Wall Street a snobé la hausse de la productivité aux Etats-Unis au quatrième trimestre. Elle s’établit à +6,2% mais le consensus tablait sur hausse de 7,5% (après 7,2% au troisième trimestre), alors que les coûts salariaux ont chuté de 4,4% en année pleine. Au final, Wall Street subit sa pire correction depuis le 22 juin 2009 avec une chute verticale de 3,1% du S&P 500 et de 3% du Nasdaq… Le Dow Jones a fait quant à lui une incursion sous les 10 000 points quelques minutes avant la clôture, pour en terminer sur un repli de 2,6% à 10 002 points
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
La nouvelle augmentation significative des tarifs de l’électricité reflète une tendance inflationniste durable, contrairement à ce que prône le gouvernement…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
Quand les valorisations des marchés actions gonflent, détenez des actions. Quand elles se contractent, détenez de l’or !
Platine is the new gold ?
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L’idée d’un budget à 3 800 milliards de dollars, c’est de stimuler l’économie. L’équipe Obama sait aussi bien que nous que cette "reprise" est en majeure partie un mirage. Sans emplois… et sans immobilier… on ne peut s’attendre à une croissance réelle. Les relances monétaires ont échoué. M. Bernanke a fourni aux banques tout l’argent gratuit qu’elles voulaient. Tout ce qu’elles font avec, c’est se verser des bonus. Que peut faire Bernanke ? Les taux sont déjà à zéro. Ils ne peuvent aller plus bas
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Nickel : tiraillé entre fondamentaux et spéculateurs (2)
par Isabelle Mouilleseaux 4 février 2010Ce sont les spéculateurs qui poussent le métal à la hausse. Depuis la bulle de 2007, le marché du nickel est l’un de leurs terrains de jeu favori. Le nickel est devenu très "spéculatif", attirant les investisseurs en quête de sensations fortes et de plus-values rapides — ce n’était pas le cas auparavant. Je vous rappelle que ce marché est relativement petit (il pèse quelque 25 milliards de dollars) et concentré
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Epargne
Comme des pâtés de sable crasseux qui s’enfoncent dans la mer…
par Philippe Béchade 4 février 2010Ce qui pourrait indisposer Wall Street, c’est le durcissement de ton de Barack Obama au sujet des relations commerciales avec la Chine… Cette dernière prend prétexte de la visite du dalaï-lama pour rappeler à son "partenaire" américain qu’il est malvenu de provoquer la plus grande dictature communiste de la planète avec des ventes d’armes à Taïwan… une bien étrange façon — selon Pékin — de se montrer digne de l’attribution du prix Nobel de la Paix trois mois auparavant
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La marmotte n’a pas chômé mardi matin… mais qu’en est-il des Chinois ?
par Philippe Béchade 3 février 2010Qui parmi nos lecteurs connaît le véritable taux de chômage dans l’empire du Milieu ? La petite subtilité, c’est qu’il existe un "taux de chômage urbain" (qui reste stable autour de 4,2% à 4,5% en toutes circonstances puisqu’en cas de perte d’emploi, la perte du droit de résidence survient dans la foulée)… mais pas de sondage national global incluant les campagnes. Pire, les chiffres annoncés résultent de modes de calculs différents selon les villes (chômeurs déclarés ou chômeurs recensés). La tendance à la minoration par les mairies, pour des raisons de prestige, est si prononcée que le taux officiel devrait être multiplié par plus de deux… et se rapprocherait de celui qui prévaut aux Etats-Unis
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Au Japon, les déficits dépassent un peu les recettes fiscales. Aux Etats-Unis, c’est l’inverse. Dans les deux cas, les déficits sont gigantesques… et continuent de s’approfondir. En dépit de ses déficits gargantuesques, le Japon n’a pas réussi à dépenser jusqu’à sortir de la dépression… ou de la déflation. Au contraire, plus il dépense pour lutter contre la déflation, plus les prix chutent
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Nickel : tiraillé entre fondamentaux et spéculateurs (1)
par Isabelle Mouilleseaux 3 février 2010Le nickel a fait sa bulle bien avant les autres. C’était en mai 2007. Il avait alors atteint 54 200 $ la tonne sur le LME. Il s’est ensuite violemment retourné, et n’a eu de cesse de chuter jusqu’à atteindre un point bas à 8 935 $ fin 2008. Depuis, il s’est repris, puisqu’il cote aujourd’hui 18 315 $. Soit 100% de hausse depuis le creux. Mais on reste encore 60% en dessous du niveau record de 2007
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"Les chiffres du troisième trimestre pour le PIB ont largement dépassé toutes les attentes", a déclaré l’investisseur milliardaire Kenneth Fisher, le 10 novembre, pour exprimer l’optimisme contagieux du moment. "L’économie ne remonte pas doucement". Fisher aurait sûrement dû tenir sa langue. Mais il a prédit que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 "dès le mois de février". Le S&P est actuellement sous la barre des 1 100, et février est déjà là
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Dans un article récent, le National Bureau of Economic Research rapporte qu’un bon indicateur pour anticiper la venue d’une crise est de regarder la croissance des crédits. Or si la croissance économique à double chiffre de l’empire du Milieu dure depuis plus d’une décennie, le bond des crédits n’a véritablement explosé qu’en 2008. Et, maintenant que l’on sait que la croissance chinoise n’a été que peu affectée par la dernière crise financière, les milliards de dollars injectés par le pouvoir central vont très certainement générer une crise made in China sans précédent
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Epargne
Barack Obama prêt à reboucher les cratères budgétaires !
