Les banques centrales du monde entier ont ajouté 425,4 tonnes métriques d’or à leurs réserves l’an dernier, la plus grande augmentation depuis 1964 selon le World Gold Council. Cela représente un gain de 1,4%, mettant leurs détentions à 30 116,9 tonnes au total. Cette augmentation était la première depuis 1988. Les banques centrales d’Inde, de Russie et de Chine faisaient partie de celles qui ont augmenté leurs réserves aurifères depuis l’an dernier alors que le métal précieux grimpait de 24%, atteignant le record de 1 26 l’once en décembre. Les banques centrales possèdent désormais 18% de tout l’or jamais extrait. ‘Il y a clairement eu une renaissance de l’or dans l’esprit des banquiers centraux’, a déclaré à Bloomberg Nick Moore, analyste de la Royal Bank of Scotland
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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Coup de balai sur nos économies poussiéreuses. Pourtant, la crise n’aura pas perturbé nos femmes de ménage, nounous et professeurs à domicile. Les services à la personne ne cessent de se développer, largement soutenus (financés) par l’Etat, qui y voit un amortisseur du choc socio-économique. Preuve de la maturité de ce secteur, la première société spécialisée arrive en Bourse. A saisir ! Portés par une démographie unique en Europe (vieillissement de la population et forte natalité) et par l’évolution de nos modes de vie (féminisation du travail, essor des familles mono-parentales, maintien à domicile de populations de plus en plus âgées), les services à la personne ont de beaux jours devant eux
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Le véritable état de l’économie réelle, c’est bien le dernier sujet dont les marchés ont envie de se soucier. Le diagnostic de Ben Bernanke devrait pourtant leur donner à réfléchir : le président de la Fed ne cesse de répéter que la reprise est poussive — mais d’où sort donc cette hausse de 5,6% du PIB américain, chiffre révisé de 5,9% estimé précédemment ? Il affirme aussi que l’emploi se stabilise (la durée moyenne du chômage s’allonge, le temps de travail s’amenuise, la masse salariale se contracte)… Pourtant, les marché continuent de faire comme si le rebond économique suivait le modèle des sorties de récession de 1993 et 2003
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Nous sommes au début d’une Grande Correction. Voilà ce que dit Bloomberg : "Les ventes de nouvelles maisons aux Etats-Unis ont subi une chute inattendue en février pour atteindre un plus bas record alors que les tempêtes, le chômage et les saisies pesaient sur le marché. Les achats ont baissé de 2,2%, au rythme annuel de 308 000 — des chiffres du département du Commerce US publiés [le 24 mars] à Washington. Le prix de vente médian a connu sa plus forte hausse en plus de deux ans"
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Epargne
Les marchés ont une capacité inouïe à absorber les chocs
par Isabelle Mouilleseaux 29 mars 2010Les marchés ont une capacité inouïe en ce moment à absorber les chocs. A peine digérée la dégradation de la note du Portugal, que déjà ils repartent à la hausse. A cette capacité d’absorber les chocs s’ajoute une sorte d’amnésie collective. Une capacité à oublier et à faire abstraction de la réalité
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Vous entendez ce grondement ? C’est le bruit des organisations financières surendettées qui commencent à s’effondrer. C’est l’agence de notation Fitch qui a déclenché le grondement quand elle a abaissé à AA la note de la dette souveraine du Portugal et qu’elle a commencé à avoir un point de vue plutôt négatif sur la nation lusophone. L’analyste Douglas Renwick a écrit : "un choc budgétaire considérable avec pour toile de fond une faiblesse structurelle et macro-économique a réduit la solvabilité du Portugal… Même si le Portugal n’a pas été affecté de manière disproportionnée par le renversement mondial, les perspectives d’une reprise économique y sont plus faibles que pour 15 de ses pairs de l’Union européenne, et cela va forcément exercer une pression sur ses finances publiques à moyen terme"
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Décidément, l’opposition Grèce/Allemagne agite les bureaux des Publications Agora… et nos lecteurs. Philippe Béchade a consacré plusieurs chroniques à vilipender l’Allemagne ; Isabelle Mouilleseaux s’est chargée quant à elle de plaider pour nos voisins d’outre-Rhin
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Epargne
La tragédie grecque n’a pas fini de faire rire les Chinois
