La relance offerte par les dépenses gouvernementales est bidon. Mais elle semble bien réelle aux masses. Si on la fait disparaître, les conséquences économiques apparaîtront bien réelles elles aussi. La "destruction créatrice" du marché pourra enfin s’exprimer. Les entreprises qui devraient faire faillite feront faillite. Les spéculateurs qui devraient perdre de l’argent perdront de l’argent. Ça va saigner, en d’autres termes
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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Epargne
Ensemble, nous sommes invincibles, seuls, nous ne sommes que des cibles
par Philippe Béchade 28 janvier 2010Caterpillar annonce des résultats meilleurs que prévus… et chute de 8% ! Le profit par titre ressort à 36 cents contre 29 attendus au quatrième trimestre. La direction table sur une croissance du chiffre d’affaires comprise entre 10% et 25%. Bigre ! Cela représente une marge d’incertitude impressionnante et les projections de bénéfices ne vont pas être commodes à établir
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Le gouvernement vietnamien a ordonné, purement et simplement, que toutes les plates-formes de trading sur l’or ferment leurs portes d’ici fin mars. Pourquoi ? Une spéculation à outrance et l’usage de leviers hors normes, selon les officiels de Hanoï. Dans son communiqué, le gouvernement stipule que "tant les opérateurs que les propriétaires de plate-forme de trading sur l’or effectuent leurs transactions sur des fondements fragiles qui manquent d’un cadre et de connaissances légales, économiques et techniques"
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La monétisation par la Banque centrale américaine a atteint ses limites physiques. C’est d’autant plus vrai que les banques chinoises doivent maintenant réduire la voilure et envisager de liquider quelques actifs pour respecter leurs ratios de solvabilité. Les T-Bonds US apparaissent tout désignés pour leur fournir un bon ballon d’oxygène dans une atmosphère de crédit raréfié
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Les actions sont surévaluées ET les tendances économiques sous-jacentes sont mal en point. Cela n’a rien d’idéal. Très peu d’entreprises annoncent une croissance des bénéfices sans annoncer aussi des réductions de coûts. En d’autres termes, la "croissance" est étroitement liée à la réduction. Même Goldman Sachs, l’entreprise américaine la plus subventionnée par l’Etat, a recours aux réductions de coûts pour augmenter ses bénéfices
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Une analyse effectuée par l’AP montre que les plans de relance n’ont aucun effet sur l’emploi. L’AP a examiné des régions ayant reçu de grosses sommes pour réparer des routes et des ponts, et a fait la comparaison avec celles qui n’ont rien reçu. Ils n’ont trouvé aucun lien entre les dépenses et les taux d’emploi
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Epargne
L’azote se dissipe sur les marchés ; de l’eau dans le gaz à Washington
par Philippe Béchade 26 janvier 2010Wall Street s’est ému de la montée en puissance de la "ligne Volcker" (l’ex-patron de la Fed prône une séparation des activités des banques) parmi les conseillers du président… alors que Robert Rubin fait également partie de son équipe rapprochée. En effet, c’est cet ex-patron de Goldman Sachs qui avait orchestré l’enterrement du Glass-Steagall Act par l’administration Clinton dès 1995. Il a également imposé aux pays émergents d’Asie du Sud-Est — via le FMI — une libéralisation totale des mouvements de capitaux, provoquant la folie spéculative qui s’achèvera à la fin de l’été 1997 par le krach des devises asiatiques.
