières. En juin dernier, CalPERS a réduit son objectif en valeurs boursières, qui est passé de 56% à 49% — l’allocation la plus basse depuis 1993
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7,5%, 7,625%, 8,25% : comment engranger de telles performances ? En investissant dans les obligations d’entreprises, revenues en grâce sur fond de crise du financement. Détenir facilement des obligations en direct n’est pas réservé aux gros portefeuilles. L’assurance vie le permet, avec moult avantages à la clé
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Les actions sont en hausse ; l’emploi est en baisse… Et n’oubliez pas les saisies. Aux Etats-Unis, elles sont 23% plus élevées que l’an dernier… même si elles n’étaient pas aussi épouvantables en septembre que le mois précédent. "La crise des saisies américaines a affecté près de 938 000 propriétés […]", selon Associated Press. Vous parlez d’une économie
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De sérieux doutes commencent à refaire surface au sujet de la santé de l’économie réelle. La palme des pires trimestriels revient à MGIC. Le premier assureur obligataire aux Etats-Unis a publié vendredi une perte trimestrielle de 517,8 millions de dollars, ou 4,17 $ par action contre 1,62 $ anticipés. C’est à comparer avec une perte nette de 115,4 millions de dollars et -0,93 $ par action un an plus tôt
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Un lecteur nous écrivait récemment : "Sur cette ‘crise’ qui ne peut que finir par être reconnue comme dépression ainsi que vous le dites, je m’étonne que personne n’ait donné, en ce qui concerne les flots de liquidités déversés, l’image suivante : ‘on soigne une cuite par une cure sans fin de boissons alcoolisées’." Eh bien, c’est à mon avis une image tout à fait parlante de la situation actuelle… au moins aussi parlante que celle mon collègue Dan Denning à propos d’un malade avec un coeur en sale état
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Le coût marginal moyen pour produire 84 millions de barils de pétrole par jour — la demande actuelle — est de 70 $ par baril. En d’autres termes, si le prix du pétrole passe au-dessous de ce niveau et y reste un certain temps, la production marginale devient coûteuse… ce qui signifie que la production va certainement chuter