La Maison Blanche a déclaré tout de go, d’un air tout à fait sérieux, qu’elle avait sauvé deux millions d’emplois. Pas mal, non ? Plus de sept millions d’emplois ont disparu à ce jour aux Etats-Unis suite à la crise. Le total aurait été de plus de neuf millions, sans les autorités. Voyons voir, 700 milliards de dollars de dépenses de relance… hé, ça fait 350 000 $ par emploi. Et n’oublions pas que chaque dollar de déficit fait partie des "dépenses de relance". A ce rythme, chaque emploi coûte environ 800 000 $
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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Epargne
Biotechs : investissez aujourd'hui dans les success stories de demain ! 2e partie
par jeanchabru 14 janvier 2010Les blockbusters sont des traitements qui sont censés soigner des maladies chroniques et qui doivent permettre aux multinationales de dégager un chiffre d’affaires supérieur à un milliard de dollars annuellement. Mais les autorités de régulation comme la FDA deviennent de plus en plus regardantes sur la manière dont les études cliniques sont réalisées notamment en raison de la "population test" constituée trop souvent d’individus en bonne santé
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Si le Nasdaq reprenait à mi-séance le chemin de la hausse avec un gain inespéré de 0,75%, à 2 300 points, c’était avec la complicité du titre Baidu, le numéro un des moteurs de recherche chinois sur Internet. Baidu faisait rapidement la différence avec un gain de 14% alors que son rival Google perdait 1,5%. Google évoque très sérieusement son retrait du marché chinois pour cause d’attaques de hackers… et de censure de milliers de mots-clés jugés politiquement incorrects par les autorités de Pékin. La Maison Blanche s’en émeut ouvertement, le gouvernement chinois demande des "clarifications"… Tout cela illustre le duel à fleurets mouchetés que se livrent les deux pays sur le front du commerce international.
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On a appris cette semaine que la Fed avait eu une année très profitable. Elle a gagné plus d’argent que Goldman Sachs lui-même — 45 milliards de dollars. Comment a-t-elle amassé une telle fortune ? Les journaux rapportent que la Fed a fort savamment racheté la dette dont personne ne voulait… les erreurs de Wall Street. Puis, abracadabra, elle a transformé le plomb en or. Sans rire. Les mauvaises dettes sont devenues des dettes saines. Puis elles sont devenues des dettes ultra-saines… lorsque les investisseurs ont compris que le gouvernement américain soutenait quasiment toutes les dettes émises par les principaux acteurs financiers
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Epargne
La Banque centrale chinoise bientôt toutes griffes dehors ?
par Philippe Béchade 13 janvier 2010La Bank of China a décrété le relèvement du taux de réserves obligatoires de 50 points de base, de 14,5 à 15%, pour les grandes banques. Elle a également annoncé l’augmentation du taux d’intérêt sur les bons du Trésor à un an. Tout cela aurait pour effet de réabsorber un peu de liquidités — ces mesures entreront en application dès le 18 janvier
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Nous nous demandons si l’augmentation des prix (et des actions) des matières premières est liée à la précipitation dont font preuve les investisseurs chinois pour emprunter avant que leurs taux n’augmentent, afin d’engouffrer ensuite tout cet argent dans une catégorie d’actifs à rendement plus élevé. La Banque populaire de Chine a augmenté le rendement des Bons à trois mois pour la première fois depuis le mois d’août. Cela pourrait être le signal d’une politique monétaire plus serrée (anti-inflationniste) en Chine
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Epargne
Biotechs : investissez aujourd'hui dans les success stories de demain !
par jeanchabru 13 janvier 2010En 1980, trois scientifiques ont créé une société biotechnologique en Californie sous le doux nom d’Applied Molecular Genetics. Trois ans plus tard, la société lève 40 millions de dollars en se cotant sur le Nasdaq. Aujourd’hui, Amgen est l’une des premières sociétés de biotechnologies au niveau mondial avec près de 17 000 employés et a généré en 2008 un chiffre d’affaires de plus de 15 milliards de dollars pour un résultat net de plus de 4 milliards de dollars
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Les actions ne pourraient valoir leurs prix actuels que si on était dans une récession normale. Mais si on vivait une récession normale, elle serait terminée, maintenant. Les actions grimperaient en anticipation de la prochaine phase de boom. Sauf que nous ne sommes pas dans une récession normale. Et elle n’a pas pris fin. On ne crée pas de nouveaux emplois. Le crédit à la consommation ne se développe pas. Et les seuls prix qui grimpent sont ceux qui font l’objet de spéculation
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Paradoxe de 2009 : la prise de conscience du nécessaire désendettement. Pourtant, Etats et entreprises n’ont jamais fait autant appel au marché. Les titres émis partent comme des petits pains. Même les petits groupes comme Oxymétal se lancent, avec son émission de cinq millions d’euros de convertibles
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Epargne
Ça va comme un lundi sur les marchés… normal, c’est le jour de leur piqûre d’adrénaline !