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Epargne
Rupture de stock, pénurie, le cours du sucre flambe. Du jamais vu (2)
par Isabelle Mouilleseaux 26 janvier 2010Pendant que les pays émergents crient famine, nous autres Européens sommes la seule région à avoir enregistré une production record cette année. Nous sommes assis sur des surplus de stocks de sucre dont nous ne savons que faire ! Surplus que nous n’avons pas le droit d’exporter. Indécent…
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On ne peut pas vraiment blâmer M. Obama pour avoir fait les idioties qu’il a faites. Il était trop occupé pour réfléchir à la manière dont une économie fonctionne. C’est pour cela qu’il a des conseillers. Malheureusement, son équipe financière est constituée en grande partie de benêts, d’idiots et d’opportunistes — comme Larry Summers, Ben Bernanke et Tim Geithner… pas nécessairement dans cet ordre
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Les gens qui n’ont pas d’emploi ne peuvent dépenser comme autrefois… et ils ne peuvent payer leurs factures. Aux Etats-Unis, une maison hypothéquée sur quatre est sous l’eau. Une sur 10 est en saisie. Elles seront de plus en plus nombreuses à l’être à mesure que la dépression se poursuit et que le défaut de paiement devient plus acceptable socialement. Les précédentes générations considéraient le défaut de paiement et la saisie comme une disgrâce. Les prêteurs tenaient compte de cette aversion dans leurs taux de prêt. A présent, le défaut n’est plus qu’une stratégie financière. Lorsque les coûts du défaut sont inférieurs aux coûts de paiement… c’est ce que choisissent les emprunteurs. Comme Wall Street
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Quelques indicateurs économiques — comme la production industrielle, la production manufacturière, les ventes automobiles et la confiance des consommateurs — ont remonté après des plus bas de plusieurs décennies. Mais ces indicateurs sont encore loin, très loin en dessous de sommets de "l’Ere de la Bulle". Pendant ce temps, plusieurs autres indicateurs de la vitalité économique n’indiquent aucune vitalité. Le chômage ne cesse d’augmenter, par exemple, tandis que le crédit à la consommation continue de chuter
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Epargne
Rupture de stock, pénurie, le cours du sucre flambe. Du jamais vu — 1ère partie
par Isabelle Mouilleseaux 25 janvier 2010El Niño ravage la production sucrière des deux plus gros producteurs mondiaux : l’Inde et le Brésil. Le marché devrait être déficitaire de 13,5 millions de tonnes cette saison. Face à l’effondrement de l’offre, la demande en hausse n’est plus satisfaite. Le dernier appel d’offres de l’Indonésie a été un flop total. Le pays n’a pas réussi à acheter une seule livre de sucre. Pas une !! Son stock est quasi vide. La pénurie guette
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Goldman Sachs tente d’atténuer l’opprobre qui salue la distribution des bonus les plus "obscènes" (ce qualificatif vient de Barack Obama lui-même) de l’histoire de la finance. Pour ce faire, il met de côté quelques miettes (500 millions de dollars, qui seront vite compensés par une nouvelle astuce fiscale) au profit des PME. Il décale également le paiement de certaines primes trop voyantes — elles seront versées discrètement lorsque l’opinion publique aura commencé à se désintéresser du sujet
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Si vous aviez bêtement suivi le S&P 500 en 2009, via un ETF classique du type Spyder, vos gains auraient dû dépasser les 60% depuis la mi-mars. Si c’est le cas, vous avez certainement passé un joyeux Noël, entouré de cadeaux par milliers. Car 60% en neuf mois, ça se fête dignement
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2010 sera l’année où la solvabilité de l’Etat providence sera sur le devant de la scène. Les gens commencent lentement à comprendre que l’énorme dette sociale des Etats doit être payée par quelqu’un. Et si l’économie n’est pas en pleine croissance, il est difficile de "partager les richesses". Il faut plutôt "les emprunter à droite et à gauche". Et on s’endette
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Epargne
Obama siffle un penalty contre les banques : Wall Street siffle Obama
par Philippe Béchade 22 janvier 2010Barack Obama aurait donc décidé de confisquer la corne d’abondance pour marquer le premier anniversaire de son investiture. Il en était resté au stade de la dénonciation oratoire, des effets de manches… les semaines et les mois ont passé et rien n’a bougé. Les bonus ont continué de gonfler et le marché de l’emploi américain de déprimer
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Epargne
Chine, relances : deux idées fausses et une dépression économiques
par Bill Bonner 22 janvier 2010Nous sommes d’avis que l’économie chinoise n’attend qu’un prétexte pour exploser. On ne peut se développer à des taux à deux chiffres — avec des investissements aussi colossaux dans de nouvelles usines, de nouveaux équipements et infrastructures — sans commettre beaucoup d’erreurs. Aux Etats-Unis, les promoteurs ont construit des immeubles qui restent vides. Ils se lancent dans des développements qui ne sont jamais achevés. Et de temps en temps, ils abandonnent un nouveau bâtiment
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Epargne
Ne tombez plus jamais dans le piège des ETF, 2e partie
par Isabelle Mouilleseaux 21 janvier 2010Sur les marchés à terme, pour acheter un contrat sur le pétrole de 75 000 $ vous n’avez pas besoin de décaisser 75 000 $. 2 500 $ suffisent (ce sont des opérations à levier, sur marge). Ce qui permet à l’émetteur d’investir les 73 000 $ disponibles dans des bons du Trésor, sans risque et mobilisables à vue. Ce placement rapporte un intérêt qui vient s’ajouter au rendement global de votre ETF