S’il nous fallait sortir un gros titre pour résumer la séance de jeudi, nous le consacrerions à l’envol de 1,5% du dollar/euro après la dégradation d’un cran de la notation de la dette souveraine de la Grèce par Standard & Poor’s de A- à BBB+. Le billet vert a culminé à 1,4315/euro peu après la publication de l’indice des indicateurs avancés du Conference Board. Il a progressé de 0,9% au mois de novembre, signant sa huitième hausse consécutive et atteignant son meilleur niveau depuis juillet 2007
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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Epargne
Assistons-nous à un signal généralisé de vente sur l'or ?
par Isabelle Mouilleseaux 18 décembre 2009J’ai eu l’occasion de vous en parler à plusieurs reprises : les Banques centrales deviennent acheteuses nettes d’or. On n’avait pas vu ça depuis 20 ans. L’Inde a augmenté ses réserves d’or de 75% en achetant récemment 200 tonnes au FMI, la Chine les a passées de 600 à 1 054 tonnes en avril dernier, la Russie se met à acheter à tour de bras… ils s’y mettent tous
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Les taux d’intérêt resteront artificiellement bas aussi longtemps que Bernanke peut s’en sortir… ou jusqu’à ce que la dépression prenne fin — selon ce qui arrive en premier. Cela dit, il n’a même pas besoin de lever le petit doigt. Si l’on en juge par les dernières enchères sur la dette à court terme du Trésor américain, les prêteurs ne trouvent rien de mieux à faire avec leur argent que de le donner au gouvernement
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Les Banques centrales augmentent la masse monétaire. Mais elles ne peuvent faire fondre l’énorme quantité de cash et de crédit littéralement congelée dans le système. La dépression a réfrigéré l’économie. Les autorités ont ouvert les vannes, mais les liquidités gèlent. Cette vague de froid pourrait durer longtemps. En fait, étant donné que les autorités bloquent les ajustements nécessaires, ça pourrait dégénérer en ère glaciaire. Et les dirigeants ne peuvent pas y faire grand-chose — sinon empirer la situation
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Les opérateurs font clairement le pari que la Fed ne changera pas une virgule à son communiqué de politique monétaire car Ben Bernanke, élu personnalité de l’année par le magazine Times, ne voudra pas endosser la responsabilité de décevoir ou d’inquiéter Wall Street à une semaine de Noël
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Epargne
Un investissement qui fait du bien à tout le monde
par jeanemmanuelchagnion 17 décembre 2009La crise a été pour moi le déclic : je ne peux plus penser mon capital, l’argent, mes investissements comme avant. Et vous savez quoi ? Ce n’est pas pour autant que ce n’est pas profitable ! J’ai toujours les mêmes attentes en termes de rendement. Quand j’investis, c’est certes pour participer au développement d’une société, d’une idée, mais c’est également une prise de risque pour moi. J’attends donc d’en être récompensé à sa hauteur ! Alors, je me suis penché sur l’investissement socialement responsable, une discipline qui n’en est pour ainsi dire qu’à ses balbutiements, mais dont l’ascension me semble inéluctable
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Le PIB du troisième trimestre de l’Australie sera publié aujourd’hui. Les économistes interrogés par Bloomberg s’attendent à une nouvelle expansion de l’économie australienne, avec une progression de 0,4% prévue. Le pays ne finit pas de surprendre par sa vigueur économique et la vitesse de sa reprise
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La correction du marché de l’or est-elle terminée ? Notre réponse… qui n’est qu’une supposition… c’est que la correction n’a probablement pas réellement commencé. Mais voyons ce qu’il en est dans l’économie elle-même. Nous nous tournons vers l’économie parce que c’est la source de richesse pour tous… c’est elle qui donne de la valeur à nos investissements
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Le Congrès américain et la Réserve fédérale sont si occupés à "secourir" des secteurs spécifiques de l’économie qu’ils ne parviennent pas à réaliser que ces efforts menacent d’autres secteurs.Le gouvernement américain a renfloué les constructeurs automobiles. Il a renfloué de nombreuses banques, des prêteurs hypothécaires, ainsi que le plus grand assureur au monde, AIG. Mais le reste de l’économie continue de défaillir
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Epargne
Super Noël contre les "Quatre sorcières" : le retour du vengeur aux rennes masqués
par Philippe Béchade 16 décembre 2009L’indice d’activité industrielle baptisé "Empire State", le baromètre régional de la Fed de New York enregistre au mois de décembre la plus forte chute en un mois de son histoire (-21 points). Il passe de 23,5 à seulement 2,55 : c’est le niveau qu’il affichait mi-juillet, alors que le Dow Jones plafonnait encore sous les 8 500 points. Le consensus tablait sur une stabilité vers 24, après 34,6 en octobre.
