Nous sommes rentrés d’Amérique du Sud vendredi, bien décidés à nous reposer. Alors nous avons passé le week-end à lire… et nous avons aussi réfléchi un peu. Ce à quoi nous avons réfléchi, c’est au dollar, et au fait qu’à long terme, il n’a plus aucune chance. Mais à court terme, il pourrait avoir encore suffisamment d’énergie pour mordre le derrière des investisseurs.
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Epargne
Moins de dollar, plus d'or : jusqu'où peut grimper le métal jaune ?
par Isabelle Mouilleseaux 17 novembre 2009Nous avons vu hier que la demande des Banques centrales des pays émergents faisait flamber l’or vers des sommets jamais atteints. Signe d’un changement de stratégie en faveur de l’or et en défaveur du dollar. N’oubliez pas que les BRIC et les pays asiatiques regorgent, ou plutôt croulent sous les dollars. Je parle bien sûr des réserves de change. Par rapport aux réserves des banques centrales occidentales, la part de l’or dans leurs réserves est infinitésimale
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Epargne
L'activité et les ventes de détail aux Etats-Unis sont fort heureusement décevantes
par Philippe Béchade 17 novembre 2009Horreur, malheur, le dollar faisait mine de ne plus vouloir refluer en direction des 1,50 euro et des 89 yens hier matin. Wall Street se contentait donc d’afficher un gain potentiel de 0,6% en pré-ouverture, tout juste suffisant pour retracer les sommets annuels
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L’ère du dégonflement de la bulle est arrivée. Mauvaise nouvelle pour l’économie américaine ; bonne nouvelle pour l’or. Pendant les 60 dernières années, la dette collective a augmenté plus vite que l’économie : de +4,1% annuels pour la dette, contre seulement 2,7% pour l’économie. En résumé, une dette de plus en plus importante a servi à produire chaque dollar de la croissance du PIB. Et que se passera-t-il si cette tendance s’inverse
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Le temps que les enfants du baby-boom naissent, les Etats-Unis devançaient tellement le reste du monde qu’il semblait que rien ne pourrait les arrêter. La liberté d’entreprise garantissait de nouvelles innovations et de nouvelles richesses. La démocratie garantissait un système politique qui s’adapterait aux besoins de l’économie en pleine évolution. Mais rien ne dure indéfiniment. En vieillissant, l’économie américaine et son système politique sont devenus de plus en plus rigides et de plus en plus coûteux
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Epargne
Les marchés se réjouissent d’excellentes… mauvaises nouvelles
par Philippe Béchade 16 novembre 2009Nous ne savons pas si la séparation entre les marchés et l’économie réelle est temporaire ou s’il faut redouter un divorce définitif — ce serait une grande première historique. Vendredi, il a en tout cas suffi d’un chiffre déplorable concernant la confiance des ménages avec une chute imprévue et bien plus forte que le mois précédent, selon l’enquête de l’université du Michigan, pour que les indices boursiers reprennent 1% en l’espace de 45 minutes
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Epargne
Or à 1 130 $ : le club des soutiens de l'or fait encore parler de lui
par Isabelle Mouilleseaux 16 novembre 2009Vous vous souvenez des 400 tonnes d’or que le FMI a décidé de vendre cette année ? 400 tonnes qui avaient mis la pression sur les cours de l’or… Eh bien l’outsider indien vient d’annoncer avoir racheté la moitié du pactole, soit 200 tonnes d’or au prix de 1 045 $. La Banque centrale indienne a donc mis sur la table un "chèque" de 6,8 milliards de dollars pour acquérir cet or
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Il y a un risque à détenir des liquidités dans un environnement inflationniste — une situation qui se produit généralement quand les gouvernements créent de gros déficits fiscaux et gonflent l’émission d’argent. Cette pratique est généralement le fait des républiques bananières et autres empires sur le déclin… mais c’est ce qui arrive en ce moment même aux Etats-Unis
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Epargne
Comment Barack Obama peut-il résoudre l'incompatibilité entre l'emploi et les bonus ?