par Philippe Béchade 26 mars 2010Le marché a des sujets d’inquiétude immédiats, qui doivent beaucoup faire sourire du côté de la Chine, qui a toujours pris l’Europe pour un nain politique. Jean-Claude Trichet a ouvertement critiqué le possible recours à l’intervention du FMI prôné par l’Allemagne dans le cadre d’un accord de refinancement de la dette grecque — un problème qui devrait se résoudre au sein du périmètre de l’Eurozone, laquelle ne devrait pas fuir ses responsabilités
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Epargne
L'un des meilleurs investissements que l'on puisse faire en ce moment…
par Chris Mayer 26 mars 2010L’un des meilleurs investissements que l’on puisse faire en ce moment, c’est choisir quelque chose de plutôt sûr et bon marché : l’uranium — le carburant des réacteurs nucléaires. La demande en uranium gagne en intensité. Il existe aujourd’hui 436 réacteurs en activité. Et il va y avoir une grosse augmentation de la demande dans la décennie à venir, grâce aux projets de construction d’une centaine de nouveaux réacteurs. Pourtant, il manque près de 400 millions de livres à l’industrie pour répondre à cette demande
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Quand le grand George déclare au récent Forum de Davos que l’or est "la bulle ultime", on peut légitimement commencer à avoir envie de prendre ses distances vis-à-vis du métal jaune ; sauf que Soros n’a pas tout dit… En effet, il s’est bien gardé de révéler qu’il avait plus que doublé sa position dans le SPDR Gold Trust, l’ETF qui s’est fixé pour devise d’"apporter le marché de l’or à l’investisseur"
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Il est impossible de ne pas remarquer que l’Inde avance. C’est chaotique ; c’est inconfortable ; c’est imprévisible… mais on avance. Les gens sont jeunes. Les immeubles sont neufs. Il y a de nouvelles voitures sur les routes… et de nouvelles boutiques qui s’ouvrent. Nous avons vu quelques Nano, le nouveau modèle de Tata Motors — de mignonnes petites automobiles qui se vendent seulement 2 500 $. Il y avait aussi des dizaines de variétés de voitures telles qu’on n’en voit jamais sur les routes américaines ou européennes. On ne peut pas s’en empêcher… on commence à se projeter dans l’avenir… et à imaginer ce que ce sera lorsqu’ils finiront tel pont ou telle route… ou lorsqu’ils démoliront tel bidonville… ou trouveront de nouvelles manières de faire les choses… de s’entendre les uns avec les autres… et de nouveaux moyens de gérer le pays
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Des instituteurs et des infirmières se font licencier à Phoenix ; le prix des maisons s’effondre dans la banlieue de Détroit… Peu importe : notre trader achète à tour de bras des titres de constructeurs de maisons individuelles car il vient de lire une étude qui affirme que les cours sont historiquement bas et que les cash flow redeviennent positifs. Tant pis si le chiffre d’affaires soit encore de 66% inférieur à ce qu’il était au milieu de l’été 2006… Il ne se laissera pas d’avantage troubler par une bête statistique publiée ce mercredi et qui fait état d’une nouvelle chute (-2,2%) des ventes de logements neufs aux Etats-Unis (308 000 transactions annuelles contre 315 000 en janvier. Elles atteignent leur plus bas niveau depuis janvier 1963 (avant cette date, il n’y a plus aucune donnée disponible)
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Les médias français parlent de la réforme du système de santé américain comme s’il s’agissait de la Déclaration d’Indépendance. Les Américains sont enfin entrés dans le monde moderne, semblent-ils dire. Ils ont désormais accès aux soins de santé comme étant un droit acquis. Le fait que les gens pensent avoir un "droit" aux soins de santé montre bien à quel point les gens ne réfléchissent pas. Un "droit" n’a de sens que lorsqu’il peut être appliqué de manière universelle, sans causer de tort à quiconque. On peut avoir le droit de posséder une propriété, par exemple, parce que tout le monde peut profiter de ce droit sous les mêmes termes et conditions. On peut avoir le droit de dire ce qu’on veut… tant que tout le monde peut dire ce qu’il veut. Mais si vous avez droit à un scanner, une autre personne a l’obligation de construire la machine… la mettre en service… la faire fonctionner… l’entretenir… la mettre à disposition du public… interpréter les résultats, etc. Qui est cet esclave enchaîné à votre service
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Epargne
CFD : pouvez-vous réellement perdre plus que votre mise initiale ?