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Lundi matin, l’Etat autrichien faisait savoir qu’il avait nationalisé la sixième banque du pays, Hypo Group Alpe Adria (HGAA), pour lui éviter la faillite. Une telle faillite aurait pu provoquer une crise systémique locale pouvant rapidement affecter d’autres banques européennes, notamment allemandes ou helvétiques.Hypo Group Alpe Adria est très présente dans les Balkans. Cela laisse craindre que la situation économique soit demeurée très difficile dans les ex-républiques du sud de l’ex-Yougoslavie (tandis qu’elle passe déjà pour explosive en Hongrie et en Albanie).Dubaï peut compter sur Abou Dhabi et son pétrole. Sur qui peut compter la Serbie ou la Macédoine
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Il y a peut-être une dépression en Occident… mais elle n’a pas ralenti le mouvement de l’argent et du pouvoir, qui passe des économies mûres et développées vers les marchés émergents. Ces derniers se développent plus rapidement ; tout le monde sait ça. Selon une étude de Goldman, près de la moitié de la croissance économique mondiale se produit désormais dans seulement quatre pays. Aucun pays développé n’est sur la liste : il s’agit des BRIC… le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Ils ont été bien aidés par la Fed
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Le Plan d’épargne en actions, PEA, n’a plus de secret pour l’investisseur chevronné que vous êtes, pensez-vous. Comme près de 7 millions de Français, vous maniez avec dextérité la variété de ses supports d’investissement et profitez avec allégresse des avantages financiers de cet instrument d’épargne défiscalisé. Mais pourquoi s’en arrêter là ? Que diriez-vous de bénéficier de deux enveloppes fiscales privilégiées, celle du PEA et celle de l’assurance-vie ? Comment
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Deux événements majeurs viennent de se produire : le revirement des Banques centrales et le refuge vers le métal physique. Les Banques centrales se déclarent acheteuses. Du jamais vu jusqu’à présent. L’Inde a acquis 200 des 403,3 tonnes mises en vente par le Fonds monétaire international
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Epargne
Royaume-Uni et Etats-Unis, prochains sur la liste des agences de notation ?
par Dan Denning 14 décembre 2009Vous avez entendu parler des "BRIC". Ce sont ces économies qui se développent à un rythme galopant : le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Nous avons désormais les "PIIGS" : Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne (Spain, en anglais). Ce sont les pays européens dont les finances nationales sont le plus en détresse. Les trois agences de notation, Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch, n’y sont pas allées de main morte sur les PIIGS cette année
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La semaine dernière, nous avons gardé l’oeil sur l’or… et sur le dollar. A mesure que le dollar grimpe, l’or baisse. Nous ne pensions pas que les choses se passeraient ainsi. Nous nous attendions à un krach boursier d’abord
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L’acronyme PIGS recouvre les pays ayant adopté l’euro et qui se trouvent menacés d’une nouvelle dégradation de leur dette souveraine long terme : il s’agit du Portugal, de l’Irlande, de la Grèce et de l’S… pagne
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Epargne
Une révolution économique en 12 mois… nous ramène à la case départ !
par Philippe Béchade 11 décembre 2009Il est instructif de se replonger dans des commentaires rédigés à chaud il y a un an jour pour jour (le 9 décembre 2008, alors que les Bourses occidentales venaient de reprendre 10% en 48 heures sur l’instauration d’une politique monétaire "non conventionnelle"). Qu’il s’agisse de l’Espagne, de la Grèce ou de la Chine, les situations n’ont pas vraiment changé