par Philippe Béchade 2 février 2010Wall Street s’est montré relativement indifférent au budget 2011 présenté ce lundi par Barack Obama. L’exercice débutant en octobre prochain pèsera 3 800 milliards de dollars. Cette somme inclura un déficit budgétaire de 1 560 milliards de dollars (soit 10,6% du PIB US), qui devrait être ramené à 1 300 milliards en 2012. Mais ce qui fait déjà les gros titres, c’est l’abandon du programme de la NASA pour la colonisation de la Lune, voulu par George W. Bush
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Mais comment est-il possible que l’économie américaine revienne tout droit à des taux de croissance dignes de l’Ere de la Bulle après avoir perdu seulement quelques points de pourcentage du PIB ? Nous savons tous que c’était une bulle du crédit, non ? Nous savons tous que ça ne pouvait pas durer, pas vrai ? Nous savons tous, aussi, que le carburant de cette croissance — des gaz bouillants provenant des banques et du secteur de l’immobilier — a disparu. Alors d’où provient-elle
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L’information est tombée en fin de semaine dernière… le Sénat américain a voté une augmentation du plafond de la dette des Etats-Unis, jusqu’à 14 300 milliards de dollars. Cela va permettre au Trésor US d’emprunter plus d’argent pour rembourser la dette existante, mais aussi payer le déficit annuel de 1 300 milliards de dollars de cette année. Ben Bernanke a également été réélu pour un mandat de quatre ans au poste de destructeur en chef du dollar, à 70 voix contre 30
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Difficile d’avoir une idée claire de ce qui se passe au niveau du marché immobilier. Selon Case-Shiller, les prix grimpent dans de nombreuses régions des Etats-Unis. Mais il en va de même pour les stocks. Désormais, il faut 13,9 mois pour vendre une nouvelle maison — un record, et une hausse de 50% par rapport à l’an dernier. Cela doit décourager beaucoup de vendeurs. Ceux qui peuvent se le permettre pourraient maintenir leurs maisons hors du marché — en attendant un retour à une période plus favorable
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A Shanghai, de janvier à septembre, le prix moyen pour les logements de haut standing a progressé de 54% à près de 5 400 dollars le mètre carré. L’explosion ne se fait pas sentir qu’à Shanghai. Durant le seul mois de novembre, le prix moyen des 70 plus grandes villes chinoises a bondi de 5,7%, alors que les constructions d’immeubles sur l’ensemble du territoire ont presque triplé (+194% en un mois)
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En ce qui concerne l’affaire AIG, qui commence à empoisonner la carrière de Tim Geithner, Ben Bernanke se montre également formel. Ni lui ni le secrétaire d’Etat au Trésor n’ont cédé aux pressions de Goldman Sachs pour obtenir un versement immédiat portant sur l’intégralité de la valeur des CDS (contractés auprès d’AIG) au pire moment de la crise : "il n’y avait pas d’autre choix" ! L’influence de Goldman Sachs sur les décisions de la Fed et de la Maison Blanche à l’automne 2008 est difficile à prouver, faute de preuves matérielles — à l’exception du nombre exceptionnellement élevé d’échanges téléphoniques entre Tim Geithner et Lloyd Blankfein.
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Si l’on se fie à la réaction des marchés aux deux vagues mesures de "durcissement" qui ont eu lieu ces derniers jours (la Chine a mis un coup d’arrêt à ses prêts, tandis qu’Obama annonçait un "gel" des dépenses gouvernementales), il se pourrait que nous ayons atteint un tournant — et nous pourrions voir les actions bien moins surévaluées dans un avenir relativement proche
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Même si l’économie chinoise n’est que la quatrième économie au monde, c’est la première en termes d’influence sur les tendances boursières. Et la Bourse chinoise tend à diriger les autres Bourses du monde… pour le meilleur ou pour le pire. Au début de la crise du crédit de 2008, par exemple, la Bourse chinoise a atteint son plus bas fin octobre — plus de quatre mois avant que la Bourse américaine n’atteigne son plancher post-crise. Pendant les mois suivants, les actions chinoises ont plus que doublé, avant d’atteindre leur plus haut le 16 novembre de l’année dernière. Les actions chinoises sont redescendues depuis, alors que la Bourse américaine a grimpé vers des sommets encore plus hauts.
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La Grèce a placé sa dette souveraine. Tout le monde est soulagé, mais pas nous
par Simone Wapler 29 janvier 2010Nous pressentons une tragédie grecque plutôt qu’un conte de fées. On expliquait récemment dans le Financial Times que la Grèce "se débat pour placer sa dette". Puis, un peu plus loin, on apprend que les cinq milliards d’émission ont été sur-souscrits, avec quatre fois plus d’acheteurs que nécessaires. Sans avoir l’esprit spécialement tordu, avouez qu’il est étrange que les acheteurs se bousculent pour quelque chose qui se vend mal. Cherchez l’erreur