par Mathieu Lebrun 24 mars 2010Dans le jargon des CFD, le fait de perdre plus que sa mise initiale est ce qu’on appelle se trouver en appel de marge. La marge — comme vous le savez peut-être déjà — est le montant que vous devez immobiliser lors d’une prise de position. Ce montant à "bloquer" vous est indiqué par votre broker selon des critères de liquidité/volatilité du sous-jacent. Par exemple, pour acheter 100 CFD sur Alstom au cours de 50 euros pièce (soit une position d’une valeur nominale de 5 000 euros), vous n’avez qu’à investir 500 euros car la marge autorisée sur Alstom est de 10%. Dit autrement, vous êtes ici en levier 10 : comme je vous l’expliquais dernièrement, avec 500 euros vous pouvez donc prendre une position pour 5 000 euros
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Epargne
Selon le VIX, le potentiel boursier est à la baisse plutôt qu'à la hausse
par Eric J. Fry 24 mars 2010L’indice VIX, appelé également "indice de la peur", mesure la volatilité implicite de certaines options. Il mesure donc la peur ou au contraire la confiance des traders en options. Quand le VIX est très bas, comme c’est le cas en ce moment, les traders en options sont assez complaisants — signe de danger. Quand le VIX est élevé, les traders sont très craintifs, ce qui signifie généralement que les actions ne vont pas tarder à remonter
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Aujourd’hui, Goldman Sachs (GS) fait littéralement figure d’ultra-lucide. Personne n’ose plus se mettre en face : GS pèse en effet 50% des échanges quotidiens sur la plupart des dérivés d’actions, et s’est depuis un an assuré de la totale maîtrise des marchés à terme sur lesquels il intervient. En ce 24 mars, les analystes techniques écarquillent les yeux devant l’un des plus spectaculaires exemples de tendance en ligne (hausse continue, gérée par des logiciels qui régulent le mouvement) jamais observés depuis plus d’un siècle sur un indice américain. Nous attirons particulièrement votre attention sur le parcours du Nasdaq 100 depuis le 23 février dernier
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Les établissements financiers continuent à faire de la dette. Obligations convertibles, titres super-subordonnés… Alors que le bon sens appelle à plus de transparence, ce jargon présage la complexité de ces instruments que l’on rassemble sous le nom de dette hybride, parce qu’ils ont les caractéristiques des capitaux propres et de titres de dette, avec moult spécificités. "Le capital hybride représente une part importante des fonds propres réglementaires de la plupart des banques européennes", explique Fitch. Complexe, cette dette, mais attrayante aux yeux de certains gérants obligataires. DWS (Deutsche Bank Group) ou LFG ont fait entrer le crédit bancaire dans leur portefeuille. Ne les imitez pas
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En Inde, que nous avons quittée hier matin, les prix de la nourriture grimpent en flèche. Partout dans le monde, au niveau des ventes en gros, il y a de l’inflation. Le pétrole a grimpé de 115% depuis janvier 2009. Le WTI est à 85 $ le baril à l’heure où nous écrivons ces lignes. Le minerai de fer a grimpé de 95% au cours de la même période. Il existe aussi ce qu’on appelle le Rind Index, qui suit les matières premières auxquelles les gens ne prêtent pas attention habituellement — des choses comme la toile de jute et les peaux tannées. Ces choses sont utilisées dans l’industrie pour fabriquer d’autres choses. Il n’y a pas beaucoup d’achats spéculatifs. Mais il y a beaucoup d’inflation. Le Rind Index a grimpé de 50% depuis janvier 2009