par Philippe Béchade 12 janvier 2010Nous ne faisons pas preuve d’une audace intellectuelle hors norme en faisant l’affirmation suivante : la hausse de Wall Street constitue le moyen par lequel le gouvernement américain, la Fed et ses puissants relais dans le secteur bancaire tentent de faire croire à l’opinion que les gigantesques ombres boursières qui dansent au fond de la caverne sont une manifestation grandeur nature des signaux de reprise économiques. Mais il ne s’agit hélas que de l’animation de minuscules figurines éclairées par le projecteur surpuissant de la création monétaire à taux zéro
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La bataille entre l’inflation et la déflation — le boom et le krach — fait rage depuis une décennie. Pourquoi ? Parce que les autorités essaient désespérément d’empêcher la nature de suivre son cours. Les marchés normaux ne sont jamais entièrement stables. Ils connaissent des booms et des krachs. Mais les krachs se produisent naturellement… et, généralement, rapidement. Les gens qui font des erreurs sont punis. Ils encaissent les coups. L’économie se remet
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Les chiffres économiques s’enchaînent et les déceptions succèdent aux déceptions, et ce sur le front de l’immobilier, de l’emploi… et du crédit à la consommation. Ce dernier chute dans des proportions jamais observées depuis 1943 : il enregistre -17,5 milliards de dollars en novembre, soit -8,5% en rythme annuel, un comble en pleine période consumériste de Thanksgiving. Autant d’indicateurs qui confirment le scénario d’un redressement laborieux de la croissance américaine… C’est au fond la meilleure nouvelle possible pour Wall Street, qui ne jure que par la perspective du maintien des taux par la Fed au niveau zéro
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Mark Swatek est le P-DG de Southwest Water Co., un service de distribution d’eau qui dessert la Californie et le Sud-Ouest des Etats-Unis. On pourrait l’accuser de prêcher pour sa paroisse quand il dit : "l’un des prix des matières premières qui augmentent le plus rapidement, c’est le prix de l’eau dans les secteurs urbains
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La Chine est assise sur des montagnes de dollars, à ne plus savoir qu’en faire. Et ceci alors même que le risque de dépréciation du billet vert à moyen/long terme n’a jamais été aussi mordant. Risque qu’elle n’a d’ailleurs de cesse de dénoncer depuis des mois. Je dirais même que Pékin est à la tête de la "fronde mondiale anti-dollar"
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La politique monétaire ne sert à rien (les banques ne prêtent pas ; les consommateurs ne veulent pas emprunter). Et la politique budgétaire, bien qu’apparemment plus efficace, détruit la richesse, elle ne l’augmente pas. Plus le gouvernement augmente les dépenses, pour compenser la correction, plus l’économie en devient dépendante. Cela revient à soigner un alcoolique en lui donnant de l’héroïne. Otez les dépenses gouvernementales — comme le Japon l’a tenté — et l’économie sombre dans une dépression plus profonde. Non seulement ça, mais le déficit budgétaire se creuse
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Les actions japonaises connaîtront-elles dans les 10 prochaines années la même brillante carrière que l’or dans les 10 dernières ? Qui vivra verra
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L’indice S&P 500 a enregistré un bénéfice total de moins 9% au cours des dix premières années du nouveau millénaire. Et on parle là de l’indice "fort". Le NASDAQ a chuté de 40% pendant ce même laps de temps. Mais les actions ne sont pas exactement synonymes de vitalité économique, évidemment. Et nous savons que le PIB des Etats-Unis a augmenté pendant cette décennie. Alors l’économie américaine n’est peut-être pas en aussi mauvaise posture que la Bourse le laisse supposer
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Alors que l’on commence à évoquer la possibilité d’une hausse de taux aux Etats-Unis, les spéculateurs se retournent vers la devise japonaise qui va redevenir dans les prochains mois le meilleur vecteur de carry trading. Ainsi, les mouvements auxquels nous avons assisté en fin d’année pourraient bien être un signal intéressant pour ceux qui souhaitent profiter de la vague de baisse du yen tout en accumulant les intérêts des devises à un plus haut rendement