par Philippe Béchade 13 novembre 2009Les cambistes ne donnaient pas cher (littéralement) des chances du dollar de préserver le plancher des 1,5060 euro cette semaine. Le consensus baissier était tellement univoque mardi et mercredi derniers que nous ne sommes pas surpris que le billet vert prenne tout le monde à contre-pied avec un rebond de 1% qui a pris beaucoup de spéculateurs de court
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Dans le milieu industriel automobile, il a été particulièrement significatif de voir la chute de General Motors, qui représentait encore il y a peu le symbole de l’industrie américaine, sa fierté et la première capitalisation mondiale. La crise est passée par là, le nouveau GM après dépôt de bilan n’est pas sorti d’affaires… Mais une petite merveille vient de faire son apparition sur la scène automobile mondiale
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"C’est incroyable, les Etats-Unis font exactement les mêmes erreurs que le Japon," m’a dit hier un ami. Voyons… dans les années 80, les dirigeants d’entreprise japonais pensaient qu’ils allaient diriger le monde. Les investisseurs le pensaient aussi. Ils se sont développés. Ils ont fait des opérations. Les prix sont montés en flèche et ils se sont tous pris pour des génies
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Epargne
M. le Marché n'aime pas quand des crétins gagnent de l'argent
par Bill Bonner 12 novembre 2009Se pourrait-il que New York ait déjà vécu son apogée ? Peut-être pas tout à fait. La presse rapporte des bonus record à Wall Street. Mais cette histoire semble teintée de désespoir, comme ces grandes fêtes à Berlin en 1945, juste avant que n’arrive l’armée soviétique. C’est peut-être pour ça que les bonus sont aussi élevés. Profitez-en tant que c’est encore possible ! Ce pourrait être le dernier cri de joie du secteur financier américain
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La question qui taraude l’ensemble des opérateurs est de sonder la solidité de la reprise et l’impact éventuel de l’arrêt des plans de relance. Si l’on analyse le passé, on constate que l’année qui pourrait le plus ressembler à 2009 serait 1975 avec la sortie d’une récession majeure sur fond de krach pétrolier
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Epargne
La Fed signe un chèque en blanc à Wall Street pour spéculer sans retenue
par Philippe Béchade 12 novembre 2009Le Dow Jones a pulvérisé un nouveau record annuel à 10 340 points. Un tel retracement en huit mois, c’est un record absolu de rapidité, sans aucun équivalent dans l’histoire des marchés américains et même occidentaux en général. Le S&P 500 s’envolait également de 1,1%… Les places européennes, littéralement euphorisées, explosaient de 1,5%… Pourtant aucune information économique sur le continent européen ne justifiait de se ruer à l’achat de façon aussi exubérante
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La Chine possède très peu de ressources en eau. La culture du soja nécessite beaucoup d’eau – 1 500 tonnes d’eau pour une tonne de soja. Qui a beaucoup d’eau ? Le Brésil. Il n’est donc pas surprenant de voir que l’augmentation de la surface de culture du soja au Brésil correspond à l’augmentation de la demande chinoise en soja
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Cette semaine, nous fêtons les 20 ans de la chute du Mur de Berlin. Cet événement a marqué la fin de la plus grande expérience économique dirigée de tous les temps. Qu’ont appris les économistes ? Rien… En 1949, les Soviétiques et les Alliés ont divisé l’Allemagne en deux. Une partie a suivi le chemin traditionnel capitaliste de la reconstruction. L’autre partie a pris le chemin du communisme. De façon tout à fait remarquable, ils ont continué cette expérience pendant 40 ans
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Depuis quelques jours, les bonnes nouvelles se sont faites plus nombreuses. Le PIB américain au troisième trimestre a grimpé de 3,5%, Les marchés ont donc hésités. Si les bonnes nouvelles s’accumulaient, adieu veaux, vaches, cochons… Heureusement, pour nos masochistes investisseurs, les chiffres du chômage américain en octobre sont tombés
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Dans un des derniers numéros de Défis & Profits, je parlais des effets pervers du réchauffement climatique dans l’Arctique. Pour rappel, les glaces y fondent, dégageant un accès vers les réserves de pétrole et de gaz, situation qui pourrait s’avérer explosive entre les différents Etats qui réclament la propriété de ces réserves. Mais un autre effet du réchauffement climatique touche une de nos principales thématiques d’investissement